samedi 30 juin 2012

Education positive : Claire Blondel (video)





Filmé le 10/11/2011 au Pôle Pixel, Villeurbanne, France. Pour plus d'infos: http://www.tedxlyon.com

Dans ce talk, Claire Blondel, maman et entrepreneur, nous invite à réfléchir à l'éducation de nos enfants. Elle partage son expérience internationale et relate à travers son parcours et celui de sa famille les dangers de l'éducation "à la française".

Claire Blondel a commencé sa carrière dans l’industrie du sport et de l’automobile. Dix années durant, elle a oeuvré en tant que responsable qualité avant de s’envoler pour le Japon en 2007.
Elle a alors décidé de se lancer dans le monde entrepreunariale afin dit-elle de se challenger elle-même autour de problématiques qui lui tenaient à coeur : la garde d’enfant et la pratique de langues.
De son expérience en Asie, elle a retiré un fort intérêt pour les relations inter-culturelles.

Femme accomplie, maman de deux enfants, elle a présidé durant deux ans le PTA de leur école ce qui lui a permis de développer un engouement pour les questions d’éducation. C’est ainsi qu’elle décida de créer sa propre école internationale.

Son but : Créer un environnement anglophone stimulant où les enfants peuvent apprendre dans le respect des différences, quelles soient religieuses ou culturelles dans l’espoir de les préparer adéquatement à grandir et à évoluer dans l’ère de la mondialisation.

De retour du Japon avec dans ces bagages le business plan de son école inspiré de la formation qu’elle a suivi à Montessori, elle travaille actuellement à la mise en marche de son école.


vendredi 29 juin 2012

Balthazar de Marie-Hélène Place



Sur le flanc du volcan, on peut voir cette fermette auvergnate. C’est là que Marie-Hélène Place écrit ses histoires. 
Avant la maison, il y avait eu sa naissance à Bruxelles, son enfance à Londres, ses études à Paris, le stylisme de mode, sa rencontre avec Caroline Fontaine-Riquier, son mariage à Pondichéry… et trois enfants. Sensible à la pédagogie Montessori et à la dyslexie, elle crée en 1997 la collection « Aide-moi à faire seul » aux éditions Hatier jeunesse. Une invitation à développer un univers calme, propice à une éducation fondée sur l’encouragement et le respect de la petite enfance.
Les personnages principaux, Balthazar et Pépin, y évoluent dans un environnement réaliste, qui parfois se transpose dans un univers fantastique à l’humour décalé tout « belgo-britannique ». 
Ensemble, ils découvrent les lettres, les chiffres, les couleurs, les senteurs, les sons… la nature et le monde qui les entoure.

Née à minuit précise entre le 4 et le 5 juin 1963, d'une lignée d'eurasiens, élevée entre le bol de riz et la baguette de pain, elle affirmait, enfant, vouloir être marin, dessinatrice ou …RIEN ! 
Très tôt, elle s'embarque dans une école Freinet qui l'initie aux arts plastiques, puis s'oriente plein sud vers l'école des métiers d'arts et des beaux-arts à Paris. 
Après quelques années de navigation dans différents cargos de la mode comme moussaillon dessinateur, elle se dirige vers la littérature jeunesse. 
Aujourd'hui, elle consacre la majeure partie de son temps à vivre le dessin, en mettant formes et couleurs sur les mots d'un auteur. Elle souhaite entraîner petits et grands dans ses rêves pour leur dire que tout est possible… d'ailleurs elle n'a pas renoncé à être marin.

Petite sélection d’ouvrages…


Balthazar et les couleurs de la vie et des rêves aussi ! (2005)
Bleu comme les bleuets,

Bleu comme mon bonnet,

Rouge comme les coqueliquots,

Rouge comme mon poisson Pedro...
- Tu as remarqué, Pépin,
que certaines couleurs ne sont pas dans l'arc-en-ciel ?
Ce livre animé, poétique et délicat, aborde la couleur selon les principes de la pédagogie Montessori.
Avec plus de 30 animations : pop-up, flaps, tirettes, roues, disques de couleurs translucides...


Balthazar et l'anniversaire (2011)
Dans la cour de récréation, 
Marie-Rose distribue 
des invitations pour son anniversaire.
Balthazar adorerait y aller, 
mais il n'est pas invité.
Après l'école, il rentre vite retrouver son ours Pépin.
Lorsque Pépin lui demande,
"A quoi ça sert, un anniversaire ?"
Balthazar a une formidable idée… 


Balthazar et le temps qui passe (2012)
Balthazar a reçu une lettre de Grand-père annonçant son arrivée prochaine. Mais quand arrivera-t-il ? Accompagnez Balthazar dans son attente, et découvrez avec lui les outils qui permettent de se repérer dans le temps et de le mesurer. Ce livre intègre le matériel conçu par Maria Montessori : la poutre du temps. Longue de six mètres, elle permet de visualiser le temps de façon linéaire sur une année entière. L'enfant, qui l'investit à chaque événement, prend ainsi conscience concrètement du temps qui passe.
"Aide-moi à faire seul" est une collection de livres d'apprentisssage interactif qui intègrent la pédagogie de Maria Montessori en appliquant l'un de ses principes fondamentaux : permettre à l'enfant, accompagné par l'adulte, de "faire pour comprendre" et ainsi "l'aider à faire seul".

