Comme chaque mois, avec un peu de
retard, je vous présente la chronique relatant toutes nos activités, sorties et
découvertes…
De retour à Paris, nous sommes
allés voir un très beau spectacle pour enfants, d’une rare qualité,
Mozart l’enchanteur. S’ils organisent
une nouvelle tournée, ne les manquez pas !
Nous avons visité
le Musée en herbe (l’un des rares musées consacré aux enfants) pour voir l’exposition
consacrée à Tintin – décidément ce mois était bien belge…
Au
Centre Pompidou, nous avons
admiré les collections contemporaines (en attendant le retour des modernes
prévu pour mai) toujours assez intrigantes, poétiques, voire parfois absurdes…
Après tout, c’est le sens même de l’art contemporain : repousser les
limites, encore et toujours. Nous avons eu un coup de cœur pour
Cold Wind Sphere de Olafur Eliasson,
qu’Imran a photographiée des dizaines de fois, sous tous les angles possibles.
Nous avons aussi terminé cette visite par la Galerie des Enfants, qui met en
situation les enfants, leur proposant de manipuler des matériaux, de créer,
mais aussi de s’interroger sur le sens de ces œuvres.
A
la Cité des sciences, nous avons
visité Explora, les collections permanentes axées sur des thèmes scientifiques
et technologiques : les innovations technologiques, la terre, le cerveau,
les gènes, les énergies, les transports, les mathématiques, etc.
Enfin, la Cité des Enfants, lieu
consacré aux manipulations et expériences en toute autonomie, permet aux petits
de s’amuser dans des espaces très divers, en mettant en pratique les fondements
même de l’expérimentation scientifique.
Côté musique, nous avons assisté au
concert de Chilly Gonzales à la Philharmonie, pour son nouvel album Chambers, consacré à la musique de
chambre. Un magnifique moment ! Je pense qu’il est bon d’emmener ses
enfants en concert assez tôt : vivre un concert n’a rien à voir avec le
fait d’écouter de la musique chez soi. On fait l’expérience avec tous ses sens,
et on en garde un souvenir.
Enfin, comme chaque mois, nous
sommes aussi allés au Dôme des Mômes avec les familles non-sco de la région, et
régulièrement à la bibliothèque, médiathèque, ludothèque et conservatoire.
Le printemps est revenu !
A notre façon, nous avons célébré l’arrivée de cette saison.
Nous avons donc changé la table
des saisons… En toute simplicité pour commencer. Elle se chargera au fil du
temps d’éléments récoltés dans la nature ou de créations.
Nous avons pris le temps
d’observer les changements qui se produisent dans la nature : le climat
qui se réchauffe, l’arrivée des bourgeons, de nouvelles pousses, les mésanges
qui reviennent et se nourrissent des restes de boules de graines,…
Mais aussi un atelier
jardinage : planter les géraniums dans les jardinières, installé un carré potager sur le balcon où nous
avons planté des pieds de fraisiers, des graines, et des plants d’aromates dont
nous raffolons (basilic, ciboulette, coriandre).
- Nous avons aussi poursuivi
nos
petits ateliers de géométrie, de mathématiques, en toute autonomie et mêlant
l’appropriation et le jeu libres.
- Des ateliers puzzles, avec les
magnifiques puzzles en bois de Grimm’s ; les puzzles ont de multiples
intérêts pédagogiques : observation, mémorisation, mais aussi créativité
car ces derniers permettent d’inventer des figures diverses et variées, mêlant
des bases de géométrie.
- Tout au long du mois, nous
avons eu
une pratique intensive de la photographie.
- Fabriqué par Mader aussi, un
très joli kaléidoscope, ce jouet optique qui enchante petits et grands depuis
le 19ème siècle. L’occasion aussi de comprendre son fonctionnement,
jeu de miroirs réfléchissant la lumière à l’infini…
Et côté jeux
-
Le Loto des odeurs, qui nous a un peu déçu, et auquel nous avons
trouvé des alternatives…
- Nous avons découvert
les jeux Bioviva, les énigmes de la nature,
particulièrement bien (éco) conçus.
- Et enfin, le jeu de 7 familles : Autour de l'impressionnisme, créé par de
Sylvie de Soye, un très beau support qui permet aux enfants de se familiariser avec l’art.
C’est avec une grande joie que
j’ai retrouvé
Petite abeille, et que
j’ai pu faire découvrir à Imran. Tamara Danblon,
Petite abeille, 27 titres parus aux Ed. Dupuis.
