mardi 31 janvier 2012

Video: Inspirations éducatives


Témoignages enthousiasmant à propos de la déscolarisation, mouvement assez présent en Amérique du Nord. La jeune fille interviewée, Idzie Desmarais, 19 ans (voir son blog I'm unschooled. Yes, I can write) s'exprime en ces termes: "Les "déscolarisés" semblent beaucoup plus conscients d'eux-mêmes. Ils se connaissent eux-mêmes. Ils sont réellement conscients d'eux-mêmes."

Cette vidéo fait partie des webisodes du projet de Mathieu, la Déséducation, qui fait le bilan de l'éducation aujourd'hui au Québec, pour ensuite proposer des solutions à travers la suite, la Rééducation. A visionner de toute urgence...

lundi 30 janvier 2012

Video: Aviram Rozin et l'unschooling


Entretien avec Aviram Rozin, à propos du projet de reforestation Sadhana à Auroville (Inde).

Aviram Rozin parle de sa famille, végétarienne, qui pratique l'école à la maison. Ensemble, il font partie des volontaires qui participent à la reforestation de 70 acres, soit environ 28 hectares, appartenant à la communauté internationale d'Auroville.
Dans la première vidéo, Aviram Rozin aborde le sujet du continuum et sa vision de l'éducation. Dans la seconde, il est question d'alimentation bio et végétarienne.


Voir aussi le réseau Unschoolers Network, auquel participe Aviram Rozin.
 


dimanche 29 janvier 2012

Citation: 13 pas dans la Joie


Nourrie par cet esprit de liberté et d’enthousiasme, je vous propose les treize pas de ma démarche.  Puissiez-vous y trouver ce dont vous avez besoin pour réaliser vos possibles.  Évidemment, comme chaque personne est unique, chaque parcours le sera aussi.  Toutefois, soyez assuré que les cadeaux qui vous attendent tout au long de votre route en valent largement les efforts, puisque l'Univers a la réputation de nous réserver des possibles bien plus grands que ceux que nous pouvons imaginer pour nous-mêmes.  Ne sous-estimons surtout pas l’envergure de sa généreuse étreinte.


1. L’identification

Développez l’écoute requise pour identifier votre possible.
2. La visualisation

Imaginez votre possible dans ses moindres détails.
3. La conscience

Prêtez attention aux pensées et aux émotions que votre possible anime en vous.
4. La conviction

Croyez sans l'ombre d'un doute que votre possible est réalisable.
5. L’acceptation

Acceptez d’être digne de toutes les joies que votre possible vous apportera.
6. Le soin

Cultivez amoureusement votre possible chaque jour.
7. L’action

Faites tous les gestes nécessaires pour concrétiser votre possible.
8. L’engagement

Franchissez avec courage les obstacles venus tester votre foi et la renforcer.
9. La manifestation

Reconnaissez l’appui absolu de l’Univers dans les signes qu’il vous envoie.
10. La persévérance

Persévérez jusqu'au bout de vous-même, jusqu'à la limite de votre possible.
11. La confiance

Une fois que tout a été fait, lâchez la prise et confiez votre possible à l'Univers.
12. La joie 

Poursuivez votre route dans la joie du moment présent, car la suite ne dépend plus de vous.
13. La gratitude

Et quand votre possible se réalise enfin, savourez-le dans l'allégresse et dites merci.

Dominique Allaire
, "Oui tout est possible"
Coach de vie, Québec
 - Son blog : Bye bye bog !
Diffusé sur http://www.chemindevie.net

samedi 28 janvier 2012

Livre: Eveil de la conscience par le corps



Vous connaissez le jeu Jacques-a-dit ? Saviez-vous que ce jeu est idéal pour recharger l'attention des enfants entre deux exercices de concentration ? Ou comment des jeux en apparence basiques, permettent à des enfants comme à des adultes de développer des qualités d'écoute et de concentration ? Joan Sala et Aloka Marti ont mis au point une méthode qui permet aux enfants d'apprendre à se connaître par des exercices et des jeux. Inspirée de plusieurs disciplines, la danse, le hatha yoga, les arts martiaux, le shiatsu, cette approche permet aux enfants d'acquérir confiance en eux-mêmes et coordination, de surmonter leurs peurs et difficultés, et de gérer leurs émotions. Elle est basée sur plusieurs axes : l'attention, la concentration, la relaxation, le souffle et la connaissance du corps. Tous ces exercices sont réalisables en salle ou à l'extérieur, avec ou sans accessoires. Il s'agit d'un instrument de connaissance des liens unissant le mental, les émotions et le corps physique. Pour une intégration harmonieuse de toutes ces dimensions. Guide autant que manuel, vous trouverez dans ce livre l'aboutissement de plusieurs années de recherche à Auroville (Inde).

