jeudi 30 avril 2015

La non-violence est une force


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En cette journée de la non-violence éducative, il est bon de rappeler que la non-violence n’est pas une alternative philosophique, mais bien une exigence éthique : et définitivement, l’unique moyen de créer des relations respectueuses, bienveillantes et responsables.

C’est avant tout un travail sur soi, une prise de conscience, qui oblige bien souvent à remettre en question son héritage, et à (se) pardonner. C’est une voie qui permet alors de s’accueillir, et d’accueillir l’autre sans jugement, dans son intégrité, tel qu’il est.

Apparaît alors une responsabilité nouvelle, qui nous fait refuser catégoriquement le cercle habituel et banalisé de la violence et de l’injustice, sous quelque forme que ce soit. Cette même violence qui a pour conséquences de mettre en péril la qualité des relations que nous entretenons avec quiconque et surtout avec nos enfants. Celle-la même, physique ou psychologique, qui ruine la confiance, qui engendre stress, colère, souffrance, honte, culpabilité... Celle-la même qui apprend à l’enfant à obéir, à se soumettre, et non à se respecter et se responsabiliser.

La non-violence possède toute une palette d’outils : la gentillesse, la bienveillance, le dialogue, l’endurance et la patience, mais aussi la communication non-violente, la présence et l’écoute active sans jugement, l’empathie, l’accompagnement des émotions,… 
Tant d’outils qui n’aboutiront pas forcément à la réconciliation et à la paix, car fondamentalement, l’autre est libre de refuser. D’ailleurs, ce n’est pas tant la paix qui est visée par la non-violence, mais bien plutôt le respect de soi et de l’autre dans son intégrité et dans sa liberté.
Et forcément, lorsque nous entretenons une relation respectueuse et bienveillante, il y a  moins de conflits à gérer. D’ailleurs, les conflits ne sont plus des problèmes, mais des expériences qui nous amènent parfois à trouver des solutions originales.


C’est ainsi, en nous-mêmes, et au sein de nos familles, avec nos enfants, que nous pourrons poser les fondations d’une société de citoyens éclairés et  responsables. Une société bienveillante, confiante, créative, libre, heureuse, joyeuse… Une société qui n’aurait plus à guérir de son enfance ;  l'enfance qui serait un formidable terreau d’amour inconditionnel et de joie dans lequel elle serait enracinée, pour mieux s’élever vers ses rêves.

jeudi 23 avril 2015

Séparation des parents : accompagner son enfant avec bienveillance

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Parfois, il arrive des événements malheureux qui vont bouleverser notre vie et celle de notre enfant. Dans ces moments où tout s’effondre, nous ne savons même plus bien prendre soin de nous, comment gérer les émotions de nos enfants, en plus des nôtres ? Comment faire en sorte que cet événement soit, malgré la souffrance, constructif comme étape de vie, et non destructeur et traumatisant ?

La première étape consistera à prendre soin de ses émotions, de se responsabiliser vis à vis de celles-ci, de les accueillir et de trouver des voies constructives pour les exprimer. La séparation nous renvoie souvent à des blessures bien plus anciennes : peur, abandon, rejet… Que nous devons accepter, écouter, entendre. Sans jugement.

Il ne s’agira pas d’accabler et de juger l’autre, mais de comprendre que nous en sommes arrivés là dans notre relation, chacun ayant une part de responsabilité. Se plaindre, se lamenter, n’aidera jamais personne. Il arrive bien souvent que nous nous rendions compte que cette relation ne fonctionnait pas depuis longtemps, que nous étions confortablement installés dans l’illusion de ce couple qui ne nous satisfaisait pas tant que nous le croyions.
Mais nous ne sommes la victime de personne, sinon de nous-mêmes : nous avons le choix de sortir de mécanismes de sabotage qui nous empêcheraient d’être responsable de notre expérience. Nous avons le choix de grandir grâce à cette expérience, de nous rapprocher de ce que nous souhaitons vraiment, et ne pas subir à l’avenir des mécanismes répétitifs.

C’est un cheminement essentiel. Comment l’aborder? Parler (à un psychologue, à un thérapeute), écrire (un journal, un livre), ou par toute autre manière d’extérioriser (peindre, dessiner, chanter,…) En tout cas, dans ce moment,  il est important de prendre soin de soi, plus que jamais, et sur tous les plans : physique, émotionnel, mental, spirituel. A commencer par un grand tri et un nettoyage en profondeur, pour accueillir une nouvelle étape de la vie. S’entourer des gens qu’on aime, de personnes positives – soyons sélectifs !