Tous les livres de Balthazar sont publiés chez Hatier.
Source: Hatier.

jeudi 28 juin 2012

Fifi Brindacier, un modèle inspirant



Tout le monde connaît la célèbre petite Suédoise. Une petite fille de 9 ans, rousse aux taches de rousseur, habillée n’importe comment. Ce que j’aime beaucoup chez Fifi, depuis que je suis petite, c’est son originalité. On la trouve forcément originale, mais en fait elle est simplement elle-même, libre, sans complexe, avec une immense confiance en elle. Et c’est ce qui dérange : un enfant libre !

Fifi a un coffre rempli d’or qu’elle utilise comme bon lui semble, elle vit dans une maison avec un singe et un cheval, elle a navigué sur toutes les mers, sait se servir d’un revolver, peut même soulever un cheval et battre l’homme le plus fort du monde. Et surtout, elle sauve les enfants des abus des adultes, surtout à l’école, où elle remet systématiquement en question l’autorité abusive des professeurs et les règles de l’école.

Fifi a aussi interrogé les rôles des filles et des garçons. Elle joue de la caricature lorsque se rendant à la foire, où selon elle il faut être habillée comme une « grande dame », elle s’affuble d’un chapeau parasol, se noircit les sourcils au charbon, se maquille les lèvres et les ongles, et se vêtit d’une longue robe de bal. De même, lorsqu’elle se rend dans une boutique dont la vitrine montre une publicité de pommade pour cacher ses taches de rousseur et que la vendeuse lui demande si elle souhaite en acquérir, Fifi lui répond qu’elle ne souffre pas de ses taches de rousseur mais qu’elle les aime. Fifi s’accepte telle qu’elle est, dans sa différence et son originalité. Et sans l’être autant, tous les enfants doivent apprendre à s’aimer et à s’accepter.

En Suède, Fifi a été accusée d’avoir une influence extrêmement nocive sur les enfants, la famille et l’école ! En France, Fifi sera censurée en 1962, jugée trop insolente. Elle ne réapparaitra que dans les années 90 (la traduction précédente avait été purgée de ce qui semblait trop absurde, de ses jeux de mots et autres néologismes). Les livres de Fifi Brindacier sont toujours censurés dans de nombreux pays.

En réalité, comme le dit Alexander S. Neill, le fondateur de Summerhill, un enfant libre, « autonome » fait peur aux adultes. Un enfant libre est audacieux, créatif, joyeux, bruyant, extravagant parfois, contestataire souvent. En fait, il n’est pas tant contestataire qu’il ne remet en cause un système et ses règles souvent injustes, car c’est un monde d’adultes auquel l’enfant doit s’adapter (être sage, ne pas faire de bruit, rester assis, être contrôlé) et non un monde qui accueille l’enfant tel qu’il est. Dans Fifi, Astrid Linfgren prône une éducation libre, mais non sans limites. Fifi apprend au gré de ses aventures, une foule de choses, comme une exploratrice !

Quelques répliques de Fifi, pour le plaisir…

« Je ne veux pas revenir à l’école. Mais je crois que je vais devenir professeur et ouvrir ma propre école ! »
« Je devrais être félicité pour être moi-même, ce n’est tout de même pas si facile ! »
« Les grands ne s'amusent jamais. Tout ce qu'ils ont, c'est un boulot ennuyeux, des vêtements ridicules, des cors aux pieds et des dingos locaux. »


Une œuvre à (re)découvrir !

Astrid Lindgren, Fifi Brindacier. 2007. Hachette.

mercredi 27 juin 2012

L'éducation pour rendre le pouvoir à l'être humain (livre)



Un nouvel ordre mondial obscurcit l'avenir de l'humanité : la marge de profit comme valeur suprême. Cette logique capitaliste a envahi jusqu'à notre système scolaire : l'école mène au travail qui mène à son tour à l'argent. L'instruction utilitariste offerte aux jeunes, en relation exclusive avec l'emploi et l'économie, ne peut les conduire qu'à un vide spirituel les empêchant de se réaliser pleinement en tant qu'êtres humains. Le temps est venu de faire la part des choses entre l'essentiel de l'éducation et l'accessoire de l'économie triomphante en développant un autre discours, un discours qui illumine enfin les jeunes en les invitant à se centrer sur leurs décisions et leur propre développement humain. Entre capitalisme et humanité, il y a un grand pont à construire. C'est cette faille éthique que Pierre Demers tente de combler par cet essai portant le projet d'une révolution éducative. Sa vision nous invite à changer notre mode de vie afin de libérer notre conscience du matérialisme. Son livre soulève une question fondamentale : lequel des futurs possibles choisirons-nous ?