Joan Sala pratique les thérapies naturelles, le shiatsu, le taoïsme et les arts martiaux. Aloka Marti s'établit à l'Ashram Sri Aurabindo à Pondichéry à 20 ans. Elle y enseigne la danse contemporaine, le hatha yoga et aussi l'espagnol et l'italien. Depuis 2002, Joan et Aloka organisent des ateliers pour enseignants, éducateurs et autres adultes intéressés à la méthode Eveil de la conscience par le corps (ECC), à Auroville, mais également en Europe et aux Etats-Unis.

Commentaires
: 
- Education enfantine, avril 2009 : 
" Ce manuel permet de découvrir et d'approfondir les liens unissant l'espace mental, le corps physique et les émotions. Au carrefour de plusieurs disciplines (danse, yoga, arts martiaux, shiatsu), les auteurs proposent une méthode développant, l'attention, la concentration, la connaissance du corps."
- 

Psychologies magazine, avril 2009 : 
" Voici un vrai programme de développement des capacités sensorielles des enfants, qui nous explique comment leur apprendre
à mieux gérer leur mental et leurs émotions, à coopérer avec autrui, à accepter leurs limites... Réagir à des sons, associer des
odeurs ou explorer la main d'un partenaire, les techniques sont simples et ne demandent pas d'accessoires sophistiqués. En
revanche, la mise en oeuvre des jeux et des exercices est minutieusement décrite, et demande aux parents d'avoir bien intégré 
l'enseignement qui s'y rattache, inspiré par un philosophe indien. De quoi enrichir les animations de centres aérés, les vacances 
en famille, ou même les activités scolaires."

Joan Sala et Aloka Marti. Eveil de la conscience par le corps : Pédagogie et exercices pour des enfants épanouis. 2008. Ed. du Souffle d’Or. 29,90€

vendredi 27 janvier 2012

Livre: musicothérapie et développement de l'enfant


La musique, tant celle qu'on écoute que celle qu'on joue ou qu'on chante, possède des qualités créatives, structurales et émotionnelles qui facilitent la conscience de soi, le développement personnel, le contact, l'interaction, l'expression et la communication. Destiné aux parents ainsi qu'aux professionnels de l'éducation et de la santé, le présent ouvrage est divisé en deux parties. La première traite de l'éveil sonore et musical. L'auteur porte une attention toute spéciale à la place de la musique dans le développement global de l'enfant. Quant à la seconde partie, elle est consacrée à la musicothérapie, on y voit comment l'utilisation judicieuse et structurée de la musique ou d'activités musicales par un professionnel formé en musicothérapie peut restaurer, maintenir ou améliorer le bien-être physique et psychologique de l'enfant.

Guylaine Yaillencourt musicothérapeute, infirmière et présidente de l'Association des musicothérapeutes du Québec.

Guylaine Yaillencourt. Musique, musicothérapie et développement de l’enfant. 2005. Editions de l'Hôpital Sainte-Justine. 9€

jeudi 26 janvier 2012

DVD: L'école qui fait aimer l'école



A l’ère de la gameboy et de la télévision, quel rôle doit avoir l’école ? Peut-elle préserver nos enfants de la violence et du mal vivre adolescent ? « L’école qui fait aimer l’école » est le portrait vivant d’une école Rudolf Steiner. Coup de cœur pour une pédagogie qui parvient à transmettre des valeurs et des connaissances dans le respect de l’individualité de chaque enfant, tout en renforçant sa santé et son sentiment d’appartenance au monde environnant.

En bonus, un entretien de 23 mn avec Jacques Dallé, délégué général de la Fédération des écoles Steiner-Waldorf en Francee dans leurs fondements. C’est à cela que s’emploie cet essai.

L’école qui fait aimer l’école
DVD couleur, Leelou films
Réalisé par Denise Gilliand à l'école Rudolf Steiner de Lausanne
Durée 67 mn
17 €

mardi 24 janvier 2012

Créer une école alternative


Ecole exclusive, contraignante, hiérarchique et compétitive : voici les constats faits par ceux qui ont choisi de créer un lieu d'éducation alternatif. Face à cela, ils souhaitent placer l'enfant au centre du système scolaire et s'adapter à lui en fonction de ses besoins et de ses capacités.

Qu'est-ce qu'un lieu d'éducation alternatif ?

En effet, l'école classique n'est pas adaptée aux véritables enjeux de demain. Les enfants d’aujourd’hui devront faire face à des mutations considérables telles que l'aggravation des taux de chômage, l'insécurité alimentaire, la fin de l'énergie pétrolière, la précarité (voire l'absence) des aides sociales et des retraites, la destruction massive des terres agricoles et des écosystèmes naturels, etc. Pour anticiper sur ces problématiques et offrir de la sécurité aux enfants, il est primordial de leur permettre d'accéder à des compétences qui permettent l'autonomie. L'agroécologie, la valorisation des ressources naturelles, l'artisanat et le travail manuel, l'acquisition de compétences pratiques et techniques visant l'économie des ressources matérielles et énergétiques, « la sobriété heureuse », sont autant de connaissances et savoir-faire essentiels à son éveil et à l'adulte qu'il sera demain, et complémentaires au programme classique.
Aujourd'hui, il existe en France près de 700 écoles se revendiquant des pédagogies dites "nouvelles". Celles-ci sont souvent inspirées des pédagogies Freinet, Montessori et Steiner.