Il est nécessaire de faire le deuil de cette relation, d’en accueillir les différentes étapes émotionnelles. Passés l’abattement, la colère et la douleur, viennent progressivement l’apaisement, la reconstruction, avec le pardon. Se pardonner, pardonner à l’autre. Quitter le jugement, et accueillir cette expérience douloureuse comme une expérience parmi d’autres, qui nous aura beaucoup appris. Nous pourrons aussi honorer cette relation, et tout ce qu’elle nous a apporté de joie et de bonheur. Enfin alors, nous faisons l’expérience de la reconstruction de l’estime de soi, de la revalorisation, et de la restauration de la relation que nous entretenons à nous-mêmes. Nous nous acceptons et nous apprenons à mieux nous aimer et nous estimer.

Finalement, nous réalisons que c’est aussi une opportunité pour nous recentrer sur notre vie, faire des choix plus conscients et plus libres ; avoir un nouveau projet de vie. Le meilleur reste à venir !


Avec les enfants…

Les enfants sont les témoins de notre cheminement. Ils apprendront, de notre façon d’aborder un événement douloureux, comment réagir dans leur vie future à semblable situation. Evidemment, une séparation engendre un stress et des émotions importants, une insécurité affective, des peurs.
Les enfants ne doivent jamais devenir les otages de leurs parents, ni leurs confidents, ce n’est pas leur rôle – cela se révélerait dévastateur et traumatisant.

* Les mots clés : communication, présence, écoute et attention, réconfort et tendresse

La communication est un outil essentiel : il faudrait toujours expliquer clairement aux enfants ce qui arrive. A mon sens, il n’est rien de pire que le silence, qui laisse place à toutes les craintes et à une culpabilisation possibles. Il faut bien dire clairement à l’enfant que cette situation n’est pas de « sa faute », mais de la responsabilité de ses parents. Faisons attention à nos mots lorsque nous communiquons : encore une fois, ne pas juger (voire insulter) l’autre parent – cela blesserait d’autant plus l’enfant, et engendrerait une confusion émotionnelle. De même, l’enfant ne doit jamais être un messager entre les parents.

Tout comme nous, notre enfant a besoin de présence, d’écoute active et d’attention. Il a besoin de stabilité, d’être rassuré – autant de fois qu’il le faudra, autant de temps dont il aura besoin. Soyons patients. Encourageons le à s’exprimer. Par les mêmes moyens dont nous pourrions avoir besoin : un thérapeute, un psy, une activité artistique, etc.
Sous prétexte que la situation est douloureuse, il ne s’agira pas pour autant d’être laxiste et de tout laisser passer, ou de combler un vide affectif par des cadeaux, qui ne combleront jamais la demande affective – ce serait un bien mauvais enseignements.

L’enfant aussi fait le deuil de sa famille, de ses parents unis. Et cela prend du temps. Ses parents resteront toujours ses parents, même séparés, et l’aimeront toujours. Mais il s’agit aussi de ne pas entretenir l’espoir d’une réconciliation. Soyons des parents conscients et responsables, pour le bien de nos enfants. Communiquons dans la bienveillance et la non-violence, pour le bien de tous.

Et ne retenons que l’amour…



* Une aide supplémentaire, pour soi ou pour eux : les fleurs de Bach, notamment le complexe « séparation » (Eumadis), le complexe enfant « Ange gardien » (Biofloral). Et en cas de besoin, le « rescue ». Ils existent désormais en version granules.

mardi 21 avril 2015

Chronique IEF: notre mois de mars


Comme chaque mois, avec un peu de retard, je vous présente la chronique relatant toutes nos activités, sorties et découvertes…  

  • Sorties  


Nous avons commencé le mois avec un petit séjour à Bruxelles. Au programme, promenades sur la Grand Place, le Sablon, les Marolles et son marché aux puces. Nous avons aussi visité la fabuleuse exposition Chagall au Musée des Beaux-Arts, ainsi que sa collection permanente (en particulier les peintres flamands, dont la salle Brueghel), et le Musée des Instruments de Musique.


De retour à Paris, nous sommes allés voir un très beau spectacle pour enfants, d’une rare qualité, Mozart l’enchanteur. S’ils organisent une nouvelle tournée, ne les manquez pas !


