jeudi 15 janvier 2015

Premiers pas dans l'éducation joyeuse

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Depuis plusieurs années maintenant, vous êtes nombreux, ici ou sur la page facebook, à me faire confiance et à me confier vos petits et grands soucis, vos questionnements sur l’éducation, ou encore à me demander conseil.

C’est de tout cœur que j’ai répondu au plus grand nombre possible d’entre vous. J’ai en effet à cœur de partager avec vous mes découvertes et mon expérience joyeuses, de vous conseiller, et surtout, de vous aider à reprendre confiance en vous dans des situations parfois difficiles, sinon douloureuses.

La première chose que je dis toujours, c’est qu’en éducation, il n’y a pas de recette miracle, de trucs ou d’astuces… L’accompagnement ne doit pas cibler en premier lieu l’efficacité, mais le bien-être de l’enfant. Les clés de cet accompagnement, que j’expérimente chaque jour, se résument finalement à peu de mots – mais quel travail sur soi ! On ne s’en rend jamais assez compte, c’est à l’adulte de faire le pas vers l’enfant, de se déconditionner d’une éducation qui a laissé des blessures, et de les guérir. L’enfant, dans la plupart des cas, reflète une incohérence dans la relation que le parent entretien à lui-même avant tout. Il réagit ; et en cela, offre un beau cadeau : une opportunité pour une prise de conscience. Une mise en lumière de nos carences, de nos besoins émotionnels, de nos croyances non bienveillantes. L’amour de l’autre commence toujours par l’amour de soi.

Respecter l’enfant, l’écouter, l’accueillir sans jugement, être pleinement présent, sont les premières étapes d’un accompagnement bienveillant, et il y a fort à parier que cela changera beaucoup de choses. La communication non violente se révèle un outil précieux. De même que la confiance, car une relation basée sur la confiance nourrit chacun, dans son autonomie et sa responsabilité… L’empathie est essentielle : elle permet de comprendre ce que l’autre traverse, tout en respectant son intégrité.

L’éducation, qui se base sur l’enfant, ses rythmes et des besoins – au lieu d’appliquer sur lui une théorie, nous laisse le temps de grandir avec lui. C’est une réelle opportunité pour aller à sa rencontre, nourrir une belle relation, qui nous épanouira et nous enrichira chacun.  

C’est le jeu de la vie ! Quelque  part, nous sommes tous restés des enfants…

« Chaque homme cache en lui un enfant qui veut jouer. »

Friedrich Nietzsche

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