Quel impact sur le territoire ?

Modèle actuelModèle proposé
HierarchieÉquivalence
CompétitionCoopération
Instruction passiveApprendre à apprendre
Décalage entre le rythme naturel de l’enfant et l’organisation de la journéeRespect du rythme de l'enfant
Abscence de travaux manuelsÉquilibre entre travail intellectuel et travail manuel
DépendanceAutonomie et responsabilité








En créant une école alternative, vous :

  • Favorisez la coopération dans la classe en amenant les enfants à s'entraider. Cela crée un environnement où les élèves sont acteurs de leurs apprentissages et apprennent à travailler avec d'autres dans un esprit de solidarité et non de compétitivité.
  • Permettez aux enfants de se responsabiliser dès le plus jeune âge en mettant en place une organisation qui incite les enfants à s'exprimer, créer, partager et cheminer vers leurs propres centres d'intérêts.
  • Equilibrez le travail intellectuel et le travail manuel en proposant aux enfants d'expérimenter ce qu'ils apprennent et de sortir du "tout théorique". En effet, il est essentiel  pour le développement de l’enfant que l’instruction par l’esprit ne soit pas exclusive.
  • Respectez le rythme de l’enfant car dans les écoles alternatives les instituteurs, toujours présents, aident l’enfant à conquérir son autonomie en lui permettant de choisir librement son travail et d’exploiter ses capacités à son rythme.
     

Comment créer une école alternative ?

  1. Déterminez précisément votre projet d’école et notamment la pédagogie que vous souhaitez développer. Il vous faudra vous former à la pédagogie choisie et pourquoi pas visiter d’autres écoles et y faire des stages.
  1. Faites une étude de marché et choisissez un lieu d’implantation où il y a une attente de la part des parents. Renseignez-vous sur les dispositions du maire ou du conseiller municipal chargé de l’éducation à l’égard des écoles indépendantes.
  1. Formez un comité de soutien pour commencer le travail préliminaire dans les domaines de la finance, du droit, de la gestion, etc.
  1. Choisissez la forme juridique de votre école. Il peut s’agir d’une association de loi 1901 ou d’une entreprise.
  1. Faites la déclaration d’ouverture d’école. Celle-ci doit être faite au plus tard quatre  mois avant l’ouverture de l’école. Il faut en informer le Maire, le Procureur de la République et le Préfet. Dès réception du récépissé du maire, prévenez l’Inspection Académique du département. A défaut d’opposition, l’école est ouverte à l’expiration d’un délai d’un mois à compter du dépôt de la déclaration d’ouverture, sans aucune formalité.
  1. Préparez un business plan qui définira précisément la manière dont va fonctionner votre école durant les cinq premières années : nombre de classes, cantine, directeur, nombre d’enseignants, matériels pédagogiques ... etc. Ce business plan vous permettra d’établir un budget précis.
  1. Choisissez le personnel de votre école et surtout, soyez attentif à ce qu’il soit sensible à la pédagogie que vous souhaitez mettre en place. N’hésitez pas à voir avec le personnel le fonctionnement interne. 
  1. Sollicitez des contributions en garantissant le financement initial de votre projet. Il peut s’agir de dons ou de prêts. Au besoin, lancez une campagne de collecte de fonds, de sorte que le développement de votre projet se fasse au même rythme que vos rentrées financières.

Quelles sont les structures qui peuvent vous aider ?

Créer son école

Le site Internet « Créer son école » est une mine d’or en informations juridiques et pratiques pour créer son école. Il propose également un annuaire des écoles indépendantes.

ou

Pédagogie Freinet

Pédagogie Montessori 

Pédagogie Steiner 

Quelques lectures :

  • "Des écoles pas comme les autres", Sophie Chavenas, Édition Horay
  • "Écoles différentes - Des pédagogies pour grandir et apprendre autrement", Catherine Piraud-Rouet, Editions Fabert
  • "Échec scolaire - Des solutions pour se réconcilier avec l'école", Catherine Sanson-Stern, Editions Fabert

Ils l’ont fait !

« La base et le principe de ce projet sont proches de l’idée de Maria Montessori et consistent à développer un environnement propice aux apprentissages de l’enfant. En effet, c’est l’enfant qui va trouver par lui-même la nourriture qui lui est nécessaire pour construire sa personnalité et son savoir.

La ferme, qui fait ici partie intégrante de notre école en tant que support pédagogique, ainsi que le lieu de vie intergénérationnel ne sont que des prolongements de cette idée. Avoir un lieu de vie comme support d’apprentissage, un lieu quotidien d’évolution, enrichit considérablement l’environnement où l’enfant peut trouver de quoi satisfaire ses envies de savoir et nourrir l’énergie naturelle de croissance qui est en lui. Le potentiel de l’enfant peut ainsi se développer d’une manière créative. » Sophie Rabhi, La ferme des enfants, Ardèche

lundi 23 janvier 2012

Les enfants apprennent...


Les enfants apprennent du milieu où ils vivent

"Les enfants qui vivent parmi les critiques 
apprennent à condamner.
Les enfants qui vivent dans un climat d'hostilité
 apprennent à se battre.


Les enfants qui vivent dans la peur
 apprennent à être craintifs.


Les enfants qui vivent dans le ressentiment
 apprennent à se prendre en pitié.


Les enfants qui vivent parmi les moqueries
 apprennent à être timides.


Les enfants qui vivent dans un climat de jalousie
 apprennent ce qu'est l'envie.


Les enfants qui vivent dans la honte 
apprennent à se sentir coupables.



Les enfants qui vivent dans un climat de tolérance 
apprennent à être patients.


Les enfants qui vivent parmi les encouragements
 apprennent à être confiants.


Les enfants qui vivent parmi les compliments
 apprennent à apprécier ce qui les entoure.


Les enfants qui vivent dans la dignité
 apprennent à s'aimer soi-même.


Les enfants qui vivent dans l'harmonie 
apprennent à trouver l'amour dans le monde.


Les enfants qui vivent dans la fierté
 apprennent à se fixer des buts.


Les enfants qui vivent dans le partage 
apprennent à être généreux.


Les enfants qui vivent dans l'honnêteté et l'équité 
apprennent la vérité et la justice.


Les enfants qui vivent dans une atmosphère sécurisante
 apprennent à avoir foi en eux-mêmes et confiance en autrui.


Les enfants qui vivent dans le bonheur
 apprennent que le monde est un endroit où il fait bon vivre.


Les enfants qui vivent dans la sérénité
 apprennent ce qu'est la paix de l'esprit.



Dans quoi vos enfants vivent-ils ?



"

Dorothy L. Nolte
. Children Learn What They Live: Parenting to Inspire Values. 1998. Ed. Workman Publishing.


Dorothy Law Nolte, Ph.D. (1924-2005) était professeur et conférencier sur l'éducation familiale. Elle est l'auteur du poème «Les enfants apprennent ce qu'ils vivent » traduit en 20 langues et utilisé dans le monde entier par parents et éducateurs. Elle est aussi mère de trois enfants, grand-mère de trois enfants, et arrière grand-mère de cinq enfants. 

dimanche 22 janvier 2012

Rapport: L'éducation en Finlande


Un rapport inspirant sur l'éducation en Finlande. 
  
L'éducation en Finlande, les secrets d'une étonnante réussite, "chaque élève est important" 
par Paul Robert, Principal du collège Nelson Mandela de Clarensac (Gard)

Extraits... 

Découvrant peu à peu la profonde originalité du système finlandais, nous en avons tous conçu une véritable admiration et l’envie d’en importer  quelques uns de ses secrets dans nos pays respectifs.

Les clés du succès
A. « Chaque élève est important »

Il semble même que ce soit une fine et profonde analyse des besoins réels de chaque élève qui soit à la base de l’étonnant succès du système patiemment élaboré en 30 ans de réforme dans ce pays. L’idée qu’un élève heureux, épanoui, libre de se développer à son rythme, acquerra plus aisément les savoirs fondamentaux n’a rien là-bas d’une utopie de pédagogue illuminé.

a) Un environnement chaleureux et accueillant
L’élève doit se sentir à l’école « comme chez lui ». Tout hiatus entre l’école et la maison doit être autant que possible gommé. Le cadre de vie est conçu  pour favoriser cette continuité : l’école est un lieu de vie où les espaces de travail sont vastes et où de confortables endroits sont prévus pour le repos. (…)

Un des critères que le lycée de Niinivaara fait entrer dans son auto-évaluation est le sentiment qu’ont les élèves de pouvoir être eux-mêmes en toute circonstance!  De fait on est frappé en circulant dans les établissements par la grande décontraction (y compris vestimentaire) et la liberté de mouvement des élèves qui n’exclut d’ailleurs nullement une surprenante auto-discipline. (…)

b) Des rythmes d’apprentissage adaptés aux enfants
Ce n’est qu’à partir de 7 ans les enfants commencent normalement à apprendre à lire. Auparavant le jardin d’enfant (1 à 6 ans) et l’éducation préscolaire (6 à 7 ans) cherchent avant tout à éveiller les aptitudes des enfants, leur curiosité, leur habileté. Chaque jour est consacré à une discipline (musique, sport, activités manuelle ou artistiques, langue maternelle, maths) mais c’est seulement le matin que les enfants s’y initient, de façon toujours très attractive. L’après-midi est réservé au jeu.  (…)

c) Une détection précoce des handicaps et des troubles de l’apprentissage et des aides ciblées
Afin de pouvoir s’adapter au mieux aux besoins de chaque enfant, les finlandais ont mis en place une détection précoce et systématique des troubles de l’apprentissage et des handicaps divers. Dès le jardin d’enfant, les élèves passent des séries de tests. (…)

d) Un taux d’encadrement élevé
Durant les premières années de l’école obligatoire (« basic education » de 7 à 13 ans), les effectifs ne doivent pas dépasser 25 élèves par classe. (…)
Enfin dès l’école primaire et encore au collège, des assistants d’éducation viennent apporter leur concours au professeur dans sa classe même où il peut prendre en charge des groupes restreints d’élèves ayant besoin d’une aide particulière.  (…)
Les établissement secondaires sont également dotés de conseillers (…) présents à temps plein dans un établissement à raison d’un conseiller pour 200 élèves, ce qui leur permet d’être disponibles pour tous les élèves qui peuvent venir les consulter à la demande pour être guidés dans leurs études et bénéficier aussi d’une écoute attentive et experte en cas de besoin.

e) Des élèves actifs et impliqués 
Le professeur est là comme une ressource parmi d’autres; en classe de finlandais les murs sont couverts de livres; il n’y a pas une salle qui n’ait son rétroprojecteur, son ordinateur, son vidéo projecteur, sa TV et son lecteur de DVD. Tous les moyens pour mettre les élèves en contact avec les connaissances sont bons et l’élève est constamment sollicité pour construire du sens à sa mesure à partir de tout cela. Rien de contraint, rien de pesant. (...) Aussi règne-t-il dans les classes une atmosphère de saine coopération où chacun est à sa place et tient un rôle dans la construction collective du savoir. 

f) Une liberté de choix encadrée
Un des traits les plus connus du système finlandais est la grande liberté de choix laissée aux élèves pour organiser leur cursus. En réalité cette liberté est très progressive, en relation avec le degré de maturité des élèves. Tout au long de « l’école fondamentale » (entre 7 et 13 ans) le cursus est le même pour tous. A partir du niveau 7 (13 ans), des matières optionnelles sont introduites, différentes selon les collèges qui définissent leurs propositions en accord avec les municipalités. Chaque collège peut choisir de mettre davantage l’accent sur telle ou telle option dont il tirera sa spécificité. Le choix peut être très varié : éducation physique, dessin, nouvelles technologies, musique,  langues étrangères (…)

g) Une évaluation motivante
Jusqu’à 9 ans les élèves ne sont  absolument pas notés. Ce n’est qu’à cet âge qu’ils sont évalués pour la première fois, de façon non chiffrée. Puis plus rien de nouveau jusqu’à 11 ans. La Finlande a fait le choix de faire confiance à la curiosité et à la soif naturelle d’apprendre des enfants (…) les notes chiffrées n’apparaissent que la 6ème année quand les enfants atteignent l’âge de 13 ans (…)

A suivre sur le site !

Rapport de 18 pages à télécharger sur le site de Philippe Meirieu, consacré à l'histoire et l'actualité de la pédagogie. http://www.meirieu.com/ECHANGES/robertfinlande.pdf

samedi 21 janvier 2012

Livres: manger bio / végé

Manger bio et végétarien n'est pas toujours évident. Certains pensent encore que la cuisine végétarienne est fade et insipide. Et pourtant... Non seulement la cuisine végétarienne / bio peut être divinement savoureuse, mais il est aussi essentiel de présenter une autre nourriture aux enfants. 

- Il est fondamental aujourd'hui de savoir où et dans quelles conditions sont produits nos aliments, et de connaître l'impact de ceux-ci sur l'environnement. Essentiel de faire des choix différents: manger local, de saison, et d'aller à la cueillette chez un producteur avec les enfants. Magnifique expérience!

- Une initiation et une éducation au goût, alors que tout aujourd'hui tend à l'uniformité médiocre, est un bel enjeu! Il existe une telle diversité de saveurs... Un patrimoine à explorer!

- Et pour finir, apprendre à manger en conscience, avec gratitude, et savourer pleinement en prenant le temps... Partager un repas est aussi un acte sacré.

Ces quelques ouvrages de Valérie Cupillard, qui sont de belles sources d'inspiration pour vous accompagner au quotidien. 



vendredi 20 janvier 2012

Article : le manque du manque


Comment peut-on "manquer de manque" ?
Diane Drory : Le "manque de manque", c'est un "trop-plein". Pour les enfants - comme pour les adultes, d'ailleurs -, le manque est nécessaire pour relancer le désir. Il faut dissocier le "besoin" (comme manger par exemple), qui donne du bien-être, du "plaisir", qui ne peut surgir que s'il nous manque quelque chose. Il est indispensable de prendre le temps d'espérer ce que l'on souhaite. Imaginons un enfant qui demande une petite voiture : le jouet ne lui procure aucun bien-être. Si on satisfait à sa demande immédiatement, il n'aura pas eu le temps d'avoir un projet, d'imaginer pourquoi il en a envie, de l'espérer. D'ailleurs, souvent, si on lui donne tout de suite, il laissera le jouet de côté après deux petites minutes.