Nous avons visité le Musée en herbe (l’un des rares musées consacré aux enfants) pour voir l’exposition consacrée à Tintin – décidément ce mois était bien belge…


Au Centre Pompidou, nous avons admiré les collections contemporaines (en attendant le retour des modernes prévu pour mai) toujours assez intrigantes, poétiques, voire parfois absurdes… Après tout, c’est le sens même de l’art contemporain : repousser les limites, encore et toujours. Nous avons eu un coup de cœur pour Cold Wind Sphere de Olafur Eliasson, qu’Imran a photographiée des dizaines de fois, sous tous les angles possibles. Nous avons aussi terminé cette visite par la Galerie des Enfants, qui met en situation les enfants, leur proposant de manipuler des matériaux, de créer, mais aussi de s’interroger sur le sens de ces œuvres.


A la Cité des sciences, nous avons visité Explora, les collections permanentes axées sur des thèmes scientifiques et technologiques : les innovations technologiques, la terre, le cerveau, les gènes, les énergies, les transports, les mathématiques, etc.
Enfin, la Cité des Enfants, lieu consacré aux manipulations et expériences en toute autonomie, permet aux petits de s’amuser dans des espaces très divers, en mettant en pratique les fondements même de l’expérimentation scientifique.


Côté musique, nous avons assisté au concert de Chilly Gonzales à la Philharmonie, pour son nouvel album Chambers, consacré à la musique de chambre. Un magnifique moment ! Je pense qu’il est bon d’emmener ses enfants en concert assez tôt : vivre un concert n’a rien à voir avec le fait d’écouter de la musique chez soi. On fait l’expérience avec tous ses sens, et on en garde un souvenir.

Enfin, comme chaque mois, nous sommes aussi allés au Dôme des Mômes avec les familles non-sco de la région, et régulièrement à la bibliothèque, médiathèque, ludothèque et conservatoire.


  • Ateliers et activités

Le printemps est revenu ! A notre façon, nous avons célébré l’arrivée de cette saison. 



Nous avons donc changé la table des saisons… En toute simplicité pour commencer. Elle se chargera au fil du temps d’éléments récoltés dans la nature ou de créations.
Nous avons pris le temps d’observer les changements qui se produisent dans la nature : le climat qui se réchauffe, l’arrivée des bourgeons, de nouvelles pousses, les mésanges qui reviennent et se nourrissent des restes de boules de graines,…



Mais aussi un atelier jardinage : planter les géraniums dans les jardinières, installé un  carré potager sur le balcon où nous avons planté des pieds de fraisiers, des graines, et des plants d’aromates dont nous raffolons (basilic, ciboulette, coriandre).


- Nous avons aussi poursuivi nos petits ateliers de géométrie, de mathématiques, en toute autonomie et mêlant l’appropriation et le jeu libres.


- Des ateliers puzzles, avec les magnifiques puzzles en bois de Grimm’s ; les puzzles ont de multiples intérêts pédagogiques : observation, mémorisation, mais aussi créativité car ces derniers permettent d’inventer des figures diverses et variées, mêlant des bases de géométrie.


- Des petits ateliers musique, avec nos petits instruments habituels, mais aussi les instruments de la nature.




- Tout au long du mois, nous avons eu une pratique intensive de la photographie.


- Des petits ateliers toupies (avec les merveilleuses toupies Mader), qui permettent de travailler la dextérité, la force, la motricité…

- Fabriqué par Mader aussi, un très joli kaléidoscope, ce jouet optique qui enchante petits et grands depuis le 19ème siècle. L’occasion aussi de comprendre son fonctionnement, jeu de miroirs réfléchissant la lumière à l’infini…


Et côté jeux
- Le Loto des odeurs, qui nous a un peu déçu, et auquel nous avons trouvé des alternatives…  

- Nous avons découvert les jeux Bioviva, les énigmes de la nature, particulièrement bien (éco) conçus.

- Et enfin, le jeu de 7 familles : Autour de l'impressionnisme, créé par de Sylvie de Soye, un très beau support  qui permet aux enfants de se familiariser avec l’art.


  • Livres 


C’est avec une grande joie que j’ai retrouvé Petite abeille, et que j’ai pu faire découvrir à Imran. Tamara Danblon, Petite abeille, 27 titres parus aux Ed. Dupuis.