Pierre Demers est un libre penseur, professeur à la retraite de l'Université de Sherbrooke.

Pierre Demers, L'humanité de l'obscurité à la lumière : L'éducation pour rendre le pouvoir à l'être humain. 2011. Ed. Presses de l'Université du Québec. 18€

Critique de Gervais Deschênes sur Revue Vie pédagogique
« L’humanité gémit, à demi écrasée sous
le poids des progrès qu’elle a faits. Elle ne
sait pas assez que son avenir dépend d'elle ».
Henri Bergson
Dans cet ouvrage dont le but est de prophétiser, l’intention première de Pierre Demers sur la critique du milieu de l’éducation est de sortir de cette « obscurité » pour aller vers plus de « lumière ». Pour ce faire, il définit bien les nuances des notions paradigmatiques du monde scolaire. Ainsi, l’instruction cherche à prodiguer la transmission des connaissances, alors que la scolarisation précise les conditions nécessaires pour que les jeunes fréquentent les écoles, et la socialisation procure l’adaptation au contexte social de la communauté tandis que l’éducation cherche à faire découvrir des valeurs positives permettant le développement des composantes de cette humanité qui existe en chacun de nous. 
Trop souvent, les acteurs du monde scolaire utilisent ces notions comme si elles étaient interchangeables et la confusion règne ici en toute quiétude, parce que l’on ne sait pas trop de quoi il est question parmi les différentes terminologies de ce qu’est le véritable sens de l’éducation. L’auteur critique vivement le système éducatif qui est souvent perçu, par l’opinion publique, comme étant assujetti à des pratiques extrémistes de l’idéologie néolibérale que l’on retrouve, par ailleurs, dans les organisations mondiales régissant le système économique. Au départ, ces instances ne semblent guère touchées par les conséquences de leurs décisions, lesquelles répercussions sont renfermées dans la logique exacerbée de la compétition économique exerçant une influence sur la vie des jeunes. 
Le néo-libéralisme a cette tendance fâcheuse à reproduire de l’inégalité sociale et une forme d’élitisme qui met en avant une société fragmentée. Ainsi, l’auteur emprunte au philosophe Jean Bédard le concept de « déséducation », qui est une « action de déformer l’esprit en abêtissant, soit de manière volontaire, suivant la tendance sociopolitique de l’heure, soit de manière involontaire, en propageant une ignorance programmée et structurée pour tenir les personnes en état d’inconscience » (p. 81). La délivrance des diplômes ne devrait pas répondre uniquement, nous semble-t-il, aux exigences économiques de la main-d’œuvre dont  les sociétés ont besoin pour leur bon fonctionnement, mais participer plutôt à l’établissement de rapports harmonieux entre les valeurs dites économiques et les valeurs humaines, afin de former de futurs citoyens pleinement accomplis.
Raison de plus, avant d’éduquer nos jeunes, pour que les membres du personnel enseignant réalisent, progressivement, l’importance de s’éduquer eux-mêmes par la découverte du sens éthique de leur agir professionnel. Autrement dit, les valeurs sont les fondements de l’éducation et elles se trouvent dans l’honnêteté, l’intégrité et la compassion comme balises favorisant la mise en place d’une éthique partagée pour créer des liens à travers les interactions pouvant, selon nous, guider les personnes qui enseignent vers un nouveau professionnalisme. Cependant, Pierre Demers entretient de sérieux doutes par rapport au danger de penser que le seul fait de nous rendre plus professionnels pourrait régler tous nos problèmes, puisque la perception sociale interagit dans notre façon d’intervenir auprès des autres. Pour lui, c’est le syndicalisme qui sert de premier modèle influant sur le personnel enseignant. Un changement radical de société s’impose pour modifier progressivement le pouvoir et les privilèges de certains tenants de l’idéologie néolibérale qui aliènent les êtres humains. Ainsi, pour sortir de la souffrance provoquée par l’« obscurité », l’auteur met en avant quelques principes de base qui sont des conditions pour rendre possible le bon rétablissement d’une société, puisque l’acte éducatif a un pouvoir d’humanisation qui permet de devenir des cocréateurs du monde pour un avenir en meilleure santé. Ces derniers interviennent dans des contextes différents, tels que l’application d’une philosophie de l’éducation tout simplement, le façonnement des intelligences multiples, la résolution de la valse sociétale des éthiques des temps qui changent, la création de communautés conscientes de la nécessité de notre développement spirituel, le refus de l’immoralité sexuelle, le retour à des valeurs primordiales, une plus grande justice sociale au moyen de la charité, l’éducation cherchant la libération par la croissance humaine, la lutte permanente contre le statu quo, l’éducation comme solution de remplacement à la peur du prochain, la résistance ferme au problème philosophique de l’inconvénient de la naissance, une appréciation justifiée de l’existence humaine, l’apprivoisement de la mort comme moyen de prévention pour une meilleure santé mentale, et, enfin, cette question cruciale du Dieu intérieur qui pose les paramètres de la vie et de la mort.
Pour ce faire, l’auteur porte un jugement sévère sur la société de la surconsommation et du matériel où s’embourbent les jeunes qui décrochent dans leur tête et s’ennuient à en mourir dans les salles de classe. Pour lui, la manipulation subversive d’un système économique qui ne respecte pas la dignité humaine est à proscrire puisqu’elle a un impact direct sur le système scolaire. Ainsi, bien que l’on investisse considérablement dans l’éducation, le phénomène du décrochage scolaire, notamment chez les garçons, ne cesse d’éprouver de la difficulté en se contractant devant la marche serrée de l’économie qui cherche, continuellement, à répondre au besoin futur de main-d’œuvre. Pour résorber cette problématique, une nouvelle créativité s’impose comme étant une dynamique de processus cherchant à créer, de manière permanente, la passion de l’éducation. Pierre Demers reprend cette affirmation d’Hubert Reeves et de Frédéric Lenoir pour dépasser le défi social qui nous attend : « […] la portée cosmique de la crise que nous traversons. C’est l’avenir de la complexité à son plus haut niveau, l’intelligence, la conscience, la créativité artistique, qui se joue aujourd’hui sur notre planète » (p. 132). Nous sommes dans le temps de l’imprévisible où l’imagination créatrice est obscurcie par un avenir à bâtir. La peur de se tromper constitue la trame de fond de nos vies. La créativité des jeunes dépend, en grande partie, du respect fondamental de leur nature divine. De là, l’importance d’éveiller la potentialité qui sommeille en eux. L’avenir de l’éducation, son insuccès ou son succès, est tributaire de cet enracinement au quotidien par le « développement de la capacité spirituelle de l’enfant » (p. 134) afin de ne pas sombrer dans l’« obscurité ». L’humanisation des jeunes réside dans la relation pédagogique où la puissance des mots a toute son importance quand l’auteur déclare à travers un raisonnement percutant : « Si l’on vous dit que vous n’êtes pas bon, vous pourriez bien le croire. Le contraire est aussi vrai, car si l’on vous dit que vous êtes bon, vous pourriez bien le croire également. Alors, pourquoi risquer quoi que ce soit auprès des jeunes. Disons-leur qu’ils sont bons. Ils pourraient bien le croire et le devenir » (p. 146). Pour sortir les jeunes du vide spirituel et de la déshumanisation dont ils sont victimes, l’auteur s’engage à aider les jeunes du monde à se responsabiliser pour mettre en valeur leur humanité afin qu’ils puissent combattre la déformation scolaire, lutter contre la culture de la distraction, chercher à augmenter une culture de la concentration, poursuivre une quête de sens et d’attention ainsi qu’apporter des changements de mentalité appropriés. L’avenir de l’éducation dépend, surtout, de notre potentiel d’élévation de la conscience humaine par l’éducation afin de mettre plus de lumière chez nos jeunes en quête d’humanisation, et ce, dans nos communautés éducatives respectives.