N'est-ce pas un peu sadique de ne pas satisfaire tout de suite un désir qui est facilement réalisable ?
Pas du tout ! Au contraire, cela va permettre de discuter avec l'enfant, de vérifier avec lui qu'il s'agit d'une réelle envie, de définir ensemble à quelle occasion on pourrait lui offrir ce jouet... Un peu comme un adulte qui réfléchirait bien avant de s'offrir un vêtement. Si tous ses désirs sont satisfaits tout de suite, l'enfant n'acquiert pas le sens d'un projet pour sa propre vie. Il faut l'amener à construire un cheminement de réflexion. C'est l'un des gros problèmes de notre société : on n'aide plus les enfants à penser. Non seulement on leur donne tout, mais on fait également tout à leur place. Lorsqu'un enfant a perché son ballon dans un arbre, plutôt que de l'inciter à réfléchir à la manière dont il pourrait le récupérer, le parent va se lever dans l'instant pour aller chercher le jouet.

Ne faut-il pas l'aider ?
On vit avec le faux idéal que l'enfant doit toujours être heureux pour que l'on soit un bon parent. Mais le mieux est l'ennemi du bien : en réalité, on leur coupe les bras et les jambes. Les enfants en souffrent beaucoup : pléthore d'enfants se sentent nuls, usent à répétition des expressions "bof", "j'sais pas". Certains disent même avoir envie de mourir ! En réalité, ils ont la culture "jeu vidéo" : ils veulent une "autre vie", où ils prendraient des risques.

Est-ce un phénomène nouveau ?
Il y a en effet eu une évolution du rapport parent-enfant, surtout depuis Mai 1968. Avant, les parents avaient tout pouvoir de décision sur la trajectoire de vie de l'enfant. Désormais, on considère que l'enfant détient toute la vérité sur lui-même, et on lui demande son avis pour tout. Il ne doit pourtant pas avoir son mot à dire sur tout ! On a assisté à une passation d'autoritarisme d'une génération à l'autre. Même si l'enfant peut choisir un vêtement ou comment il organise sa chambre par exemple, les parents doivent faire respecter les règles qu'ils ont fixées, sans demander leur avis aux petits.

Comment en est-on arrivé là ?
Aujourd'hui, rien n'est moins sûr que le lien du couple, alors on s'accroche d'autant plus à l'enfant qu'il existe avec lui - et avec lui seul ! - un lien indissoluble. C'est pour cela qu'il faut qu'il n'arrive rien à l'enfant, qu'il ne coure aucun risque. Combien de parents disent à leur progéniture : "Tu peux aller jouer dans le jardin, mais reste bien là où je te vois !", alors que le plaisir est justement derrière le bosquet, là où ils seront seuls ! Les enfants n'ont plus d'expérience sensorielle.

Comment les parents doivent-ils donc se comporter avec leurs enfants ?
Il faut dire "non" à un enfant, qu'il puisse désirer, faire des bêtises d'enfants pour expérimenter la vie et savoir ce qui se fait ou pas. La société actuelle prône le "j'ai de bons parents quand j'ai tout ce que je veux, quand je veux", mais il faut entrer en résistance active contre cela ! Aujourd'hui, on donne tout, tout de suite, de manière à éviter le conflit. Mais le conflit n'est pas le "non-amour" ! Dans l'opposition, on se rencontre vraiment : le face-à-face permet l'explication, la discussion, la rencontre. On leurre les enfants sur la réalité du quotidien : dans la vie, on n'est pas tout le temps heureux, on n'a pas toujours ce que l'on veut, on a le droit à l'échec et à l'erreur. Les enfants souffrent d'une terrible solitude, alors que l'on fait tout pour eux. On les responsabilise trop tôt, en considérant qu'ils savent ce qui est bon pour eux. On leur demande d'être parfaits : quelle pression !

Selon Diane Drory, psychologue et psychanalyste, les enfants souffrent d'une terrible solitude, alors que l'on fait tout pour eux. À force de penser et d'agir à la place des enfants, l'adulte les confronte à un surplus d'offres qui n'est pas bénéfique pour eux. Dans Au secours ! Je manque de manque ! (De Boeck, 15 euros), l'ancienne présidente de la Fédération belge des psychologues, spécialiste de la petite enfance, dénonce l'effacement du "connais-toi toi-même" au profit du "deviens toi-même".


Louise Cuneo, Nos enfants ne souffrent pas assez ! Le Point, 19.01.12

Article: Dès que je peux, je quitte l'école


«Dès que je peux, je quitte l'école» par Véronique Soulé et Marion Garreau
Libération, 12.01.12

«On m’a dit que je n’avais pas le niveau»
Leila.  19 ans, en première au microlycée de La Courneuve (Seine-Saint-Denis).
«A la fin de ma seconde, on m’a orientée en bac pro secrétariat. J’avais pourtant redoublé ma seconde pour passer en ES [économique et sociale, ndlr] ou en STG [sciences et technologie de la gestion]. Mais on m’a dit que je n’avais pas le niveau. Au moins, j’aurais voulu faire ventes, car le commerce, ça m’a toujours plu. Mais on m’a dit : "Il n’y a pas de place, c’est ça ou rien." J’ai beaucoup séché. Et j’ai tout arrêté en mai 2011. L’année d’avant, j’avais perdu mon père. Mais le système est mal fait. L’élève est stigmatisé avec ses notes et son comportement en classe. Et il est mis dans un bloc. Or il a une vie dehors. Mais on oublie que c’est aussi une personne. Et on ne l’aide pas. Après, quand il est déscolarisé, on lui donne des adresses et on le laisse. J’ai cherché toute seule. On voulait me proposer de l’alternance. Mais moi, je voulais rejoindre la voie générale. Heureusement j’ai trouvé le microlycée. Je veux être avocate mais avocate d’affaires à cause de mon goût pour le commerce.»