Nous apprécions particulièrement
les ouvrages de Nouchka Cauwet dans la collection « Pour comprendre le monde », que nous connaissions déjà (Compter le monde, Ecrire le monde),
mais dont nous ne nous lassons pas. Ce mois-ci, nous avons découvert
Parler le monde : la naissance d’une
langue et
Regarder le Monde : La
naissance de la peinture. Des ouvrages de belle qualité, qui serviront
plusieurs années durant. Aux Editions Belize.
Inventaire illustré de la mer : « Voici un inventaire
illustré qui nous propose de découvrir 100 espèces marines. Des mammifères les
plus connus aux poissons les plus étranges en passant par les crustacés, les
mollusques et les plantes… » (2011)
Inventaire illustré des oiseaux : « Cet ouvrage nous
présente près de 80 spécimens, en les classant selon leur ordre scientifique.
Si mésange, rouge-gorge, hirondelle... sont bien connus des enfants, certains
oiseaux demeurent plus mystérieux, comme la chouette effraie ou l’albatros,... »
(2015)
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La Fête de la tomate |
Et pour les histoires du soir,
nous avons lu et relu les livres de Satomi Ichikawa, que nous aimons beaucoup.
Les textes sont simples et beaux, les illustrations délicates. Les histoires
ont souvent lieu dans des pays lointains : en Inde pour Shyam et Shankar, en Afrique pour Baobonbon et Ma chèvre Karam-Karam, au Maghreb pour Le Magasin de mon père et Les
Voitures de Jibril, dans les Andes pour De
la glace aux pommes de terre?, au Japon pour La Fête de la tomate… Tous aux Editions l’Ecole des Loisirs.
Magazines
Nous avons découvert le nouveau
Fanette et Filipin, toujours aussi
enchanteur. Des histoires, contes, poèmes, comptines, idées de création, jeux
et activités (des œufs de Pâques aux couleurs naturelles).
Voir le menu ici.
Nous avons écouté
Popin le lutin, des chansons et comptines chantées et mimées dans les jardins d’enfants
Steiner-Waldorf. Popin est un lutin : « Chanter donne de la joie et
dynamise, allège et colore le quotidien. »
Les Chansons de Popin, par Dominique de Barros
Aux Editions Didier Jeunesse.
Une jolie manière de prolonger la
magie du film, le livre-CD en raconte l’histoire, contée par Nolwenn
Leroy.
Le Chant de la mer, 2014, Ed. Glenat
Tomm Moore, le réalisateur
irlandais qui avait déjà signé le magistral
Brendan
et le secret de Kells en 2009 nous revient avec une œuvre aussi
enchanteresse :
le Chant de la mer,
conte rafraîchissant, qui rappelle par bien des aspects les films d’un
Miyazaki : omniprésence de la nature, quête de sens et de spiritualité,
mystère et profondeur…
Le Chant de la mer, de Tomm Moore, 2014, Studiocanal
Suite à la disparition en mer de
son père,
Momo et sa mère quittent Tokyo pour l’île de Shio, où elles
retrouvent de la famille. Momo emporte avec elle une lettre inachevée écrite
par son père : qu’a t-il voulu lui dire ? Les Yokais, anciens
dieux destitués - menteurs, voleurs, goinfres et fourbes, entrent dans la vie
de Momo. Et bien évidemment, ils vont lui en faire voir de toutes les
couleurs !
Lettre à Momo, de Hiroyuki Okiura, 2013, Arte Editions
L’ogre de la Taïga rassemble quatre courts métrages russes qui
évoquent les thèmes du mensonge ou de la quête du bonheur : Le chat et la
renarde, Les trois chasseurs, La petite Khavroshka, Gare aux loups !
L’ogre de la Taïga, de Konstantin Bronzik, 2013, Les Films du Préau
Dans un autre registre, nous nous
sommes penchés sur
les films d’animation de l’Ecole de Shanghai : des
animations réalisées à partir d’une technique s’inspirant de la peinture
traditionnelle du lavis, encre rehaussée de couleurs, ensuite découpée et
animée. Il s’agit d’animations tendres, délicates, et au rythme lent et
poétique : de véritables œuvres d’art.
La
boutique des pandas, Malin comme un singe (2010, Arte Editions),
Impression de montagne et d'eau et autres
histoires (Les Films du Paradoxe, 1981)
L’homme qui plantait des arbres, texte de Jean Giono avec la voix
de Philippe Noiret : « Elzéard Bouffier, vieillard solitaire a
entrepris, avant la première guerre mondiale, de planter des arbres sur des
hauteurs où plus rien ne pousse depuis des décennies. En 30 ans, il fait
revivre une forêt. Les animaux et les humains reviennent peupler ces
paysages. »
L’homme qui plantait des arbres, de Frédéric Back, 2010, Les Films
du Paradoxe