mardi 26 juin 2012

Les couleurs du coeur (jeu)


Jeu de 46 cartes pour découvrir, accepter, partager ses qualités. 



Le graphisme, original, joue avec le mot même de la qualité. Chaque carte s'accompagne d'une petite phrase qui interroge sur la valeur qu'elle représente. Pratique : conçu de petite taille pour emmener partout.

La beauté des valeurs est qu'elles sont universelles, communes à tout être humain au-delà des cultures, races ou religions. Essence même de l'être intérieur, elles parlent le langage du coeur. 

A tout moment, sans raison ou pour répondre à une question, tirez ou faites tirer une carte de valeur. Vous y puiserez une inspiration qui donnera une couleur à votre journée.

Laissez ensuite opérer la magie des Couleurs du Coeur : une qualité sur laquelle se pose la pensée colore subtilement votre environnement. 

Vous ne pourrez bientôt plus vous en passer ! 

Editeur : Autre éditeur
11€
Disponible sur le site des Ed. du Souffle d’or.


lundi 25 juin 2012

Education des adultes


Plus que jamais, en tant que parent, éducateur, ou ami des enfants, nous nous devons d'être des personnes exemplaires. J'entends par là des personnes équilibrées, heureuses, épanouies, libres et joyeuses!

Aujourd'hui, lorsque l'on parle d'éducation, on en parle entre adultes, on parle des enfants. On ne parle pas à l'enfant, on ne l'intègre pas du tout dans ce cheminement, et de plus, on ne se remet pas en question en tant que personne. J'imagine plutôt un projet dans lequel les enfants sont entièrement participants, dans lequel on parlerait avec eux, et qui nous intégrerait aussi, nous adultes, afin de nous éduquer.

Les grands "pédagogues" tels que Rudolf Steiner ont très tôt mis en avant la nécessité fondamentale de "travailler sur soi" lorsque l'on est au contact d'enfant. 

Parce que nous transmettons non pas des connaissances - l'enfant les acquiert lui-même - mais de l'Etre. Voilà la question essentielle : que souhaitez-vous partager de votre être? 

