lundi 14 octobre 2013

Pitt Ocha et la tisane de couleurs (livre-CD)




Envie de mettre de la couleur, de la chaleur, de la vie chez vous ? De danser, de rêver, de voyager ? Cette musique est parfaite… Troisième opus des aventures de Pitt Ocha,  le petit garçon qui jongle avec les sons du monde (et 14ème des Ogres de Barback !), ce conte musical s’illustre par sa richesse, sa diversité et sa joie !


Description :
Pitt Ocha est de retour dans un troisième volet de ses aventures musicales. Ce petit personnage est né en 2003, à l'initiative des Ogres de Barback [groupe de chanson française, dix-huit ans de carrière au compteur et plus de 600 000 albums vendus]. Chacun des albums conte une histoire, richement illustrée, de Pitt Ocha, accompagnée de chansons. Après avoir découvert son talent de jongleur de bruits et la vie nomade d'un cirque dans le 1er tome, Pitt Ocha était parti en ballade au Rwanda où, à travers son amitié avec la petite Igihozo, il en avait appris plus sur l'histoire de ce pays. Dans ce nouveau conte qui prône l'ouverture aux autres et la tolérance, Pitt redonnera ses couleurs disparues à son pays, grâce à l'aide son copain réunionnais Tizan.
Ce nouvel opus, toujours édité en deux formats distincts [disque-livre et livre-disque], s'articule principalement autour de deux esthétiques musicales : chanson et musique du monde. On y retrouve les fondamentaux qui ont fait le succès des tomes précédents [près de 180 000 exemplaires vendus] : une vingtaine de chansons, un conte musical, de superbes illustrations d'Eric Fleury, et pléthore d'invités de tous âges et de tous horizons [Anne Sylvestre, Manu Chao, Origines Contrôlées, Thomas Fersen, Danyel Waro, Juliette, Emily Loizeau, Polo, Moussu T, Occitania All Stars, Kezaj Tchavé.] qui ont rejoint avec enthousiasme cette aventure collective menée par les Ogres de Barback depuis 10 ans.

Les Ogres de Barback, Pitt Ocha et la tisane de couleurs. 2013. Ed. Irfan. 


dimanche 13 octobre 2013

Chats Nomades (livre-CD)



Voici une découverte poétique et sympathique, parfaite pour un dimanche après-midi…
Pour qui aime les chats !

L’ouvrage possède également son site internet, aux belles illustrations: http://chatsnomades.free.fr/

Description :
Ce disque est dédié à la chatte Alouïn, qui malgré ses douze ans, joue toujours passionnément avec les boules de papier et les fils de laine et court chaque nuit la campagne ; à nous de la suivre et de ne jamais cesser ni de jouer ni de voyager. Il est aussi dédié à Balthus le chat, qui entre le début et la fin de l'histoire, a décidé de quitter les humains. Il se repose peut être, quelque part dans un gros nuage blanc ce qui explique qu'on ne le voit pas, lui dont le poil était si blanc et si doux. Enfin, ce disque est dédié à Alexandre Romanès, et au peuple des promeneurs.

Manuelle Campo, Marie de Gélis, Benjamin Jannemin (illustrations), Chats Nomades. 2007. Ed. Le Chant du Monde. 


samedi 12 octobre 2013

Comment nos enfants nous éduquent



Bien souvent, lorsque j’ai expérimenté une « difficulté » avec mon enfant, je me suis rendue compte qu’il s’agissait avant tout d’un processus qui mettait en valeur mes propres incohérences, limites ou (fausses) croyances. Mon enfant est un passeur: il tente de faire passer dans ma conscience ce qui ne l'était pas. Et cela se traduit chez moi par les émotions : je ressens alors de la colère, de la tristesse, de la peur, ou encore de la frustration… Bref, je réagis « négativement » à quelque chose.
Les émotions font office de baromètre : je les écoute attentivement, et si elles m’indiquent une émotion négative, je prends le temps de sentir ce qu’il se passe en moi. Il est essentiel d’écouter sa vie intérieure.
Alors, je prends conscience que mon enfant intérieur ou une partie de moi réagit en raison d’une blessure quelconque. En réalité, il y a toujours en moi une facette qui souffre d’un manque d’amour…
Il ne s’agissait donc pas tant de traiter le problème de l’extérieur, de chercher des solutions applicables (ce n'est pas l'enfant qui a un problème), que de travailler sur soi. Bien sûr, il n’y a pas de mal à mettre des choses en place dans la relation, mais cela ne doit pas prendre le pas sur le travail intérieur à effectuer…

