mardi 21 avril 2015

Chronique IEF: notre mois de mars


Comme chaque mois, avec un peu de retard, je vous présente la chronique relatant toutes nos activités, sorties et découvertes…  

  • Sorties  


Nous avons commencé le mois avec un petit séjour à Bruxelles. Au programme, promenades sur la Grand Place, le Sablon, les Marolles et son marché aux puces. Nous avons aussi visité la fabuleuse exposition Chagall au Musée des Beaux-Arts, ainsi que sa collection permanente (en particulier les peintres flamands, dont la salle Brueghel), et le Musée des Instruments de Musique.


De retour à Paris, nous sommes allés voir un très beau spectacle pour enfants, d’une rare qualité, Mozart l’enchanteur. S’ils organisent une nouvelle tournée, ne les manquez pas !


Nous avons visité le Musée en herbe (l’un des rares musées consacré aux enfants) pour voir l’exposition consacrée à Tintin – décidément ce mois était bien belge…


Au Centre Pompidou, nous avons admiré les collections contemporaines (en attendant le retour des modernes prévu pour mai) toujours assez intrigantes, poétiques, voire parfois absurdes… Après tout, c’est le sens même de l’art contemporain : repousser les limites, encore et toujours. Nous avons eu un coup de cœur pour Cold Wind Sphere de Olafur Eliasson, qu’Imran a photographiée des dizaines de fois, sous tous les angles possibles. Nous avons aussi terminé cette visite par la Galerie des Enfants, qui met en situation les enfants, leur proposant de manipuler des matériaux, de créer, mais aussi de s’interroger sur le sens de ces œuvres.


A la Cité des sciences, nous avons visité Explora, les collections permanentes axées sur des thèmes scientifiques et technologiques : les innovations technologiques, la terre, le cerveau, les gènes, les énergies, les transports, les mathématiques, etc.
Enfin, la Cité des Enfants, lieu consacré aux manipulations et expériences en toute autonomie, permet aux petits de s’amuser dans des espaces très divers, en mettant en pratique les fondements même de l’expérimentation scientifique.


Côté musique, nous avons assisté au concert de Chilly Gonzales à la Philharmonie, pour son nouvel album Chambers, consacré à la musique de chambre. Un magnifique moment ! Je pense qu’il est bon d’emmener ses enfants en concert assez tôt : vivre un concert n’a rien à voir avec le fait d’écouter de la musique chez soi. On fait l’expérience avec tous ses sens, et on en garde un souvenir.

Enfin, comme chaque mois, nous sommes aussi allés au Dôme des Mômes avec les familles non-sco de la région, et régulièrement à la bibliothèque, médiathèque, ludothèque et conservatoire.


  • Ateliers et activités

Le printemps est revenu ! A notre façon, nous avons célébré l’arrivée de cette saison. 



Nous avons donc changé la table des saisons… En toute simplicité pour commencer. Elle se chargera au fil du temps d’éléments récoltés dans la nature ou de créations.
Nous avons pris le temps d’observer les changements qui se produisent dans la nature : le climat qui se réchauffe, l’arrivée des bourgeons, de nouvelles pousses, les mésanges qui reviennent et se nourrissent des restes de boules de graines,…



Mais aussi un atelier jardinage : planter les géraniums dans les jardinières, installé un  carré potager sur le balcon où nous avons planté des pieds de fraisiers, des graines, et des plants d’aromates dont nous raffolons (basilic, ciboulette, coriandre).


- Nous avons aussi poursuivi nos petits ateliers de géométrie, de mathématiques, en toute autonomie et mêlant l’appropriation et le jeu libres.


- Des ateliers puzzles, avec les magnifiques puzzles en bois de Grimm’s ; les puzzles ont de multiples intérêts pédagogiques : observation, mémorisation, mais aussi créativité car ces derniers permettent d’inventer des figures diverses et variées, mêlant des bases de géométrie.


- Des petits ateliers musique, avec nos petits instruments habituels, mais aussi les instruments de la nature.




- Tout au long du mois, nous avons eu une pratique intensive de la photographie.


- Des petits ateliers toupies (avec les merveilleuses toupies Mader), qui permettent de travailler la dextérité, la force, la motricité…

- Fabriqué par Mader aussi, un très joli kaléidoscope, ce jouet optique qui enchante petits et grands depuis le 19ème siècle. L’occasion aussi de comprendre son fonctionnement, jeu de miroirs réfléchissant la lumière à l’infini…


Et côté jeux
- Le Loto des odeurs, qui nous a un peu déçu, et auquel nous avons trouvé des alternatives…  

- Nous avons découvert les jeux Bioviva, les énigmes de la nature, particulièrement bien (éco) conçus.

- Et enfin, le jeu de 7 familles : Autour de l'impressionnisme, créé par de Sylvie de Soye, un très beau support  qui permet aux enfants de se familiariser avec l’art.


  • Livres 


C’est avec une grande joie que j’ai retrouvé Petite abeille, et que j’ai pu faire découvrir à Imran. Tamara Danblon, Petite abeille, 27 titres parus aux Ed. Dupuis.



