dimanche 20 mai 2012

Ni fessées ni tapes: éduquons sans violence



Élever des enfants n'est pas facile. Mais aucun métier n'est facile. La différence entre l'exercice d'un métier et la fonction de parent, c'est qu'aucun apprentissage ne vient apporter au parent le minimum des connaissances nécessaires pour qu'il se tire convenablement de sa tâche. Ce parent est pourtant abreuvé, auprès de sa famille, de ses relations ou des médias, de beaucoup de conseils, mais souvent contradictoires, parmi lesquels il a bien du mal à choisir. Et puis il appartient à une culture, il a reçu lui-même un certain type d'éducation dont il est tenté de reproduire spontanément le modèle.

Alors comment se situer par rapport au débat qui oppose actuellement les tenants d'une éducation non violente à ceux qui prônent, sous couvert de lutter contre un certain laxisme parental, une pédagogie dans laquelle la violence physique fait partie du système éducatif : adeptes et opposants de la fessée s'affrontent. Or la plupart des parents sont pleins de bonne volonté et prêts à faire beaucoup de sacrifices pour assurer le meilleur avenir possible à leurs enfants, à condition de recevoir formation et informations fiables.
C'est pour permettre à ces parents et aux éducateurs de se déterminer en toute connaissance de cause sur les choix à faire que l'association "Ni claques ni fessées" a tenté de recueillir les informations scientifiques et historiques sérieuses disponibles sur le sujet. Cela permettra à chacun d'affiner sa propre opinion sur la question, mais aussi de pouvoir exiger, de tous ceux qui entament discussion sur ce thème, qu'ils fournissent les preuves des arguments qu'ils utilisent. Car si une opinion personnelle est toujours respectable en tant que telle, elle ne peut en aucun cas être érigée en principe d'action si elle n'apporte pas la preuve de son exactitude. Ce n'est pas parce qu'une opinion est donnée par une personnalité, si titrée soit-elle, qu'elle a valeur de preuve. Il faut exiger que toute assertion péremptoire donnée par des interlocuteurs soit assortie de justifications.

Socrate, plus de 400 ans avant notre ère, disait déjà :
"il faut que la vertu soit une science,
autrement dit que le jugement de valeur
qui règle la conduite
ne se réduise pas à une opinion reçue
ou à une préférence subjective,
mais qu'il se fonde sur des raisons objectives,
valables pour tous les esprits".

L'association "Ni claques ni fessées", en accord total avec le Conseil de l'Europe, après avoir répertorié les très nombreuses cautions scientifiques de la nocivité des punitions corporelles sur le développement de l'individu, vient proposer une loi qui interdirait l'usage des punitions corporelles. Cela mettrait tous les petits Français à égalité en leur permettant d'être éduqués sans violence ni humiliation. Cette loi ne serait pas punitive mais incitative. Sa promulgation s'accompagnerait de toutes les mesures nécessaires à la formation et au soutien des parents dans l'exercice de leurs fonctions.

La suite sur le site 


Au sommaire:

ARRÊTONS LES FESSÉES



RAPPEL HISTORIQUE



ÉDUQUONS AUTREMENT



Historique de l'association

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire