lundi 30 avril 2012

Le royaume, musique sacrée



Florilège de chants médiévaux (Hildegarde de Bingen, grégorien, troubadour, judéo-espagnols) et de compositions originales. Une voix chaude et ample, qui renouvelle l’art vocal avec une superbe sensibilité.




"En ce XXIème siècle, il peut sembler étrange de trouver son inspiration dans l’Antiquité et dans le Moyen Âge.
 Mais tel fut mon chemin musical : alors que je ne voulais que composer et improviser, je me suis mis à étudier mes lointaines racines, comme si elles détenaient quelque secret. C’est ainsi que j’ai rencontré dès le début Hildegarde de Bingen, le chant grégorien et le chant judéo-espagnol. Ces répertoires continuent de nourrir mes propres compositions, dont celles que l’on trouvera dans cet album.
Quant à l’interprétation du répertoire médiéval, je ne cherche jamais à le reconstruire mais à le chanter comme s’il venait d’être composé, aujourd’hui. Le Moyen Âge lui-même, dans toute sa richesse et diversité, m’a appris que le musicien doit avant tout se sentir libre, pourvu qu’il serve un but élevé.

"

1- Basileia (Le Royaume, The Kingdom)   05:01

2- La Morenica   02:50

3- Efforcier m'estuet ma voiz   05:04

4- La Litanie de Loreto   05:5

5- Salve Regina   03:57

6- La Rosa enflorece   03:24

7- Caritas abundat   03:51

8- Mater Vitae   04:20

9- Magdalena degna da laudare   04:46

10- O Virga ac Diadema   03:55

11- Kyrie du Xème siècle   03:37

12- In Memory   03:09 




Spécialiste des musiques médiévales et de la Méditerranée, Catherine Braslavsky a également étudié le chant carnatique de l'Inde, le chant harmonique et les musiques antiques. Elle a enregistré sept albums dont Chartres, le chemin de l'âme et Hildegard von Bingen, le Mariage du Ciel et de la Terre sortis également chez Jade. Elle a créé plusieurs spectacles avec Joseph Rowe, dont les derniers, Femmes et Déesses, Le chant du Graal, et De Jérusalem à Cordoue. Elle dirige plusieurs formations et enseigne le chant naturel en France et à l'étranger.



"Le chant est une quête qui implique tout en moi. J’aime la grande simplicité autant que l’extrême complexité, la mélopée aérienne et la fougue syncopée, mais surtout au-delà de la forme, je cherche à me dépasser et à partager mon chant."

Catherine Braslavsky, Le Royaume. Ed. Jade Music. 17,50€

dimanche 29 avril 2012

Se responsabiliser, s'aimer (citation)


C’est parce que nous sommes si desséchés nous-mêmes, si vides et sans amour que nous avons permis aux gouvernements de s’emparer de l’éducation de nos enfants et de la direction de nos vies.

Jiddu Krishnamurti


samedi 28 avril 2012

Le maître ignorant (livre)



En 1818, Joseph Jacotot, révolutionnaire exilé et lecteur de littérature française à l'université de Louvain, commença à semer la panique dans l'Europe savante. Non content d'avoir appris le français à des étudiants flamands sans leur donner aucune leçon, il se mit à enseigner ce qu'il ignorait et à proclamer le mot d'ordre de l'émancipation intellectuelle : tous les hommes ont une égale intelligence. Il ne s'agit pas de pédagogie amusante, mais de philosophie et de politique. Jacques Rancière offre, à travers la biographie de ce personnage étonnant, une réflexion philosophique originale sur l'éducation. La grande leçon de Jacotot est que l'instruction est comme la liberté elle ne se donne pas, elle se prend.

Biographie de l'auteur
Professeur émérite au département de philosophie de l'université de Paris VIII, Jacques Rancière est notamment l'auteur de la Nuit des prolétaires (1981), la Mésentente. Politique et philosophie (1995), Aux bords du politique (1998) et le Partage sensible. Esthétique et politique (2000).

Jacques Rancière, Le maître ignorant : Cinq leçons sur l'émancipation intellectuelle. 2004. Ed. 10x18. 7,50€


vendredi 27 avril 2012

Invitation au plus beau des voyages (docu)


En images, nous suivons le développement de l’enfant, étape par étape, durant les trois premières années de sa vie.
Dans ce film, Nicole BAR, thérapeute, fondatrice de “l’Ecole du Soin”, montre comment accueillir l’enfant sans violence et comment fonder une éducation qui lui permette, adulte, de parvenir à la conscience de sa liberté.
Invitation au plus beau des voyages. Un film de Nicole Bar et de Bernard Bonnamour. 1h50
En location (4,90€) et en vente (19€) sur le site Filmsdocumentaires.


jeudi 26 avril 2012

Fondation d'une éducation avec l'âme


Fondation d’une éducation avec l’âme, proposition de Thierry Vissac


La proposition en résumé : L’auto-accompagnement, dans cette proposition, désigne la capacité naturelle, pour peu qu’elle soit enseignée et développée assez tôt, à « reconnaître » en soi ce qui s’anime, à le verbaliser, à en prendre la responsabilité et à le laisser se dissoudre. J’ai, depuis quelques années, à l’attention des personnes qui viennent à mes conférences, résumé cette capacité par l’expression « être avec .

