vendredi 31 août 2012

Laine cardée, 2 livres pour débuter



Envie de découvrir une technique sans y passer des heures ? Grâce aux bons conseils de Ccil, feutrer la laine à l'aiguille devient un jeu d'enfants. Créez selon vos envies vêtements, cadeaux, accessoires ; pour vous, vos amies et vos enfants, en choisissant des projets inattendus ou plus classiques, aux couleurs douces ou plus pop. Saisissez l'occasion et lancez-vous dès maintenant ! Avec les Petits Basics, plus besoin de chercher à déchiffrer des inscriptions et schémas compliqués : suivez le guide et réalisez en un rien de temps petits objets ou grands projets.

Ccil a suivi une formation en textile puis en stylisme, à l'Ecole des arts décoratifs de Paris. Aujourd'hui, elle crée des kits en laine feutrée à l'aiguille pour la boutique " Pain d'épices ", et publie certains modèles ou des illustrations dans la presse féminine. Réalisant tantôt des objets mode, tantôt des objets de décoration, elle aime associer une esthétique un tantinet nostalgique et des tendances actuelles. Cette technique du feutrage, assez magique et innovante, qui mêle sculpture, harmonie des couleurs et dessins, lui permet d'explorer de nombreuses possibilités artistiques et de laisser libre cours à sa créativité.

Cécile Blindermann, Charlotte Vannier, Claire Curt, Laine feutrée avec Cécile. 2007. Ed. Mango Pratique. 13,50€


Toute la technique de la laine cardée est expliquée en détail, par cet auteur qui anime de nombreux ateliers. Elle devient un matériau créatif et nouveau, à modeler selon l'inspiration de chacun. Les premières pages, très détaillées, concernent la technique de feutrage (aiguilletage ou à l'eau chaude savonneuse) et sont illustrées de nombreuses photos pas à pas. Une vingtaine de modèles sont ensuite présentés bijoux, accessoires, sacs ou objets de déco tels que fleurs, Œufs de Pâques, crayon, petit tableau... Laissez-vous guider par les explications très précises de l'auteur et découvrez le plaisir de créer des objets colorés et séduisants à offrir ou à s'offrir...

Katia Pouget-Gavriloff, La laine cardée. 2006. Ed. L’Inédite. 16,20€

jeudi 30 août 2012

Gever Tulley: 5 choses dangereuses que vous devriez laisser faire (video)



Gever Tulley, fondateur de l'Ecole de Bricolage, détaille 5 choses dangereuses que vous devriez laisser vos enfants faire. TED University 2007. Disponible en VSTF sur le site de TED.

mercredi 29 août 2012

Activités joyeuses... 10 idées à réaliser !

Quelques perles de bois, de l'acrylique, un peu de papier collant et un ruban, c'est tout ce qu'il vous faut pour réaliser un joli collier de perles de bois. C'est en anglais, facile et très illustré, chez  She knows Living.


Un peu plus compliqué, mais le résultat en vaut la peine, des bocaux maison teints aux couleurs de l'arc-en-ciel. Il vous faudra du colorant alimentaire, des ramequins pour créer le mélange, du papier journal, et du mod podge effet gloss-lustré (une colle, médium, vernis que l'on trouve sur certains sites comme Soleil-artdeco). Explications chez Momtastic.


Un gâteau pinata: une surprise rigolote! Toujours chez She knows Living. Adaptez la recette de gâteau comme bon vous semble, il suffit surtout de jouer avec les colorants alimentaires. Un peu ardu lors de la réalisation, mais une belle expérience de mathématiques et de géométrie! Et le résultat sera à la hauteur de l'effort fourni...


On n'y pense pas forcément, mais le résultat peut être très drôle : les photos par terre... Une bonne petite mise en scène, des craies pour dessiner tout ce qu'on veut, des ballons, ou autres tissus qui créeront une ambiance, un décor.. Soyez créatifs! Ca fera de beaux souvenirs! Quelques explications chez le meilleur du DIY.


Un joli origami marque-page... parce que l'origami est un art du papier qui offre des possibilités quasi-infinies... Un joli exercice de concentration et de réflexion. Chez Bloomize, aux photos bien détaillées.