Beaucoup d'adultes sont en souffrance aujourd'hui, et les enfants, qui sont de vraies éponges, absorbent celle-ci, de même que la peur, le manque de confiance, des comportements toxiques, et tant d'autres choses nocives.

C'est pour cette raison qu'Education Joyeuse propose des outils tant pour les enfants que pour les adultes. Il ne s'agit pas d'être parfait bien entendu, mais il s'agit d'être honnête avec soi, avec les enfants et de se rendre compte que nous sommes là pour grandir ensemble, nous épanouir, et vivre dans la joie! Les enfants sont plein de compassion, il suffit de poser les mots, d'être clair et honnête, tout simplement. Ils ne nous demandent pas d'être parfaits, mais authentiques. C'est aussi être responsables, et libres.

Plus nous serons des personnes libres et épanouies, et plus nous offrirons ce bel exemple à nos enfants,  c'est un magnifique cadeau. Voilà ce que j'ai envie de donner à mon enfant, et aux enfants que je côtoie. 

Mettre la vie au centre de nos vies (livre)



Quel est le centre à partir duquel sont organisés nos comportements ? Est-ce le respect de la vie, la célébration de l'amour, l'exaltation de la joie ? Ou bien nos existences sont-elles sacrifiées sur l'autel de la rentabilité, du culte de l'ego, ou d'idéologies antivie ? En partant de l'observation de son quotidien, l'auteur remet en question nos mandats culturels pathologiques, et propose un chemin vers une culture biocentrique : une culture qui mette la vie au centre de nos vies. 

" L'ouvrage de Bruno Ribant constitue une réflexion critique de notre culture et offre une vue d'ensemble de la destinée humaine. Sa proposition passionnée, fondée sur le principe biocentrique, constitue un appel fait aux hommes, pour protéger la vie. [...] Ce livre révèle une perception amplifiée du monde. Nombre de ses pages surgissent comme des révélations dans des états d'expansion de conscience. J'estime sa lecture essentielle et indispensable dans le cas de personnes faisant une formation en Biodanza et dans le cas d'un public intelligent et désireux d'approfondir sa connaissance de la situation spirituelle de notre époque " (Rolando Toro Araneda). 

" Ce livre apporte des éclairages fondamentaux sur ce qui divise les hommes entre eux et les sépare du vivant. Il apporte des éléments essentiels de réflexion sur ce qui peut les rapprocher, les réconcilier avec eux-mêmes et avec la vie " (Hélène Lévy-Benseft).

Biographie de l'auteur
Bruno Ribant est psychologue, professeur de yoga et facilitateur de Biodanza. Il travaille depuis 1996 dans un service de psychiatrie adulte, dans lequel il a introduit le yoga, la Biodanza, ainsi que des activités d'expression symbolique.

Bruno Ribant, Hélène Lévy-Benseft, Mettre la vie au centre de nos vies : Pour une culture biocentrique. 2005. Editions Alphée. 18,90€


vendredi 22 juin 2012

Education biocentrique


"Il faut réformer profondément nos systèmes d’éducation à beaucoup de points de vue. Je suis en résonance avec l’éducation biocentrique et avec ce qu’elle suppose comme fondement philosophique, anthropologique, pour dire que c’est sur la sympathie, sur la tendresse et l’apprendre à vivre que doit porter notre effort.


L'éducation biocentrique fait appel à des notions qui me paraissent vitales comme la force de sympathie, de communication et de communauté. Elle prône la compréhension, la fraternité. C'est une éducation à la bienveillance. Perdus sur notre petite planète, il nous faut devenir frères et soeurs, tous citoyens de la terre-patrie."

Edgar Morin dans Ouest France, 19.07.2011


L'éducation Biocentrique instituée dans les écoles, les universités, les favelas…au Brésil, propose des moyens concrets et reconnus de lutter contre la violence à l'école et dans la famille, de réduire les maltraitances et les discriminations banalisées.Elle développe une bienveillance qui génére la bientraitance ou cette aptitude innée "à prendre soin" , c'est à dire l'affectivité. 
education biocentriqueL'éducation Biocentrique stimule l'intelligence affective pour renouer avec une écologie humaine de la relation et des apprentissages constructeurs de l’existence. Elle s'associe aux pédagogies centrées sur la joie, la bienveillance, le plaisir, l'affectivité et le désir d’apprendre, proposant une éducation pour « enseigner et apprendre à vivre »..
« L’éducation doit être représentée dans ses objectifs les plus profonds. L’Education Biocentrique n’a pas comme priorité la formation intellectuelle ou technologique, mais le développement de règles internes pour vivre et non plus survivre. Aussi il est indispensable de stimuler à la base les potentiels génétiques qui constituent la structure de base de l’identité, participant à actualiser les ressources vitales nécessaires à l’existence » Rolando TORO – livret de formation 
"Le but de l'école est d'aider à apprendre à vivre. Certains enseignements ne font pas partie des disciplines, mais permettent de les intégrer. Qu'est-ce qu'être humain ? [...] À mon sens, connaître notre nature humaine est donc essentiel" Edgar MORIN - Dialogue sur la connaissance Édition de l'aube, 2002 – parrain du 1er Congrès d’éducation Biocentrique en 2011 à Nantes.
L’intégration de l'affectivitédans une culture et une éducation participera à surmonter les échecs, les violences subtiles ou disqualifications quotidiennes familiales, sociales et scolaires. L 'affectivité est la source de multiples intelligences (mémoire, langage, motricité, expression, perception…) qu'elle renforce, favorisant les conditions d'une expression concrète de notre humanité au quotidien et pour demain.
« L’affectivité est l’expression de l’identité. Cette affirmation est la base théorique de notre conception de l’affectivité. Les personnes qui ont une identité faible sont incapables d’aimer; ils ont peur de la différence, leurs liens avec les autres sont défensifs .» Rolando TORO – livret de formation
« Attaquons-nous à accompagner les peurs énormes autour de l’avènement et la construction de l’affectivité partout et des bienfaits et évolutions qu’elle génère»" Edgar MORIN les 7 savoirs nécessaires à l'éducation du futur" Seuil 2000.
educationbiocentrique2
Bio signifie Vie et Biocentrique, mettre le Vivant au centre, nous invite à nous questionner, au sens premier du biologique «en quoi et comment je peux générer plus de Vie dans ma vie?» ou  combien suis je vivant et humain dans ce que je suis (identité, comportements, relations) dans ce que je choisis et acte.
L'éducation Biocentrique part d'une vision écologique de la famille ou de tout collectif dans laquelle chaque membre permet à l’autre de déployer ses richesses. C’est un foyer qui offre des conditions de chaleur affective, de liberté, de nutrition et de sécurité ; un milieu où chacun est respecté, protégé soigné et par dessus tout aimé .
La famille ne doit pas seulement être un milieu adéquat pour l’enfant mais également agréable pour l’adulte. En son sein, chaque membre a sa place et partage les différents événements du foyer qui sont de véritables rites, comme le partage de la parole autour de la table, la préparation des repas, la célébration des anniversaires, la reconnaissance des émotions...
Cette démarche Biocentrique participe à renforcer l’expression de vie, consolider le lien d'AMOUR entre ses différents membres et potentialiser ce noyau affectif essentiel.
L'éducation Biocentrique à l'école, en famille...participe au respect de la relation et de la Vie et facilite une éducation à la Vie pour la vie.
"Elle est au service de la santé, de la solidarité, de la contribution à l’amélioration de la vie comme un retour à l’école de la vie"
Gilberto GIL Ministre de la Culture du Brésil - Parrain de l'école de Biodanza de Nantes
Lire: Education Biocentrique - Centre d'Education biocentrique de l'Ouest

jeudi 21 juin 2012

Faire confiance aux enfants



En réfléchissant à l’histoire de l’humanité, on se rend bien compte que l’enfant n’a jamais eu une place de choix. Et aujourd’hui, même si l’on parle de droits de l’enfant, que l’on fait de la prévention de maltraitance, que l’on offre des loisirs et des jouets (en surabondance), rien ou presque n’est fait pour le développement de l’être de l’enfant.

Il semble que les adultes ont toujours eu une peur, une appréhension face à l’enfant, non sans raison : l’enfant est porteur d’une vie, d’une énergie qui bouleverserait tout, adultes, règles, et société.

L’enfant incarne la joie, la vérité, la liberté, il va à l’essentiel.

Les adultes ont perdu cette « connexion », alors ils l’interdisent aux enfants. Et pourtant, s’ils cherchent en eux, ils trouveront ce même enfant, prêt à relever tous les défis du monde, si seulement on lui ouvrait la porte. Ils rencontreraient aussi, à coup sûr, un enfant triste, qui a été écrasé, sacrifié à la vie adulte.

La vie est mouvement, créativité, expansion, joie de vivre. Lorsque l’on en prive quelqu’un, il s’éteint. Pour une société, c’est pareil. A force de vouloir tout contrôler, tout organiser, tout prévoir, c'est la vie que l'on a mise en cage. Les enfants nous rappellent cela chaque jour.

Voilà pourquoi la joie, le bonheur sont aussi fondamentaux dans un projet éducatif aujourd’hui. En réalité, ce n’est pas tant le projet éducatif qui apportera tout cela, il accompagnera simplement les enfants sur un chemin d'épanouissement de leurs belles qualités dans le monde.

Si nous osions leur faire confiance ?

Pierre Lienhard, de beaux et doux livres


Du printemps à l'été. 12 pages. Dès 18 mois. 7,50€

Moi, on m'appelle Petitnain
Et j'habite au fond de la terre,
Où il y a tant et tant à faire,
L'été, l'hiver, soir et matin.
Et j'ai aussi beaucoup d'amis
Qui sont gentils et serviables;
Car sans eux je suis incapable
De faire mon travail, ici.