« Etre avec » signifie que l’on est conscient de ce qui nous traverse à un moment donné, qu’il s’agisse d’une colère autant que d’une joie, et que ce ressenti immédiat ne soit pas perdu de vue dans les actions que l’on entreprend. Nous sommes en effet habitués à agir à partir d’impulsions qui ne sont pas toujours très claires. Nous « réagissons » plutôt que nous « agissons ». L’aggravation des conflits est en grande partie due à cette impulsivité qui tente de se résoudre « vers l’extérieur de soi » (en s’attaquant à un « ennemi », la cause désignée de notre malaise ou souffrance) plutôt qu’en prenant la responsabilité de sa propre réaction (retour vers soi) et à en reconnaître les causes. « Etre avec » ne signifie en aucun cas « analyser » mais «accompagner le ressenti » le temps de son passage afin de lui permettre de se dissoudre naturellement par la décrispation que produit ce « retour ».

Une lacune importante
 Cette approche est absente de notre système éducatif et des approches de santé concernant les enfants. Il faut que l’enfant soit en difficulté scolaire pour qu’une approche thérapeutique soit envisagée. Mais l’enfant est alors perçu comme problématique et différent des autres. Or, il est évident que si certains enfants sont capables, par des artifices ou un mimétisme que notre société nous enseigne involontairement, de donner le change, tous sont dans le « même moule » et que les difficultés des adultes en rapport avec leur vie intérieure, et les conséquences dans tous les domaines de la vie, trouvent leur origine dans cette lacune importante de notre éducation. La « connaissance de soi » préconisée par les anciens philosophes est toujours lettre morte.

L’auto-accompagnement 
Je ne prétends pas avoir une méthode « clé en main » à proposer. Je suggère qu’un débat s’ouvre sur cette question importante auquel je souhaiterais apporter mon expérience de ces dernières années, ainsi que le témoignage de personnes qui ont adopté cet auto-accompagnement dans leur vie quotidienne. Un bénéfice connexe de cette approche est de permettre à toute personne de développer une autonomie qui fait défaut à la grande majorité des personnes qui s’engagent dans des démarches spirituelles ou thérapeutiques modernes. La tendance à chercher un soutien extérieur (modèle, maître spirituel, thérapeute) prend fréquemment le pas sur la recherche d’une certaine autonomie.

L’auto-accompagnement est une forme de révolution pour beaucoup d’individus aujourd’hui et demandera une explication, une mise en perspective et un accompagnement préalables, mais rapidement, la simplicité de cette approche, surtout si elle est généralisée, devrait contribuer à l’amélioration de la qualité de vie de nos concitoyens. Les effets de cette approche pourront alors se faire sentir dans plusieurs domaines de notre société.

Le laboratoire de l'éducation
En septembre 2011, un « Laboratoire de l'Éducation » se met en place, constitué de personnalités compétentes et expérimentées - et surtout volontaires - pour restaurer la part manquante de l'éducation de l'être humain dans le système éducatif. En Février 2012, la première lettre d'information rédigée par les participants du laboratoire est publiée. 

mercredi 25 avril 2012

Le sens du sport et des activités physiques


Redonner toute sa place au sport et aux pratiques corporelles 
pour se découvrir et découvrir l'autre et le vivre ensemble


L’emballement médiatique autour de sa facette spectaculaire tend à gommer la complexité du sport. L'idéal d'amélioration des performances individuelles et collectives et donc la recherche par l'effort et la créativité de plus de fraternité et de responsabilité est loin des réalités d’un sport spectacle dans lequel ne comptent plus pour les entreprises, les clubs, les collectivité locales et l'État que le prestige, la communication et le gain financier.

Plus grave encore, la machine à produire du rêve et de l’identification s’emballe et risque de faire des dégâts auprès d’une jeunesse en mal de repères. En particulier les abus dans le sport d’élite (inflation des salaires, irrespect, intolérance, tricherie, dopage) mettent en péril l'apport irremplaçable du sport, en diffusent des valeurs de réussite à tout prix, de compétition généralisée, de nombrilisme...