Un cadeau à offrir? Et bien c'est l'occasion de réaliser ensemble un emballage que l'on n'oubliera pas de sitôt. En image, chez Minieco. Là aussi, il s'agit d'un bon exercice de concentration! Note: l'idée peut également servir pour décorer carnets ou boîtes. 


Et dans le même genre, une guirlande arc-en-ciel, ça vous tente? Explications chez Minieco toujours.


Recycler les déchets d'agrumes en y faisant pousser les semis. Lorsque la plante a poussé, il n'y a plus qu'à mettre le tout en terre. Une idée glanée sur le groupe facebook Réduisons nos déchets.


Une magnifique idée: le mur du bonheur... Tout simple, mais si inspirant! Ici, l'idée est exploitée pour un mariage, mais personnellement, j'imaginerais bien un petit mur du bonheur chez moi, dans lequel on viendrait glisser des petits mots doux, des phrases inspirantes, des petits cadeaux... et piocher, au hasard... Dans des enveloppes de toutes les couleurs? 


Et enfin, une adorable idée, un nid cocon en laine cardée à suspendre, dans lequel on viendra installer ce que l'on souhaitera... Explications chez Cailloux de Maé.


mardi 28 août 2012

Le monde à Paris (guide)


Ce n'est pas un guide pour enfants, mais celui-ci fourmille d'idées et d'adresses de lieux et d'activités à la découverte des 4 coins du monde à Paris. S'ouvrir aux cultures du monde, rencontrer ses représentants, représente toujours un formidable enrichissement. Si cette ouverture était présente dans les programmes scolaires ou à la maison dès le plus jeune âge, il y a fort à parier que le racisme et la peur de l'autre n'existerait plus depuis longtemps... 

Quelques idées à exploiter: 
- A la Banane Ivoirienne (10, rue de la Forge-Royale, 11è), restaurant paillote à fréquenter de préférence le vendredi, jour de spectacle : griots mandingues, conteurs, danseurs, chanteurs, musiciens (kora, balafon)... Et pour déguster les spécialités ivoiriennes telles que attieké, aloko et foutou... 
- Le Tea Caddy, seul salon de thé anglais à Paris, est l'endroit parfait pour le tea time de five o'clock. L'atmosphère, selon le guide, évoque l'univers d'Emily Brontë. 14, rue Saint-Julien-le-Pauvre, 5è.
- Découvrir les pâtisseries japonaises sculptées comme des oeuvres d'art chez Toraya, fournisseur de la cour impériale depuis plus de 5 siècles, au 10, rue Saint-Florentin, 1er.
- Pour 3€ de l'heure, la mangathèque Manga Café nous accueille, offrant boissons (et jeux sur console) à volonté. 11 bis, rue de Carmes, 5è.
- La Galerie des Arts Derniers expose l'art africain contemporain, au 28 rue Saint-Gilles, 3è.
- La Grande Mosquée de Paris reste un lieu incontournable au sein de la capitale, au 2bis rue du Puits-de-l'Ermite, 5è.

Je noterais bien encore des dizaines d'idées, mais je vous laisse le soin de les découvrir! 

Quatrième de couverture
Le monde entier est au coin de la rue. À Paris, tous les pays se découvrent et se vivent au quotidien. Bruncher cajun, méditer dans un jardin coréen, lire Joyce au fond d'une librairie beatnik, vibrer aux accents d un flamenco, savourer un thé persan au bord du canal Saint-Martin, s essayer à la mosaïque romaine, décrypter les hiéroglyphes, rêver devant les icônes dorées d une église grecque, apprendre la cuisine ayurvédique... au gré du temps et des envies, les cultures et les saveurs du monde s offrent aux aventuriers urbains.
Culture, balades, mode, artisanat, gastronomie : ce guide illustré de plus de 500 magnifiques photos couleurs vous propose un voyage dans Paris pour le simple prix d un ticket de métro.