De l'automne à l'hiver. 12 pages. Dès 18 mois. 7,50€

Découvrir peu à peu la vie de la terre et des êtres vivants au fil des saisons. 



Grand-Mère Terre et ses enfants. 16 pages. Dès 3 ans. 12€

Tout au long de l'hiver, les petits-enfants de la terre, dorment dans les profondeurs entre les racines des arbres. Là ils sont à l'abri du vent glacial et du gel. Ils rêvent du soleil et des joies de l'été. Mais voici : déjà le printemps approche!…. 
Grand-mère Terre dit : ”Debout ! Assez dormi ! Debout ! Réveillez-vous ! Allons mes chers petits ! Cousez-moi, maintenant, vos robes printanières. Je vous porte tissu, fil, aiguille et ciseaux. Je tiens absolument à ce que vous soyez beaux Quand vous sortirez pour saluer la lumière. »



Tous trois disponibles aux Editions IONA.

mardi 19 juin 2012

La grenouille et la tortue, une guidance juvénile joyeuse


L'initiateur du projet québécois pour une COHÉDUCATION (comprenant la websérie LA DÉSÉDUCATION et LA RÉÉDUCATION), Mathieu Côté-Desjardins, propose un tout nouveau projet : La Grenouille et la Tortue.

Il s’agit d’une guidance juvénile – non pas une garde d’enfant traditionnelle, mais un accompagnement de groupes de 6 enfants de 3 à 5 ans dans un cadre écologique et holistique.  

Les valeurs prônées sont les suivantes : le grand air, la slow éducation, la joie, les apprentissages naturels, la socialisation humanisante, des groupes réduits de 6 pour un accompagnement plus favorable à  l’enfant, une ouverture à la différence et à la communauté,  le développement de l’esprit critique, la valorisation de vertus telles que la bienveillance ou la sincérité, etc.

La Grenouille et la Tortue proposera diverses activités et sorties aux groupes d’enfants,  cuisine, arts, visites aux personnes âgées ou handicapées, relaxation, activités dans la nature,… Un programme intelligent et créatif !

Ce projet, hautement novateur, pourrait ouvrir la porte à une nouvelle génération de lieux, ni jardin d’enfants, ni écoles, mais lieux de vie, où l’on vient grandir, découvrir, s’épanouir et vivre, tout simplement. Des lieux ouverts à la joie et au bonheur. Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin de réinventer les lieux communs, pour un nouveau vivre ensemble, et c’est ce que La Grenouille et la Tortue nous apporte. Longue vie à ce projet !









Arno Stern (vidéo)



lundi 18 juin 2012

Jouets de plantes (livre)



Noix, coquelicot, sureau, blé, pomme, chardon, lierre... Autrefois, au fil des balades de " l'école buissonnière ", plus de 150 plantes, arbres, légumes et fruits étaient utilisés pour fabriquer des jouets au naturel. En quelques minutes, avec ce que leur offrait la nature, petits et grands se confectionnaient un sifflet, un petit bateau, une fronde, une poupée ou une couronne de fleurs. Au fil des décennies, tous ces jouets simples et gratuits sont tombés dans l'oubli. Pourtant, intemporels, ils n'appartiennent pas au passé : la nature continue toujours de nous offrir généreusement sa matière première pour les recréer éternellement. C'est ce que nous raconte Christine Armengaud au fil des pages de ce beau livre de mémoire : à travers son travail d'ethnologue depuis plus de 30 ans d'abord, qui lui a permis de recueillir témoignages et pratiques (elle sait les fabriquer !) à partir aussi de sa fabuleuse collection de jouets non manufacturés et de livres anciens illustrés pour enfants, rares témoignages visuels de cette richesse... Une richesse à redécouvrir, et à faire découvrir à nos enfants.

Christine Armengaud, Jouets de plantes: histoires et secrets de fabrication. 2009. Ed. Plume de Carotte. 35,50€




dimanche 17 juin 2012

Forces et énergies des petits (citation)

"Les adultes ont peur de libérer certaines forces, certaines énergies dont sont porteurs les petits et qui remettent en question leur autorité, leur acquis, leurs positions sociales. Ils projettent sur les enfants leurs désirs contrariés et leur mal-être et leur imposent leurs modèles."

Françoise Dolto, La cause des enfants.

Les jolis papiers de Fifi Mandirac (activité)

Connaissez-vous Fifi Mandirac? Sur son blog, quelques tutoriels très sympas pour réaliser des fleurs, des étoiles, des guirlandes, des boîtes, des noeuds, des perles de papier, ou encore des moulins à vents...  en papier! 










samedi 16 juin 2012

Les saisons de Gerda Muller (livres)

A savourer, à regarder, encore et encore...  Pour les 1 à 5 ans, mais plus encore... (chez Floris Book, 1994)




vendredi 15 juin 2012

La fleur de saison - un outil écolo



Grâce à la fleur de saison Mûr-mûre, tu peux apprendre à reconnaître les variétés de fruits et légumes locaux, mais aussi savoir quand les acheter et les manger… Car manger des fruits et légumes locaux de saison, c’est bon pour ta santé et l’environnement !