Pourtant, le sport n'est pas seulement affaire des champions ; les pratiques corporelles et sportives se sont aujourd’hui largement diversifiées et les pratiques physiques récréatives dépassent les clivages d’âge, de condition sociale ou d’origine. Progressivement, certes sous des formes différentes, elles pénètrent le quotidien de la quasi-totalité de la population. Par ailleurs de nombreux militants de l’éducation par le sport se battent au quotidien pour préserver cet outil éducatif de premier ordre. Dans certaines conditions, les pratiques sportives sont des lieux de transmission de messages de solidarité, de citoyenneté, de respect de l’environnement, tout en développant la connaissance de son corps et en permettant de meilleurs équilibres entre corps et esprit.

Refusant toute instrumentalisation du sport, il convient donc de (re)questionner son rôle dans la société en prenant en compte les évolutions récentes et en approfondissant les significations données aux pratiques sportives. Que voulons-nous faire de notre investissement dans les pratiques corporelles et sportives ? Quel rôle social veut-on donner au sport ? Le temps est venu de mettre en avant le corps et le sport dans l’éducation, dans les loisirs, dans la société. Ceci est l'objet d’un pacte civique du sport qui repose sur des engagements et des procédures pour atteindre ses objectifs.

Des objectifs porteurs de sens

Les pratiques physiques étant occasion de se découvrir et de découvrir l'autre dans sa diversité, chaque pratiquant doit chercher à mieux se connaître pour progresser dans ses activités physiques et sportives et chaque éducateur sportif doit accompagner les pratiquants pour qu'il découvre comment s'épanouir à la fois personnellement et collectivement.

Le sport étant une occasion de découvrir des règles du vivre ensemble, l'ensemble des acteurs du système sportif doivent veiller à l'apprentissage de ces règles et à leur respect.

La question du sens du sport ne pouvant être résolue qu'avec les organisations concernées, chaque club, chaque association, chaque collectif informel doit débattre du projet poursuivi.

Source : fiche pédagogique redonner toute sa place au sport et aux pratiques corporelles pour se découvrir et découvrir l'autre et le vivre ensemble > Vers une Société Educative > Le Pacte civique 

mardi 24 avril 2012

Jeu d'écoute en pleine conscience : exercice (video)


http://www.yogainmyschool.com presents a mindful listening game which promotes conscious awareness of sounds, improves listening skills and is ideal for the Easter season. Using a variety of commonly found items inside plastic Easter eggs students play with sound, finding the matching egg which 'sounds right.' This game encourages children to listen attentively and effectively in order to discern subtle variations in sounds.


Voir la chaîne Yoga in my school sur Youtube

Les spaghetti, activité en pleine conscience pour les enfants


http://www.yogainmyschool.com presents an object lesson using spaghetti, a favourite food for most kids, to demonstrate the difference between what the body feels like when stressed and worried and what it feels like when relaxed and calm.

dimanche 22 avril 2012

Los Incas, Salvados del olvido (musique)



Musique sud-américaine traditionnelle et méditative. 



Après La Porte du silence, Un Instant d'éternité et La Plume de l'œuf, Le Souffle d'Or publie Salvados del olvido (sauvés de l’oubli) double CD de Los Incas. 


A Saragosse, en avril 2006, Los Incas ont fêté leur cinquantième anniversaire. Ce fut leur dernier concert. Jorge Milchberg souffla ses 80 bougies. De l’ensemble Los Incas, il a écrit l’histoire ; il en est l’âme et la mémoire. Ce double CD résume tout son art : celui du compositeur et celui du soliste.

Elle est là, la mémoire de cette créativité qui, durant cinquante ans, a permis à Los Incas de faire rayonner la musique de tout un continent. Elle conserve la trace des rencontres entre ces musiciens de pays différents partageant la même nostalgie.
Chaque thème est lié au souvenir d’un événement, d’un lieu, d’un être, d’un sentiment, que la musique fait vivre au présent. Ils constituent la trame de ce groupe musical légendaire qu’il est délectable d’écouter encore et encore…

Les morceaux du CD 1 contiennent le célèbre titre EL CONDOR PASA.

Le 2e CD est un enregistrement réalisé par Jorge Milchberg seul au charango.
Il en joue à la manière du luth, en pinçant les cordes, et c’est donc un enregistrement tout à fait unique. Le timbre du charango se prête volontiers à l’introspection, au voyage intérieur et à des séances de soins de bien-être comme les massages. Il crée une ambiance douce et délicate, un brin nostalgique. Les compositions de ce CD proviennent de tous les continents, et sont des compositions de Jorge MILCHBERG.

Los Incas, Salvados del olvido, Ed. le Souffle d’Or. 23€

samedi 21 avril 2012

Le trésor oublié de l'arc-en-ciel (bd)



Voici l'histoire d'un jeune garçon qui vit une vie tranquille, chez ses parents, dans notre société occidentale. Sancha se pose beaucoup de questions et ne se sent pas toujours en accord avec le monde. Un jour, il arrive dans un univers parallèle avec des personnages étranges qui lui proposent une grande aventure : retrouver un trésor oublié ! Le trésor de l'arc-en-ciel. 