Nous apprécions particulièrement les ouvrages de Nouchka Cauwet dans la collection « Pour comprendre le monde », que nous connaissions déjà (Compter le monde, Ecrire le monde), mais dont nous ne nous lassons pas. Ce mois-ci, nous avons découvert Parler le monde : la naissance d’une langue et Regarder le Monde : La naissance de la peinture. Des ouvrages de belle qualité, qui serviront plusieurs années durant. Aux Editions Belize.




Inventaire illustré de la mer : « Voici un inventaire illustré qui nous propose de découvrir 100 espèces marines. Des mammifères les plus connus aux poissons les plus étranges en passant par les crustacés, les mollusques et les plantes… » (2011)


Inventaire illustré des oiseaux : « Cet ouvrage nous présente près de 80 spécimens, en les classant selon leur ordre scientifique. Si mésange, rouge-gorge, hirondelle... sont bien connus des enfants, certains oiseaux demeurent plus mystérieux, comme la chouette effraie ou l’albatros,... » (2015)

La Fête de la tomate

Et pour les histoires du soir, nous avons lu et relu les livres de Satomi Ichikawa, que nous aimons beaucoup. Les textes sont simples et beaux, les illustrations délicates. Les histoires ont souvent lieu dans des pays lointains : en Inde pour Shyam et Shankar, en Afrique pour Baobonbon et Ma chèvre Karam-Karam, au Maghreb pour Le Magasin de mon père et Les Voitures de Jibril, dans les Andes pour De la glace aux pommes de terre?, au Japon pour La Fête de la tomate… Tous aux Editions l’Ecole des Loisirs.


Magazines 


Nous avons découvert le nouveau Fanette et Filipin, toujours aussi enchanteur. Des histoires, contes, poèmes, comptines, idées de création, jeux et activités (des œufs de Pâques aux couleurs naturelles). Voir le menu ici.


  • Musique


Nous avons écouté Popin le lutin, des chansons et comptines chantées et mimées dans les jardins d’enfants Steiner-Waldorf. Popin est un lutin : « Chanter donne de la joie et dynamise, allège et colore le quotidien. »
Les Chansons de Popin, par Dominique de Barros



En musique classique, quelques livres-disques : Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête et Debussy, La boîte à joujoux, un conte musical.
Aux Editions Didier Jeunesse.


Une jolie manière de prolonger la magie du film, le livre-CD en raconte l’histoire, contée par Nolwenn Leroy.
Le Chant de la mer, 2014, Ed. Glenat


  • Films


Tomm Moore, le réalisateur irlandais qui avait déjà signé le magistral Brendan et le secret de Kells en 2009 nous revient avec une œuvre aussi enchanteresse : le Chant de la mer, conte rafraîchissant, qui rappelle par bien des aspects les films d’un Miyazaki : omniprésence de la nature, quête de sens et de spiritualité, mystère et profondeur…
Le Chant de la mer, de Tomm Moore, 2014, Studiocanal


Suite à la disparition en mer de son père, Momo et sa mère quittent Tokyo pour l’île de Shio, où elles retrouvent de la famille. Momo emporte avec elle une lettre inachevée écrite par son père : qu’a t-il voulu lui dire ? Les Yokais, anciens dieux destitués - menteurs, voleurs, goinfres et fourbes, entrent dans la vie de Momo. Et bien évidemment, ils vont lui en faire voir de toutes les couleurs !
Lettre à Momo, de Hiroyuki Okiura, 2013, Arte Editions


L’ogre de la Taïga rassemble quatre courts métrages russes qui évoquent les thèmes du mensonge ou de la quête du bonheur : Le chat et la renarde, Les trois chasseurs, La petite Khavroshka, Gare aux loups !
L’ogre de la Taïga, de Konstantin Bronzik, 2013, Les Films du Préau


Dans un autre registre, nous nous sommes penchés sur les films d’animation de l’Ecole de Shanghai : des animations réalisées à partir d’une technique s’inspirant de la peinture traditionnelle du lavis, encre rehaussée de couleurs, ensuite découpée et animée. Il s’agit d’animations tendres, délicates, et au rythme lent et poétique : de véritables œuvres d’art. La boutique des pandas, Malin comme un singe (2010, Arte Editions), Impression de montagne et d'eau et autres histoires (Les Films du Paradoxe, 1981)


L’homme qui plantait des arbres, texte de Jean Giono avec la voix de Philippe Noiret : « Elzéard Bouffier, vieillard solitaire a entrepris, avant la première guerre mondiale, de planter des arbres sur des hauteurs où plus rien ne pousse depuis des décennies. En 30 ans, il fait revivre une forêt. Les animaux et les humains reviennent peupler ces paysages. »

L’homme qui plantait des arbres, de Frédéric Back, 2010, Les Films du Paradoxe

4 commentaires:

  1. merci pour toutes ces belles idées <3

    RépondreSupprimer
  2. ah, j'attendais impatiemment la chronique IEF du mois de mars! Merci :)
    Comme toujours j'adore les suggestions de livres!

    RépondreSupprimer
  3. Merci pour vos partagés si colorés et ludiques
    c'est un vrai plaisir pour les sens à chaque fois.

    RépondreSupprimer
  4. Merci pour vos commentaires :)
    Je suis décidément en retard sur mon blog... je manque de temps, mais je partagerai bientôt la chronique d’avril ;)
    Belle journée!

    RépondreSupprimer