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En cette journée de la
non-violence éducative, il est bon de rappeler que la non-violence n’est pas
une alternative philosophique, mais bien une exigence éthique : et
définitivement, l’unique moyen de créer des relations respectueuses,
bienveillantes et responsables.
C’est avant tout un travail sur
soi, une prise de conscience, qui oblige bien souvent à remettre en question
son héritage, et à (se) pardonner. C’est une voie qui permet alors de
s’accueillir, et d’accueillir l’autre sans jugement, dans son intégrité, tel
qu’il est.
Apparaît alors une responsabilité
nouvelle, qui nous fait refuser catégoriquement le cercle habituel et banalisé
de la violence et de l’injustice, sous quelque forme que ce soit. Cette même violence
qui a pour conséquences de mettre en péril la qualité des relations que nous
entretenons avec quiconque et surtout avec nos enfants. Celle-la même, physique
ou psychologique, qui ruine la confiance, qui engendre stress, colère, souffrance, honte, culpabilité... Celle-la même qui apprend à
l’enfant à obéir, à se soumettre, et non à se respecter et se responsabiliser.
La non-violence possède toute une
palette d’outils : la gentillesse, la bienveillance, le dialogue,
l’endurance et la patience, mais aussi la communication non-violente, la
présence et l’écoute active sans jugement, l’empathie, l’accompagnement des
émotions,…
Tant d’outils qui n’aboutiront
pas forcément à la réconciliation et à la paix, car fondamentalement, l’autre
est libre de refuser. D’ailleurs, ce n’est pas tant la paix qui est visée par
la non-violence, mais bien plutôt le respect de soi et de l’autre dans son
intégrité et dans sa liberté.
Et forcément, lorsque nous
entretenons une relation respectueuse et bienveillante, il y a moins de conflits à gérer. D’ailleurs,
les conflits ne sont plus des problèmes, mais des expériences qui nous amènent parfois à trouver des
solutions originales.
C’est ainsi, en nous-mêmes, et au sein de nos
familles, avec nos enfants, que nous pourrons poser les fondations d’une
société de citoyens éclairés et
responsables. Une société bienveillante, confiante, créative, libre,
heureuse, joyeuse… Une société qui n’aurait plus à guérir de son
enfance ; l'enfance qui serait
un formidable terreau d’amour inconditionnel et de joie dans lequel elle serait
enracinée, pour mieux s’élever vers ses rêves.
Merci pour cet article!
RépondreSupprimerMerci à vous :) Bonne journée!
SupprimermErci, je trouve vos mots si justes...Je suis en accord avec cet écrit clair et lucide. C'est une pratique de chaque jour, qui peut s'appliquéer à l'humain de tout âge d'ailleurs. Merci de vos partages qui nous rassemblent autour de valeurs communes, d'idées créatives et créatrices d'actions pour nous et les autres ! ;-)
RépondreSupprimerBonjour Isabelle,
Supprimermerci pour votre commentaire, je suis bien d’accord!
Je suis ravie que le blog vous plaise.
Belle journée à vous!