Accompagné et guidé, il va découvrir une autre facette du monde qui l’entoure. Il va apprendre et comprendre certaines lois de l’univers et des êtres humains. Chaque couleur de l’arc-en-ciel lui apportera une clé pour trouver le fameux trésor. Par le récit et l’image, il s’agit de faire connaître certaines lois de l'univers et le fonctionnement des êtres humains, pour les amener à un mieux-être dans leur vie. 

Rendre accessible des notions et permettre d'aborder des lois fondamentales et des clés qui, en général, sont enseignées dans des séminaires très coûteux et réservés à un public averti. Amener un mieux-être. Pouvoir expérimenter cela dans sa vie de tous les jours. Voir la vie avec un autre regard. Aquarelles, gouaches, encre, pastel, écoline, etc., technique et style changent en fonction des mondes abordés. M

Martine Dussart est d’origine belge, pays de la BD. Elle anime des activités, artistiques notamment, pour adultes et enfants depuis des années et a créé un centre en Belgique. Son travail est imprégné de son expérience et des attentes qu’elle a constatées chez son public. 
Son but : que chacun soit « Artiste de SA vie » pour qu'elle devienne « Facile, simple, joyeuse et magique ». 

Martine Dussart, Le trésor oublié de l'arc-en-ciel. Ed. Viamédias. 14€ le tome.
Tome 1 à 5 déjà parus, tome 6 à paraître. 

vendredi 20 avril 2012

EJE, Les Enfants, le Jeu, l'Education



Les Enfants, le Jeu et l’Education (EJE) est une association qui se fonde sur le respect des droits de l’homme et plus particulièrement des droits de l’enfant. Profondément convaincu que chaque enfant de cette planète sans exception a le droit de grandir en toute dignité, EJE s’est donné pour mission de faire grandir les enfants de Palestine en humanité.
L’éducation par le jeu est l’axe central choisi par EJE pour la mise en oeuvre de son projet.

Chaque année, EJE détaille ou adapte son projet éducatif selon les besoins liés à l’évolution des réalités du terrain - par la politique d’occupation des territoires palestiniens, et par les nouvelles problématiques de société.

Chaque enfant est une personne unique

EJE considère chaque enfant comme une personne à part entière, respectée dans son propre développement. Aucun enfant ne vit un quotidien quelconque, anodin ou anonyme; chacun mérite d’être considéré comme un être digne de ce qu’il est, de ce qu’il devient. Chacun est appelé à être révélé dans sa vocation personnelle, à développer sa créativité, à donner le meilleur de lui-même. EJE éduque à l’éveil et au respect de la conscience, celle de soi et celle des autres.  Parce que chacun, chacune, quel que soit son âge, est unique.

Des repères pour se construire à son propre rythme

 Pour EJE, l’éducation se fait sans esprit de compétition, sans jugement ni notation, dans un univers ludique. Pour grandir, à chacun son rythme, parce qu’à chacun son caractère, son intelligence, sa santé, ses capacités, ses difficultés, ses compétences et ses centres d’intérêt.

 Parce que le développement de soi ne s’obtient que dans la confiance, le regard bienveillant des animateurs et animatrices, posé sur chaque enfant, constitue un cadre éducatif sécurisant, qui éveille à l’autonomie et à la responsabilité en proposant des références et des repères et en transmettant des valeurs, comme le respect, la tolérance, l’esprit d’équipe. Le rôle des animateurs auprès des enfants est de leur permettre d’acquérir la confiance nécessaire pour affirmer leur personnalité, et plus grands, construire leur projet de vie.

Filles et garçons sans discrimination

La richesse de l’humanité s’enracine dans l’accueil de la différence garçons-filles, hommes-femmes: notre projet éducatif respecte l’identité de chacun, enfants, ou adultes, et favorise l’estime mutuelle. Dans le champ de l’éducation, EJE fait le choix d’une mixité fondée sur l’égalité. La pédagogie utilisée tient compte des différences entre les garçons et les filles, notamment par le respect des étapes de maturité, des centres d’intérêt, et des modes de fonctionnement de chacun. Les différences sont des leviers éducatifs, et sans être gommées, elles se transforment en atouts.
Promouvoir les potentialités de chaque enfant, fille ou garçon, afin de préparer son avenir sans discrimination, voilà une des missions d’EJE.

L’ouverture des communautés

 EJE propose des lieux d’apprentissage de la vie en société: en laissant à chacun sa place, ils offrent de vivre avec les autres. Ce sont des lieux de construction personnelle car la personne ne se construit pas sans le rapport à l’autre. Ouverts à tous, sans distinction de culture, de croyance ou d’origine sociale, ils sont communautés ouvertes pour la promotion de l’ouverture des communautés. Les centres permettent aux enfants d’apprendre la vie ensemble de façon démocratique: chacun est consulté, invité à prendre la parole, à exprimer son point de vue dans le respect de celui des autres. C’est un des piliers pour une société plus juste et plus démocratique, pour améliorer le quotidien dans le contexte plus général de non-droit que vivent les Palestiniens sous occupation.

Une vision universelle

EJE adhère à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et plus particulièrement à la Convention des Droits de l’Enfant de 1989, croit en leur dimension universelle, et oeuvre pour leur défense. Plus que des activités de loisirs, EJE propose le jeu comme vecteur d’un engagement porteur de sens. Devenir responsable et agir avec des adultes et des professionnels pour nos enfants, c’est choisir personnellement dans quel monde on souhaite vivre. Nous invitons les jeunes à devenir des citoyens du monde, solidaires et responsables, convaincus que ce monde change et peut être changé, qu’il peut devenir plus juste, plus fraternel, moins violent et moins générateur d’exclusions. En toute indépendance politique, nous choisissons des actions concrètes pour bâtir l’avenir ensemble.

jeudi 19 avril 2012

Les enfants, le Jeu et l'Education (video)


L'association palestinienne « Les Enfants, le Jeu et l'Education », créée en pleine seconde intifada, se donne pour objectif de faire grandir les enfants en humanité. En intervenant en Cisjordanie et à Gaza à travers 10 centres d'animation, EJE se place au coeur des préoccupations des enfants réfugiés de Palestine. Par les nombreuses activités proposées, EJE favorise le développement personnel de chaque enfant et son devenir en tant que citoyen autonome, responsable et artisan de paix.
Plus sur le site web: ejepal.org

mercredi 18 avril 2012

Les cartes de l'enfant intérieur



Une odyssée au coeur des contes de fées, des mythes et de la nature

Ce joli coffret contient un livre de 240 pages et un jeu de 78 cartes. Chaque carte correspond à un conte mythologique et à une lame du tarot, dont la symbolique est donnée dans le livre. Divers tirages possibles, dont certains avec les enfants.



Comme dans le tarot traditionnel, le jeu comporte 78 cartes, dont 22 arcanes. Toutefois, les auteurs ont introduit des éléments bien spécifiques : la magie des contes de fées et des règnes invisibles de la nature.



Les Cartes de l’enfant intérieur introduisent le langage de la conscience des images et, à partir de ce puits de nourriture, une voix intérieure, depuis longtemps perdue, va se faire entendre à nouveau. 

A travers le tirage des cartes, vous allez vous aventurer dans un voyage de connaissance intérieure. Il s'agit de retrouver son coeur d'enfant, de libérer l'enfant blessé en soi, de renouer avec notre essence intime et retrouver la voie de l'amour inconditionnel, afin d'avancer vers la maturité et la sagesse.



La qualité essentielle des Cartes de l'enfant intérieur réside dans leur capacité à toucher et faire résonner les cordes de la mémoire émotionnelle et de la vie psychique, enfouies depuis longtemps dans des contes pour enfants que nous avons fini par oublier. 
A chaque carte son histoire. Au fil des cartes, nous plongeons dans des récits archétypaux qui nous conduisent à découvrir les trésors de notre propre âme.

L'enseignement véhiculé dans le mythe fertilise notre âme et stimule notre force intérieure.
Les merveilleuses illustrations des cartes, réalisées par Christopher Guiffoil, la qualité des motifs et les couleurs chaudes et vives, contribuent à créer une très belle atmosphère, propice à cette exploration.



C’est un outil et aussi un jeu pour les parents, les éducateurs, les familles. 
Une belle manière de raconter des histoires !



Isha et Marl Lerner, Les cartes de l’enfant intérieur. Ed. le Souffle d’Or. 35€

Disponible auprès des Editions du Souffle d'Or.


mardi 17 avril 2012

L'enfant intérieur, enfant soleil



« C'est un enfant qui prend le jour pour en faire sa cabane de feuillage. Il arrive à l'horizon de la mémoire sans aucun bruit sans aucune page. Il n'a rien à nous dire. Il est la Présence même. Il éclate de tous les rires de la terre. C'est un enfant pareil à la mer et pourtant c'est un enfant soleil. Il fait chanter toutes les colombes. Il adoucit les serpents du rouge vif. Il boit la rage et donne le rêve. Un jour nous le rencontrerons. Entre deux portes coquille de l'instant Il arrêtera notre visage. Il prolongera notre regard dans la surprise du torrent. Nous prendrons le temps du partage. C'est un enfant qui arrondit l'espoir pour le faire rouler et bleuir le monde. Il est la femme et il est l'homme entrelacés. Hélice de toute vie. Avec lui nous devenons plus humains. Avec lui fulgurante l'existence est royauté. »

René Barbier, à propos de l’enfant intérieur 

lundi 16 avril 2012

Belfedar, jeu coopératif


Apprendre à coopérer en s'amusant ! 
Prévenir la violence et gérer les conflits autrement ...