Comment avancer, dès lors ?
L’introspection est nécessaire. Il faut prendre un temps pour soi, un temps de recueillement, pour accepter ce qui est. Il n’y a pas à juger, personne ne nous demande d’être parfait, mais nous avons par contre un devoir d’authenticité, d’honnêteté, vis à vis de nous-mêmes. Cette écoute active de cette part de nous va lui donner le droit d’exister. Une séance de méditation peut être très utile par exemple. Et souvent, cela suffit à « guérir », à transformer cette souffrance. Parfois, un travail plus long et plus approfondi sera nécessaire. Dans ce cas, j’encourage vivement à chercher de l’aide, telle que les élixirs floraux (ou autre), un soin énergétique auprès d’un thérapeute, ou encore un moyen d’expression comme le journal (créatif ou non) ou une activité artistique, qui sera orienté sur ce que nous avons à nettoyer en nous… Aujourd’hui, nous disposons de tant de moyens pour nous aider dans notre travail de guérison : à chacun de sentir ce qui lui convient. Et il me semble urgent, pour tous, d’apprendre à gérer différemment le monde (fabuleux) des émotions… Elles nous sont précieuses !
A peine le travail entamé, que les résultats ne tardent pas à se faire ressentir : la relation avec mon enfant s’apaise…
Et moi, j’ai accepté, apaisé, pardonné et transformé une part de moi qui avait besoin de lumière.  

Nos enfants nous apprendront aussi la nécessité du lâcher-prise, qu’aimer n’est pas posséder, qu’être là ne signifie pas être présent, qu’être parfait est une projection de notre ego qui ne peut se concrétiser, que nous ne pouvons pas leur mentir, et toutes sortes de leçons essentielles à une vie heureuse !

Ainsi, nos enfants sont nos guides dans la vie ; même si cela est parfois difficile à accepter pour notre ego et notre mental : qu’un petit être puisse en savoir, sentir, tout autant et parfois plus que nous ! Mais ce petit être est, tout comme nous, une expression de la Vie…
Je suis convaincue que l’éducation réside avant tout en un travail sur soi, un chemin de connaissance de soi. Apprendre à se connaître me semble être l’une des finalités (inachevée) de la vie, peut-être la principale, dont dépend le vivre ensemble (global, car par vivre semble, j’entends vivre avec et dans le vivant). Nos enfants nous guident vers toujours plus d’authenticité, plus de créativité. Plus de Joie. Il nous font Grandir.

vendredi 11 octobre 2013

Emancipation

Cézanne, In the woods. 1898.


Apprendre à vivre est le but ultime de l’éducation.

Apprendre à vivre une vie heureuse, une vie de sagesse, d’épanouissement. Une vie qui fasse sens. Durant laquelle nous apprenons à nous connaître, à grandir, à ajouter de la valeur à la société aussi… Une vie durant laquelle l’éducation est un processus continuellement en cours.

Force est de constater qu’aujourd’hui, l’éducation telle qu’elle est définie par nos institutions ne remplit pas ce rôle. L’éducation institutionnalisée nous forme à un programme définit dans le temps et orienté vers le marché du travail et une certaine économie.
Et finalement, cette vision de l’éducation représente une entrave aux buts réels de l’éducation, elle nous éloigne de nous-mêmes, de nos aspirations, de notre potentiel. Elle se sert de nous. L’éducation qui nous est communément proposée est un facteur d’aliénation. Elle nous conditionne, nous emprisonne. Et ne nous parle jamais de qui nous sommes, de la vie de l’être.

Il semble donc nécessaire voire vital de s’émanciper. Mais comment s’émanciper, dès lors ?

D’une part, je pense qu’il est nécessaire de se responsabiliser. C’est à dire de ne pas confier l’éducation à « qui de droit » parce que tout le monde le fait. Il est possible de prendre en main l’éducation de nos enfants, qu’ils soient scolarisés ou non. Le rôle d’un parent – en tant que guide - est aussi d’accompagner l’enfant dans ce qu’il vit et apprend à l’école. De compléter, de donner un point de vue… Surtout d’amener l’enfant à réfléchir par lui-même sur ce qu’il apprend, avec recul. De l’amener à une nouvelle perspective. L’école ne peut et ne doit en aucun cas avoir tout pouvoir sur l’éducation.

Le premier repère d’un enfant dans la vie reste sa famille.  Les moments que l’on partage avec nos enfants sont précieux. Ils doivent faire sens. Il s’agit avant tout de présence, de moments de qualité, de qualité d'être -  et non pas de quantité… Les parents doivent être conscients de leur responsabilité de créer une ambiance propice afin de favoriser l’épanouissement de tous. 

L’émancipation passe donc aussi forcément par une réappropriation de son être. La réflexion est une voie d’émancipation. Une personne qui réfléchit peut espérer se libérer des conditionnements. Il n’est pas aussi important d’engranger une culture encyclopédique que de réfléchir. Et pour cela, il faut laisser l’enfant acteur de ses apprentissages. Plus il aura été habitué à une liberté – et une responsabilité – et plus il sera capable de réfléchir. A l’inverse, plus il aura été soumis – à une autorité (légitime ou non) et moins il sera capable de prendre en main son processus éducatif. Et donc de se transformer, de se métamorphoser, de se connaître mieux, de toujours travailler sur lui, en vue de gagner en liberté.


Vindica te tibi !
« Reprends possession de toi ! »
Sénèque, Lettre 1 à Lucilius