Documentaire: L'école à bout de souffle

Source: cineteve.com

Mardi 10 janvier 2012, sur france 5, le documentaire "L'école à bout de souffle" de Marina Julienne a été diffusé. On y fait évidemment le constat de l'échec de la politique française en matière d'éducation, et des conséquences désastreuses de celle-ci: échec, stress, angoisse, etc.

Le manque de moyens financiers et matériels, l'énormité du programme à apprendre, et des enfants en souffrance. 

Mais point positif, la réalisatrice a enquêté en Finlande. On le sait, les pays nordiques ont une politique très différente. Aussi, en Finlande, premier pays en termes de réussite scolaire, une grande réflexion a été amorcée dans les années 70 afin de révolutionner l'enseignement. On souhaitait moins de stress, et plus de résultats. 

Et il n'y a pas de miracles, pour cela il faut des moyens! Et des idées cohérentes. 

Voici quelques réalités que l'on pouvait apprendre en regardant le documentaire. Inspirant!

- L'apprentissage de la lecture ne commence pas avant 7 ans. On apprend aussi aux enfants le plaisir de lire à la sieste juste avant de s'endormir.

- En maternelle, les enfants circulent d'une classe à l'autre. Les maîtresses travaillent de concert. On ne demande pas aux enfants de rester assis pour une période de plus de 30 minutes.

- L'apprentissage passe par des activités ludiques, des jeux.

- Par exemple, les enfants apprennent le crochet; une activité intéressante pour la motricité fine, pour la concentration. Cela aidera l'enfant à apprendre à se concentrer pour la lecture par exemple.

- Les enseignants sont particulièrement bien formés. L'équivalent, en France, d'études d'ingénieurs ou d'un doctorat.

- Il y a, bien évidemment, plus de moyens financiers consacrés à l'éducation.

- Il n'y a pas de système de notation avant 12 ans.

- Il n'y a pas de sélection: tout le monde est admis à l'école, quelle que soit l'origine et le niveau. 

- Les maîtresses s'adaptent aux rythmes et aux niveaux des enfants dans une même classe. Par exemple, on peut donner un défi à la classe, et une activité particulière à chacun afin de mettre en valeur ses compétences. Les exercices sont adaptés.

- On travaille beaucoup par petits groupes.

- En mathématiques, c'est un professeur pour 15 élèves en moyenne.

- Il y a une pédagogie individuelle pour les enfants d'origine étrangère, dans leur langue originelle, avec du soutien en finnois à raison de 6h par semaine. Selon le niveau acquis dans l'année, l'étudiant passera ses examens en finnois première ou seconde langue.

- Tous les enfants peuvent bénéficier de soutien scolaire quand ils le souhaitent pendant les heures de cours : un professeur est employé par chaque école, à temps plein, et possède son propre bureau, afin d'être mis à disposition.