Amuse–toi à créer ton calendrier de fruits et légumes de saison : avec ton pack « fleur de saison », l'aide d'un adulte, des ciseaux et le site web Mûr-mûre, te voilà prêt ! Tu pourras ensuite emmener avec toi ton calendrier au marché et choisir les bons fruits et légumes.

Prends soin de l’environnement et de ta santé en t’amusant grâce à la Fleur de saison Mûr-mûre !


--> La fleur de saison est un calendrier ludo-éducatif qui permettra aux enfants (et aux adultes !) de reconnaître les fruits légumes locaux de saison. Il vous aidera quand vous ferez vos courses à déterminer quand les acheter et quand les manger.

En effet nous savons tous que manger bio c'est bon pour la santé et l'environnement mais manger bio et local et de saison c'est encore mieux pour la planète ! La fleur de saison est aussi un kit créatif d'activités : avec l'aide de ciseaux et peut être d'un adulte l'enfant pourra créer fabriquer et personnaliser son calendrier fleur de saison.

Contient de nombreux stickers qui illustrent les fruits et les légumes les mois de l'année. Les stickers ont à coller sur la fleur blanche. Notice d'utilisation fournie. Ce jeu est entièrement éco-conçu en France. Pour de demandes spécifiques quantités spéciales ou personnalisation n'hésitez pas à nous consulter

(présentation: Green Republic)

Site de Mûr-mûre - en vente au prix de 11,90€
Site de Green Republic - en vente au prix de 14,90€

jeudi 14 juin 2012

Tous les enfants du monde ont des talent, tous! (Initiative)



Même si l'initiative de l'école Living School prend fin dans quelques jours, à nous de la poursuivre au quotidien...

Cette année, dans le cadre de La Semaine Planétaire pour un Monde Meilleur qui se déroule du 9 au 17 juin, nous lançons un événement essentiel et porteur qui s’appelle « Tous les enfants du monde ont des talents, tous ! ». C’est la première édition d’une série qui prendra, nous en sommes certains, une ampleur phénoménale ! Nous avons eu beaucoup de joie à concevoir cet événement et nous espérons que vous en aurez tout autant à le faire vivre.

Que nous soyons parents, grands-parents, professionnels de l’éducation, voisins ou proches, nous sommes très nombreux à être au contact d’enfants, et du 9 au 17 juin 2012, nous proposons de reconnaître et valoriser tous les enfants qui nous entourent. Car tous les enfants du monde ont des talents, tous !

Cette semaine-là, nous proposons de porter le regard sur les qualités, les richesses, les talents, les compétences – en un mot sur le POTENTIEL – de tous les enfants du monde. Avoir confiance en ses capacités dès le plus jeune âge, c’est un cadeau pour la vie. Il serait bon, plutôt que de porter son regard sur les limites et les difficultés des enfants à coup de « peut mieux faire » ou de « nul», d’orienter résolument son regard sur l’immense potentiel des enfants. Les enfants disposent effectivement d’un potentiel infini à créer, inventer, grandir, se développer…

Pour relayer cet événement majeur dans nos écoles et tous les lieux d’éducation et de loisirs, Living School a conçu un kit à destination des professionnels de l’éducation. Le voici en pièce jointe. Grâce à ce kit, les professionnels de l’éducation pourront développer un climat encore plus positif et constructif, en donnant le droit à l’erreur, en considérant chaque enfant dans son potentiel et sans jugement de valeur. Les enseignants (éducateurs, animateurs…) pourront instaurer par exemple des moments spécifiques pour célébrer les réussites des enfants. Tour à tour, les enfants pourront s’exprimer sur leurs réussites de la semaine. On pourra entendre : « Je suis content parce que j’apprends plein de choses » ou « J’ai réussi à faire du vélo sans les petites roulettes» ou encore « Je suis contente parce que j’ai aidé untel à faire telle chose. »

Des petits gestes du quotidien (un sourire, un encouragement…) à l’organisation de grands événements (fête des enfants, « marché des connaissances », exposition de leurs œuvres d’art, tribune pour donner la parole aux enfants…), il y a mille et une façons de s’impliquer dans la célébration de cette semaine ! Vous trouverez de nombreuses idées à réaliser avec les enfants qui vous entourent dans le kit ci-joint, sur le site Internet de La Semaine Planétaire pour un Monde Meilleur, et sur notre page Facebook où vous pourrez également partager vos idées et réalisations !

Développer ce regard sur le potentiel de nos enfants représente un enjeu majeur et une urgence. Face aux enjeux mondiaux actuels (écologiques, économiques, sociaux, de santé, etc.), plus que jamais nous avons besoin d’hommes et de femmes ayant confiance dans leurs capacités pour inventer un monde plus durable, plus juste, plus éthique. Un monde qui allie performance et éthique, efficacité professionnelle et épanouissement personnel, action et sens, intelligence de la raison et intelligence du cœur… A nous de jouer !