Dominique Lesbros, Le monde à Paris. Un grand voyage au coin de la rue. 2011. Ed. Parigramme. 15€

lundi 27 août 2012

Ces écoles qui rendent nos enfants heureux (livre)



L'une des significations du mot "éduquer" est "tirer hors de", c'est-à-dire soustraire à l'ombre la partie la plus généreuse et la plus ingénieuse des individus pour les accompagner vers leur épanouissement. Atteindre ce but par l'éducation et l'école semble le chemin le plus simple pour faire des adultes responsables, autonomes et libres, engagés dans des parcours de vie choisis plutôt que subis. En France et dans le monde entier, des initiatives éducatives novatrices naissent tous les jours. De plus en plus d'écoles publiques ou privées, à la maison, à la ferme, en communauté, autogérées, démocratiques, ouvertes, libertaires, osent aujourd'hui se détourner d'une conception de l'éducation imposée par les institutions. Partout, des gens s'organisent pour trouver des alternatives au système éducatif actuel : des enseignants qui aiment leur métier et qui, au sein de l'école publique, tentent des expériences épanouissantes ; des parents qui se fédèrent pour créer des écoles dans leur village, des mères qui enseignent leurs savoir-faire traditionnels au sein de l'école de leurs enfants... Des jeunes aussi, qui inventent de nouvelles façons de s'éduquer par l'autoformation ou l'apprentissage par les pairs, comme à la Brockwood Park School en Angleterre ou à Last School à Auroville, en Inde, où ils décident librement d'étudier les matières qu'ils aiment, sans se préoccuper de notions d'évaluations, d'examens ou de niveau scolaire. Ainsi, naissent des mouvements et des courants nouveaux, basés sur des pédagogies alternatives. Si certaines d'entre elles, quoique mal connues, sont relativement familières, comme les pédagogies Steiner, Montessori ou encore Freinet, d'autres se développent et sont à découvrir, comme celle de l'éducation lente (la "Slow School" ou la pédagogie de l'escargot), de l'éducation démocratique inspirée par les idéaux libertaires (EUDEC, Aero, etc.), de l'école à la maison ou de l'instruction en famille... Ce livre, richement documenté, propose un tour d'horizon de toutes ces initiatives éducatives innovantes, en détaillant à la fois la spécificité et l'originalité de chacune d'elles. Conçu de manière pratique, il fournit aux parents, citoyens et enseignants des informations et références pour découvrir des écoles qui replacent l'enfant et son épanouissement au coeur du processus éducatif.

Biographie de l'auteur
Docteur en sciences de l'éducation, Antonella Verdiani a travaillé durant plus de dix-huit ans à l'UNESCO, où elle était responsable des questions d'éducation. Actuellement consultante et formatrice, elle est la fondatrice du collectif "le printemps de l'éducation", constitué de représentants de la société civile en France et à l'étranger et qui a pour objectif l'organisation de rencontres entre les acteurs du changement en matière d'éducation.

Antonella Verdiani, Ces écoles qui rendent nos enfants heureux. Pédagogies et méthodes pour éduquer à la joie. 2012. Ed. Actes Sud. 22€


dimanche 26 août 2012

Tout enfant est une merveille

(source image: facebook, groupe Surfing Rainbow)

"Ce livre part de la conviction que tout enfant est une merveille.
Cela ne signifie nullement que tout enfant naît avec des qualités exceptionnelles propres à satisfaire toutes les attentes de ses parents. Nous verrons que le bonheur d'éduquer exige, entre autres, d'apprendre à lâcher ses attentes et ses projections sur l'enfant. 
Tout enfant est une merveille, cela signifie que la relation juste avec son enfant est, avant toute chose, l'émerveillement. Dès sa naissance et sans limite de temps, s'émerveiller de son enfant est la base de l'éducation."

Denis Marquet, Nos enfants sont des merveilles: les clés du bonheur d'éduquer. 2012. Ed. du Nil. 20,30€

samedi 25 août 2012

Sylvia Dorance: L’école active met l’enfant au cœur de l’enseignement



Les pédagogies alternatives (Montessori, Freinet, Steiner, etc.) attirent de plus en plus de parents.Mais à quoi correspondent-elles réellement ? Qu'apportent-elles à l'enfant qui se construit ? Autant de questions que Buzzlim.fr a posé à Sylvia Dorance, qui a elle-même fait sa scolarité dans ce type d'établissement. Fondatrice de l'école vivante, une maison d'édition spécialisée dans les outils pédagogiques de la méthode Montessori, elle revient pour nous sur son parcours et sur l'engouement pour ces pédagogies. Entretien.