Belfedar est un jeu coopératif permettant de développer des habiletés sociales utiles pour prévenir la violence et gérer positivement les conflits, à travers des exercices ayant pour but de : mieux se connaître et mieux connaître les autres, développer l’estime de soi, favoriser l’expression créative, l’expression et la gestion des émotions, l'écoute, la coopération, … 

Les 250 défis proposés sont actifs et interactifs : mimes, dessins, jeux passant par la parole, l'écriture, le mouvement, le chant, … En plus de l'amusement que cette diversité apporte, ce jeu est l'occasion pour chacun d'exercer ses talents propres afin que les ressources des joueurs se complètent pour réussir les défis.

Sortez au plus vite de la forteresse de la maléfique sorcière Belfedar, mais ne laissez aucune porte close car le piège se refermerait sur vous et vous seriez maudits pour l'éternité ! Gare aux fioles de sortilèges, aux pièges et aux portes qui se referment d'un seul coup ! C'est ensemble que vous avez pénétré dans la forteresse et c'est ensemble qu'il faudra en sortir ... ou y croupir. Si un seul d'entre vous ne peut gagner la sortie ou qu'une des portes reste fermée, toute votre troupe se verra emprisonnée à jamais et condamnée à amuser les vieux jours de Belfedar. Parviendrez-vous à ouvrir chaque porte avant qu'il ne soit trop tard ? Arriverez-vous à quitter les murs de la forteresse ? Pourrez-vous rejoindre le Royaume merveilleux d'Uménia ? Rien n'est moins sûr ! 

Belfedar, un jeu créé par l’Universite de Paix et Christelle Lacour, Ed. Fondation EVENS ; 2011. Durée du jeu : 30 à 60 min. Dès 10 ans. 4 à 8 joueurs. 30€

Disponible auprès de Non-Violence Actualité (NVA)
Le site officiel du jeu: Belfedar 

dimanche 15 avril 2012

L'arc-en-ciel des émotions



Il était une fois une jeune fille qui n’osait jamais dire ses émotions.
A personne, et surtout, surtout pas à ceux qu’elle aimait ! 
Bien sûr, il n’est pas toujours facile de dire ses émotions car des fois cela déborde. Il y a alors des pleurs, des sanglots ou des rires, des fous rires, des sueurs, du chaud et du froid, bref, plein de choses qui se bousculent dans le corps.

Il y a aussi les réactions de l’entourage, qu’elle imaginait:
 « Qu’est ce qu’ils vont penser de moi, qu’est ce qu’ils vont dire ? » Et puis un jour, pour oser parler de ses émotions, il faut déjà les connaître. Vous les connaissez, vous, vos émotions ? 
Essayez déjà de m’en dire trois pour voir…
Bon, la question n’est pas là, puisque je raconte l’histoire de la jeune fille qui ne savait pas dire ses émotions.

Un jour qu’elle rêvait éveillée dans son lit, en regardant le ciel, à imaginer les bonheurs qu’elle pourrait avoir dans sa vie, elle vit au-dessus d’elle un magnifique arc-en-ciel. Mais ce qu’il y avait d’étonnant dans cet arc-en-ciel, c’est qu’il possédait une huitième couleur, la couleur noire. C’est très rare un arc-en-ciel avec huit couleurs. Et soudain, elle comprit. Elle comprit tout, elle sut comme cela le nom des émotions qu’elle avait en elle. Grâce aux couleurs de l’arc en ciel. Elle devina que chaque couleur représentait une ou plusieurs émotions. Chaque couleur devenait un mouvement de son coeur, une direction de ses énergies, un élan des sentiments, une vibration du ventre, ou du dos, un scintillement des yeux….

Le rouge par exemple, le rouge était la couleur de la passion, du baiser.

L’orange celle de l’abandon, de l’offrande, du don de soi.

Le jaune celle de la lumière, du jaillissement, du plaisir. Oui, se laisser emporter, confiante, faible comme un sourire de printemps.

Et le vert ? Le vert c’était la couleur du ventre, du mouvement de la vie en elle. De tout ce qu’elle sentait vrai, véritable en elle !

Le bleu, couleur de la tendresse, des caresses sans fin, de la douceur et aussi de l’espoir.

Le violet, lui, était une couleur plus inquiétante, fermée, sourde. Il y a de la violence dans le violet, de la menace. C’est important de savoir aussi reconnaître cela en soi. Violence que l’on porte, violence que l’on provoque parfois, violence qui arrive par des chemins imprévisibles.