Nous apprécions particulièrement les ouvrages de Nouchka Cauwet dans la collection « Pour comprendre le monde », que nous connaissions déjà (Compter le monde, Ecrire le monde), mais dont nous ne nous lassons pas. Ce mois-ci, nous avons découvert Parler le monde : la naissance d’une langue et Regarder le Monde : La naissance de la peinture. Des ouvrages de belle qualité, qui serviront plusieurs années durant. Aux Editions Belize.




Inventaire illustré de la mer : « Voici un inventaire illustré qui nous propose de découvrir 100 espèces marines. Des mammifères les plus connus aux poissons les plus étranges en passant par les crustacés, les mollusques et les plantes… » (2011)


Inventaire illustré des oiseaux : « Cet ouvrage nous présente près de 80 spécimens, en les classant selon leur ordre scientifique. Si mésange, rouge-gorge, hirondelle... sont bien connus des enfants, certains oiseaux demeurent plus mystérieux, comme la chouette effraie ou l’albatros,... » (2015)

La Fête de la tomate

Et pour les histoires du soir, nous avons lu et relu les livres de Satomi Ichikawa, que nous aimons beaucoup. Les textes sont simples et beaux, les illustrations délicates. Les histoires ont souvent lieu dans des pays lointains : en Inde pour Shyam et Shankar, en Afrique pour Baobonbon et Ma chèvre Karam-Karam, au Maghreb pour Le Magasin de mon père et Les Voitures de Jibril, dans les Andes pour De la glace aux pommes de terre?, au Japon pour La Fête de la tomate… Tous aux Editions l’Ecole des Loisirs.


Magazines 


Nous avons découvert le nouveau Fanette et Filipin, toujours aussi enchanteur. Des histoires, contes, poèmes, comptines, idées de création, jeux et activités (des œufs de Pâques aux couleurs naturelles). Voir le menu ici.


  • Musique


Nous avons écouté Popin le lutin, des chansons et comptines chantées et mimées dans les jardins d’enfants Steiner-Waldorf. Popin est un lutin : « Chanter donne de la joie et dynamise, allège et colore le quotidien. »
Les Chansons de Popin, par Dominique de Barros



En musique classique, quelques livres-disques : Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête et Debussy, La boîte à joujoux, un conte musical.
Aux Editions Didier Jeunesse.


Une jolie manière de prolonger la magie du film, le livre-CD en raconte l’histoire, contée par Nolwenn Leroy.
Le Chant de la mer, 2014, Ed. Glenat


  • Films


Tomm Moore, le réalisateur irlandais qui avait déjà signé le magistral Brendan et le secret de Kells en 2009 nous revient avec une œuvre aussi enchanteresse : le Chant de la mer, conte rafraîchissant, qui rappelle par bien des aspects les films d’un Miyazaki : omniprésence de la nature, quête de sens et de spiritualité, mystère et profondeur…
Le Chant de la mer, de Tomm Moore, 2014, Studiocanal


Suite à la disparition en mer de son père, Momo et sa mère quittent Tokyo pour l’île de Shio, où elles retrouvent de la famille. Momo emporte avec elle une lettre inachevée écrite par son père : qu’a t-il voulu lui dire ? Les Yokais, anciens dieux destitués - menteurs, voleurs, goinfres et fourbes, entrent dans la vie de Momo. Et bien évidemment, ils vont lui en faire voir de toutes les couleurs !
Lettre à Momo, de Hiroyuki Okiura, 2013, Arte Editions


L’ogre de la Taïga rassemble quatre courts métrages russes qui évoquent les thèmes du mensonge ou de la quête du bonheur : Le chat et la renarde, Les trois chasseurs, La petite Khavroshka, Gare aux loups !
L’ogre de la Taïga, de Konstantin Bronzik, 2013, Les Films du Préau


Dans un autre registre, nous nous sommes penchés sur les films d’animation de l’Ecole de Shanghai : des animations réalisées à partir d’une technique s’inspirant de la peinture traditionnelle du lavis, encre rehaussée de couleurs, ensuite découpée et animée. Il s’agit d’animations tendres, délicates, et au rythme lent et poétique : de véritables œuvres d’art. La boutique des pandas, Malin comme un singe (2010, Arte Editions), Impression de montagne et d'eau et autres histoires (Les Films du Paradoxe, 1981)