«J'ai envie de dormir, ça me fatigue»
Théo . 12 ans et demi, en cinquième au collège Jean-Moulin à Rodez (Aveyron).

«Je n'aime pas l'école. Depuis toujours. Je n'aime pas apprendre. Ce que disent les professeurs, ce n'est pas intéressant. A part savoir lire et écrire, ce n'est pas important. J'aimerais apprendre des choses plus dynamiques. En plus, j'ai des difficultés dans certaines matières. La seule que j'aime, c'est le sport, là où je suis le plus fort. La SVT et la physique-chimie, ça va aussi. C'est plus facile que le français, les maths ou l'anglais. Comme je n'aime pas, je m'ennuie. Je rêve en classe. Je me sens plutôt ailleurs. J'ai envie de dormir. Ça me fatigue. Je n'écoute pas. Souvent, je dessine. Les professeurs me disent d'être plus attentif. Quand je me tiens la tête avec le bras, ils me demandent d'arrêter. Ils sont pénibles quand ils donnent du travail. Le soir, j'aimerais bien m'amuser mais je ne peux pas à cause des devoirs. L'école, je n'y vais que parce que je suis obligé et pour retrouver les copains. Plus tard, je voudrais être menuisier. Dès que je peux, je fais un stage. Et je quitte l'école.»

«Chaque année, je passais limite»
Arthur. 17 ans, en première au microlycée de La Courneuve.
«J'ai des capacités mais j'ai jamais travaillé. J'ai même été perturbateur. Mes parents ont divorcé, peut-être que je voulais attirer leur attention comme ça. Chaque année, je passais limite. Jusqu'en troisième où j'ai redoublé. A l'été 2010, avant la seconde, mon meilleur ami est parti à New York. J'ai perdu la seule personne à qui j'arrivais à me confier. En plus, je me suis blessé au rugby. J'ai dû rester trois mois à la maison. J'ai fait une déprime. La seconde, je n'y suis pas allé souvent. Sans mot d'excuse, les profs m'excluaient. J'avais des mauvaises notes. Et c'est dur d'en parler à ses parents, on a peur de les décevoir. Les profs, eux, disent qu'ils ne sont pas des assistantes sociales. En avril-mai, j'ai lâché. Je voulais faire une école de sport mais ça n'a pas marché. A la rentrée, j'ai trouvé le microlycée [pour les décrocheurs, ndlr] et ça m'a tout de suite plu. Là, tout le monde a son histoire. J'ai l'impression de passer de l'ombre à la lumière.»

«C'était pénible de ne pas y arriver»
Bastien. 15 ans, en troisième au collège République à Nanterre (Hauts-de-Seine)
«Aujourd’hui, ça va mieux. J’ai eu 11,5 de moyenne au premier trimestre. Mais, pendant tout le primaire, je n’avais que des mauvaises notes. Du coup, j’aimais pas trop l’école. Ça a commencé au CP. Je n’arrivais pas à apprendre. Le soir à la maison, ma mère me faisait travailler. Mais je ne comprenais rien. C’était pénible de ne pas y arriver. On oublie un peu. Je crois que c’est parce que je ne travaillais pas assez. On était beaucoup en classe. Il y avait trop d’élèves et les professeurs ne pouvaient pas m’aider. J’ai redoublé mon CP, puis ma sixième. Depuis que je suis au collège, chaque mardi, j’ai un étudiant de Zup de Co [une association de soutien scolaire pour des familles défavorisées, ndlr] qui me fait travailler sur ce que je n’ai pas compris. Le mercredi, je viens à l’Afev pour travailler sur l’orientation. Avant, je voulais être photographe dans la marine. Aujourd’hui, je ne sais plus. Mais, même si je ne sais pas encore la spécialité, je voudrais aller en "pro" après le collège.»