Le noir. Ah ! Cette couleur noire, là, présente dans l’arc-en-ciel. Couleur de la peur, du diable, du diablotin qu’il y avait parfois en elle.

Et puis la couleur blanche, couleur du désir. Du désir infini, multiple, qui renaissait en elle, parfois timide,
 d’autres fois plus direct, plus osant ! Cette couleur-là est précieuse, indispensable, sans elle les autres couleurs n’existeraient pas. Le blanc est une couleur lumière, qui capte toutes les autres et leur donne plus d’existence.

A partir de ce jour-là, la jeune fille, ah! j’oublié de vous dire son nom : Yanou, sut parler de ses émotions, car il lui suffisait d’en rechercher la couleur. Elle regardait le ciel, imginait un arc-en-ciel et cherchait la couleur de l’émotion qui l’habitait.

Bien des années plus tard, elle fut très étonnée d’entendre sa fille lui dire : « Tu sais, Maman, je suis un arc-en-ciel d’émotions, je les ai toutes quand je danse. J’adore danser. La danse, c’est le chant des émotions…
Des fois j’éclate quand toutes mes couleurs, je veux dire mes émotions, se mettent à vivre ensemble. oh ! là là . Je vais éclater un jour ! »
Je ne sais pas si la fille de Yanou éclatera comme elle le craint, ce que je sais, c’est que sa mère avait fait une grande découverte en associant ses émotions aux couleurs de l’arc-en-ciel.

Jacques Salomé, Contes à guérir, Contes à grandir.

samedi 14 avril 2012

Le Centre de Recherche sur le Yoga dans l'Education (RYE)



Le RYE est une association fondée par des éducateurs pour des éducateurs. Depuis sa création en 1978, elle a vu son audience grandir avec une vitalité exceptionnelle.
Né d'un croisement entre le yoga millénaire et l'Education nationale, son existence répond à une demande collective. Dans un enseignement hyper-intellectualisé, il introduit des techniques de bien être qui tiennent compte de l'interdépendance étroite du mental et du corps.

Yoga signifie "union", et c'est une harmonie du physique, des émotions et des aspirations profondes de l'enfant qui est visée. Le but est le bien-être de l'élève et de l'enseignant, mais nous ne perdons pas de vue la qualité de l'apprentissage. Nous pensons que le rejet et la démotivation ne sont pas inéluctables à l'école. Nous sommes au contraire persuadés que le plaisir d'apprendre peut éveiller des énergies considérables, et que l'harmonisation des énergies (à laquelle nous convie le yoga) peut redonner l'enthousiasme et la motivation.

On dit aux enseignants de terminer des programmes de plus en plus chargés, mais on ne fait rien pour développer la mémoire. On dit aux enfants " Faites donc attention ! " mais on ne leur apprend pas à se concentrer. Et ils en ont bien besoin puisqu'ils sont pris dans un réseau d'incitations qui les pousse de toutes parts à se disperser.

Pour favoriser l'attention et la concentration, les enseignants formés aux techniques du RYE introduisent dans leur classe de brèves sessions de yoga adapté au contexte scolaire, soit assis, soit debout entre table et chaise.   Les jeunes peuvent apprendre à se relaxer, à se concentrer, à stimuler leurs énergies lorsqu'ils sont fatigués et à les calmer lorsqu'ils sont énervés. Les exercices s'adaptent à toutes les activités de la vie et à toutes les matières enseignées, de la maternelle à l'université, sans qu'il soit nul besoin pour cela de se référer à une philosophie ou à une croyance.

Des professeurs ont par exemple remarqué qu'une brève séance de relaxation favorise chez les élèves la prise de parole et la relation à l'autre, que les étirements qui redressent le dos encouragent la confiance en soi, que des exercices simples de respiration amènent le calme et une meilleure écoute.

Il est intéressant de noter que ce travail s'appuie sur une actualisation des six premières étapes de "l'Echelle de Patanjali", qui se résume ainsi:

1. Vivre ensemble - La relation aux autres
2. L'hygiène personnelle - Eliminer les toxines et les pensées négatives
3. Opération dos droit - Attention à la posture
4. Bien respirer - Prendre conscience de son souffle
5. Se détendre -  Calmer les émotions
6. Savoir faire attention et se concentrer - Apprendre à apprendre

Le yoga immémorial offre ainsi une possibilité d'ouverture prodigieusement moderne dans le cadre de l'enseignement et de l'éducation.