L’homme qui plantait des arbres, texte de Jean Giono avec la voix de Philippe Noiret : « Elzéard Bouffier, vieillard solitaire a entrepris, avant la première guerre mondiale, de planter des arbres sur des hauteurs où plus rien ne pousse depuis des décennies. En 30 ans, il fait revivre une forêt. Les animaux et les humains reviennent peupler ces paysages. »

L’homme qui plantait des arbres, de Frédéric Back, 2010, Les Films du Paradoxe

samedi 4 avril 2015

Les jouets naturels (buissonniers)

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On peut les appeler jouets « rustiques » ou encore « buissonniers » : dans tous les cas, il s’agit de jouets créés à l’aide d’outils simples (un petit couteau), de matériaux trouvés dans la nature (cailloux, branches, marrons, plumes,…) ou récupérés (boutons, morceaux de tissus,..) Voilà encore une belle manière de sensibiliser à la nature, à ses cycles et rythmes ; et ainsi d’initier l’enfant à la respecter, à se responsabiliser vis-à-vis d’elle, tout en nourrissant l’émerveillement et le jeu.

Autrefois, les jouets étant rares et coûteux, les enfants les fabriquaient donc eux–mêmes à partir de petits « riens ». La recherche de matériaux, la réalisation, font déjà partie du jeu. Quel plaisir aussi que de réaliser une création personnelle et originale, de mettre à l’œuvre ses ressources d’imagination et de créativité.

  • La recherche des matériaux
Dans la nature, on peut organiser une collecte durant une promenade en forêt par exemple. Cela permet aussi d’aborder des notions sur la flore et la faune en apprenant identifier et à reconnaître les trouvailles : feuilles, branches, coquilles d’escargot, plumes, noix, fleurs à sécher…

On peut aussi, dans une boîte à cet effet, garder toutes sortes de petites choses trouvées, comme des morceaux de tissus, boutons, perles, coquillages, laine, bouts de ficelle…

  • La création
Que peut-on confectionner? Tout ce que l’on veut ! Personnage, animal, instrument de musique, guirlande, bijou, carillon, attrape-soleil, plus ou moins éphémères. Il suffira pour cela de quelques outils simples, comme un petit couteau, ainsi qu’un peu de colle ou de peinture.

  • Quelques idées pour s’inspirer 


Mobile de bois flotté 
Tipis de branches, plumes
Escargots peints
Carillon de bois, plumes, cailloux
Un mobile de fleurs pressées
Ornement féérique 
Libellule
Une famille de personnages féériques
Ornements étoiles de branches
Petits personnages à base de glands
25 jouets nature diy
Des radeaux flottants 


  • Des livres, aussi 


Marc Pouyet, Joueurs de nature : 45 jeux traditionnels en land art. 2010, Editions Plume de Carotte : « Marelles, loterie, dominos, quilles, toupies, échecs, billes... Rappelez-vous, nous y avons tous joué. Grâce à cet ouvrage, nous vous proposons de les fabriquer vous-mêmes... avec des éléments de la nature ! Cette nature qui nous offre une telle variété de matières, de couleurs, et de formes, idéale pour s'amuser et créer ses propres jeux, naturels bien sûr ! »




Christine Armengaud, Jouets de plantes : Histoires et secrets de fabrications. 2015, Editions Plume de Carotte : « Noix, coquelicot, sureau, blé, pomme, chardon, lierre... au fil des balades de «l'école buissonnière», plus de 150 plantes, arbres, légumes et fruits sont utilisés pour fabriquer des jouets au naturel. En quelques minutes, avec ce que leur offre la nature, petits et grands se confectionnent un sifflet, un petit bateau, une fronde, une poupée ou une couronne de fleurs. »




Fiona Danks, Jo Schofield, Mille choses à faire avec un bout de bois. 2013, Ed. Gallimard Jeunesse :  « Enfin un livre d'activités, de jeux et d'idées irrésistibles et inratables ! Avec un, ou des bouts de bois, le cadeau de la nature le plus universel et facile à trouver ! Pour ne plus jamais s'ennuyer, à la campagne, dans le jardin, au bord de la mer, à tous les âges, à toutes les saisons.Tout ce que vous rêviez de savoir faire, facilement : un arc, une cabane, un panier, une couronne de bienvenue...Tout ce que vous n'auriez pas imaginé : une horloge solaire, un mobile naturel, une lanterne...Et aussi des conseils pratiques, un guide d'observation de la nature...Un trésor de petit livre à avoir sur soi lors de toute sortie en famille ! »