Rapport: L'éducation, un trésor est caché dedans


L'éducation: un trésor est caché dedans. Rapport à l'UNESCO de la Commission Internationale sur l'éducation pour le 21ème siècle. 1997. Présidé par Jacques Delors.
Extraits du rapport (44 pages) à télécharger gratuitement sur le site de l’UNESCO : http://www.unesco.org/delors/delors_f.pdf


Face aux multiples défis de l’avenir, l’éducation apparaît comme un atout indispensable pour permettre à l’humanité de progresser vers les idéaux de paix, de liberté et de justice sociale. La Commission tient donc, à l’issue de ses travaux, à affirmer sa foi dans le rôle essentiel de l’éducation dans le développement continu de la personne et des sociétés. Non pas comme un «remède miracle», non pas comme le «sésame ouvre-toi » d’un monde parvenu à la réalisation de tous ces idéaux, mais comme une voie, parmi d’autres, certes, mais plus que d’autres, au service d’un développement humain plus harmonieux, plus authentique, afin de faire reculer la pauvreté, l’exclusion, les incompréhensions, les oppressions, les guerres...

Cette conviction, la Commission souhaite, au travers de ses analyses, réflexions et propositions, la faire partager au plus grand nombre, à un moment où les politiques d’éducation se heurtent à de vives critiques ou bien sont reléguées, pour des raisons économiques et financières, au dernier rang des priorités. (…)

L’éducation est aussi un cri d’amour pour l’enfance, pour la jeunesse que nous devons accueillir dans nos sociétés, avec toute la place qui leur revient, dans le système éducatif, certes, mais aussi dans la famille, dans la communauté de base, dans la nation. Ce devoir élémentaire doit être constamment rappelé, afin que même les choix politiques, économiques et financiers en tiennent davantage compte. (…)

Placer l’éducation tout au long de la vie au cœur de la société
Le concept d’éducation tout au long de la vie apparaît donc comme l’une des clés d’entrée dans le XXIe siècle. Il dépasse la distinction traditionnelle entre éducation première et éducation permanente. Il répond au défi d’un monde en changement rapide, mais cette constatation n’est pas nouvelle, puisque de précédents rapports sur l’éducation soulignaient déjà cette nécessité de retourner à l’école pour faire face à la nouveauté qui surgit dans la vie privée comme dans la vie professionnelle. Cette exigence demeure, elle s’est même renforcée. Elle ne peut être satisfaite sans que chacun ait appris à apprendre.

  • Textes

- L’excellence dans l’éducation : investir dans le talent, par In’am Al Mufti
- Améliorer la qualité de l’enseignement scolaire, par Isao Amagi
- Éducation et communautés humaines revivifiées : une vision de l’école socialisatrice du siècle prochain, par Roberto Carneiro
- L’éducation en Afrique aujourd’hui, par Fay Chung
- Cohésion, solidarité et exclusion, par Bronislaw Geremek
- Créer l’occasion, par Aleksandra Kornhauser
- Éducation, autonomisation et réconciliation sociale, par Michael Manley
- Éduquer pour la société mondiale, par Karan Singh
- L’éducation pour un monde multiculture, par Rodolfo Stavenhagen
- Nous ouvrir l’esprit pour mieux vivre tous, par Myong Won Suhr
- Interactions entre éducation et culture aux fins du développement économique et humain : un point de vue asiatique, par Zhou Nanzhao

Le rapport entier a été publié aux éditions Odile Jacob. 311 pages. Disponible sur Amazon. 21,28€.


jeudi 19 janvier 2012

Livre: Relaxations créatives pour les enfants



Relaxations créatives pour inspirer tous ceux qui veulent apporter un bien-être à l’enfant : parents, enseignants, assistantes maternelles, animateurs sociaux…, pour leur permettre de trouver les mots justes au bon moment, l’attitude ou l’histoire qui aidera chacun à se détendre et reprendre confiance en lui. 



Excellente conteuse, formée aux techniques de relaxation par Genevève Manent, Nathalie Peretti n’a pas son pareil pour s’adresser aux enfants, même aux tout petits. Elle les emmène dans de merveilleuses relaxations comme « La gomme magique », « Mon manteau d’énervement », « La couleur détente », «Le réservoir d’énergie »…

L'auteur met à la disposition des parents et des professionnels des séances types de relaxation, et aussi des pistes pour créer ensuite leurs propres séances.  Ces séances types peuvent se concevoir pour des groupes ou en séances individuelles.



Commentaires
 : « Nathalie a l’enthousiasme des jeunes mères, la douceur et la détermination d’une accompagnatrice confiante dans ceux qu’elle rencontre. Elle témoigne d’une belle recherche intérieure. » 
Geneviève Manent



« La relaxation est un art de vivre. Vingt minutes de relaxation représentent une recharge énergétique équivalente à deux heures de sommeil, alors pourquoi ne pas en faire une hygiène de vie ? Avec elle, vos enfants deviendront des enfants épanouis, et plus tard, des adultes épanouis.»
 Nathalie Peretti

Diplômée en Sophrologie, en Relaxation pour enfants et adolescents, praticienne en PNL, formée en décodage biologie et en psychogénéalogie…, Nathalie Peretti est également conteuse, et pratique la relaxation par les contes. Elle anime des ateliers de contes et des soirées de contes tout public.Elle organise des stages et des formations en relaxation enfants et adolescents.


Nathalie Peretti, Relaxations créatives pour les enfants. 2007. Editions du Souffle d’Or. 9,50€