RYE -  11, Cité de Trévise - 75009 Paris 


vendredi 13 avril 2012

Le yoga à l'école


Entretien avec Micheline Flak
Propos recueillis par Marc Questin
Revue Clés - Retrouver du sens


Le yoga vise avant tout à développer l’attention. Les enseignants rêvaient depuis longtemps de connaître les clefs de la Parole, de pouvoir générer une écoute essentielle et profonde. Ce souhait trouve désormais un début de réalisation grâce à l’entreprise pédagogique du RYE, le Centre de Recherche sur le Yoga dans l’Education. Forte d’une longue et solide expérience de professeur d’anglais et de yoga, Micheline Flak œuvre depuis de nombreuses années à ce que les techniques de yoga, favorisant l’attention et la concentration, soient progressivement introduites dans le cadre du système scolaire. Spécialiste qualifiée des techniques de relaxation profonde, Micheline Flak a organisé depuis 1983 des Forums de Pédagogie. Cette expérience novatrice, positive aussi bien pour les élèves que pour les enseignants, prend ses sources dans les techniques traditionnelles. Dans l’entretien qui suit, elle nous donne son point de vue sur l’apport du yoga à l’éducation. L’introduction des techniques de yoga dans les écoles apporte une contribution subtile et profonde à l’évolution qualitative de l’enseignement.

Nouvelles Clés : Micheline Flak, vous avez fondé le RYE et depuis 1978 vous travaillez sur certaines techniques de yoga dans le cadre de l’Education nationale. Pourriez-vous nous préciser votre objectif ?
Micheline Flak : L’Éducation nationale est assez vaste pour accueillir des formes d’enseignement diversifiées qui peuvent surprendre. Vous avez rappelé très justement que le RYE existe depuis onze ans. Sa date de fondation officielle (loi 1901) date de cette époque, mais bien avant nous avions pris l’habitude de nous réunir régulièrement avec quelques collègues pour réfléchir sur les moyens d’aider les enfants à faire attention. Cela semble tout à fait anodin mais faire acte d’attention est la grande affaire du yoga et des disciplines associées alors qu’en Occident on se contente de répéter" faites attention ! ", " écoutez-moi bien, les enfants ! ", comme s’il était simple d’effectuer cet effort. Or cela exige une éducation. Le développement de la mémoire est une entreprise et le yoga a une très longue expérience des techniques et des moyens à mettre en oeuvre pour rendre le mental actif, et je dirais même pour le rendre réceptif, ce qui est essentiel dans l’apprentissage. On remarque aujourd’hui que les enfants ont des cervelles " comme des passoires ", que ce qui " rentre par une oreille sort par l’autre ". Et on n’a pas fait assez d’études sur les modifications qui surviennent dans le mental lorsqu’on est soumis aux effets du stress. On sait bien, par exemple, que les personnes déprimées ont des pertes de vigilance, d’attention, qu’elles sont plus sujettes aux accidents, du fait de leur inattention. Il s’agit-Ià d’un comportement pathologique. Mais le manque d’attention est un phénomène courant qui touche chacun et particulièrement les jeunes.

N. C. : L’enfant qui pratiquerait certains exercices de yoga pour cultiver son attention développerait donc une certaine protection, un certain détachement vis-à-vis des tentations du monde moderne ?
M.F. : Je le pense. Je fais partie d’une association qui s’occupe de la télévision et de ses effets sur l’esprit des jeunes. Un enfant de douze ans passe plus d’heures devant sa télévision que devant ses leçons et devoirs. C’est bien sûr le contraire d’une assise silencieuse. J’en ai fait l’expérience. Il existe des techniques réparatrices qui peuvent être apprises à l’école ; elles permettent aux enfants de jeter en eux les graines de nouveaux comportements qui les aideront à gérer une manière plus juste d’être et de se divertir.

N. C. : Quelle part faites-vous au corps et de quel oeil vos collègues d’éducation physique regardent-ils votre entreprise ?
M.F. : Cette relation est assez ambiguë. Le yoga est curieusement perçu en Occident. On le conçoit trop souvent sous les effets du seul hatha-yoga. Donc, nous apparaissons souvent aux professeurs d’éducation physique comme des rivaux. Mais pour nous, lorsque nous disons le mot yoga, nous pensons au yoga mental. C’est la forme de yoga en fait qui nous intéresse le plus à l’école, car nous avons affaire à des enfants qui sont limités à un espace très restreint et qui sont assis. Le yoga ne peut se pratiquer qu’entre tables et chaises. Mais on peut s’étirer, apprendre à s’asseoir correctement, à faire une bascule du bassin qui garantisse la santé des lombaires. On peut : apprendre à bailler..., quand on sort d’une interrogation écrite... Les exercices du type respiratoire sont les plus importants. S’y ajoutent égaIement des exercices du type relaxation, dans la position assise. Quant aux étirements, ils représentent 30 ou 40 % du yoga que nous pratiquons en classe.


Le site du RYE - Centre de Recherche sur le Yoga dans l'Enseignement