Buzzlim.fr : Pourriez-vous d'abord présenter L'école vivante ?
Sylvia Dorance : L’Ecole Vivante est une maison d’édition en ligne entièrement dédiée à la pédagogie active, essentiellement Freinet et Montessori. Nos publications s’adressent à tous ceux qui font de l’enseignement, du soutien ou de l’accompagnement scolaire : les enseignants professionnels mais aussi les parents. Notre but est de rendre accessible au plus grand nombre, et de façon approfondie, les méthodes qui permettent à l’enfant non seulement d’apprendre et de développer harmonieusement sa personnalité mais aussi d’être heureux dans ses apprentissages. Nous militons pour une école qui favorise l'émulation – et non la compétition –, la coopération et le dialogue – au lieu de l'individualisme –, l'autonomie et l'autodiscipline – pas la soumission. Une école qui apprend à vivre et à apprendre en même temps qu'elle enseigne des contenus.

Vous avez vous-même été scolarisée dans une école appliquant une pédagogie alternative. L'expérience a-t-elle été concluante ?
S. D. : J’ai eu la chance de passer toute ma scolarité primaire dans une école publique Freinet, avec des enseignants qui adoraient leur métier et le faisaient de façon remarquable. J’y ai appris, dans un climat serein de dialogue et d’ouverture, ce que tous les enfants apprennent à l’école… et bien plus que cela. Je sais que je dois à cet enseignement le désir et la faculté de chercher, de partager, d’échanger, d’inventer, d’aller de l’avant. Tout et tous m’intéressent, et cela vient de cette école.

Quels arguments avanceriez-vous à des parents qui hésiteraient entre école traditionnelle et école alternative ?
S. D. : Pour résumer l’essentiel, on peut dire que l’école traditionnelle ne se focalise pas sur l’enfant mais sur les connaissances : elle les inculque tant bien que mal, les contrôle, les note, et classe les enfants en fonction de la quantité de connaissances acquises. Cet enseignement ne convient parfaitement qu’à très peu d’enfants. Il en laisse beaucoup d’autres de côté. Au passage, ceux-ci ont perdu une grande part de leur enthousiasme naturel et de leur confiance en leurs capacités.
L’école active, au contraire, met l’enfant au cœur de l’enseignement : elle favorise le développement de sa personnalité, de sa confiance en lui, de ses comportements harmonieux en société. Dans un tel contexte, l’acquisition des connaissances et des compétences se fait tout naturellement, parce que l’enfant sait pourquoi il fait des efforts et parce qu’il devient passionné et curieux de nature.
Il faut préciser cependant que le type de pédagogie ne fait pas tout. Le rôle de l’enseignant et du cadre est très important. Il faut, pour une éducation équilibrée, une école à taille humaine et des enseignants bien formés sur le plan pédagogique.
  
Qu'est-ce qui fait la force de la pédagogie Montessori ? Freinet ?
S. D. : Ce qui fait que ces méthodes convainquent de plus en plus de gens, ce sont les outils qu’elles donnent aux enseignants pour les aider dans leur démarche et aux enfants pour favoriser leur progression. Pour Montessori, il s’agit du matériel didactique, qui permet la découverte et l’assimilation sensorielle, par le toucher, la vue, de toutes sortes de notions abstraites. Pour Freinet, ce sont des pratiques telles que le texte libre, le tâtonnement expérimental, l’imprimerie, la correspondance, qui portent les apprentissages et favorisent la créativité.

Observez-vous un engouement pour ces pédagogies ? Si oui, pourquoi ? Qu'est-ce qui ne plaît pas dans l'école traditionnelle ?
S. D. : L’engouement est très net et cela est dû à plusieurs facteurs. D’une part le public est de plus en plus informé sur la pédagogie active et se rend compte à quel point elle est performante et bénéfique pour les enfants. D’autre part l’école traditionnelle et, malheureusement, l’école publique en France, se dégradent : effectifs pléthoriques, programmes inadaptés, diminution du nombre des enseignants, insuffisance de leur formation, manque de fonds, absence de soutien de la part de la hiérarchie et du ministère de l’Education, absence de vision à long terme. Certains enseignants tentent de maintenir une école de qualité, parfois avec beaucoup d’énergie et de courage, mais c’est vraiment difficile dans un tel contexte. De ce fait, la proportion d’élèves en échec scolaire ou simplement malheureux à l’école ne fait que croître.
Pour le moment, la majorité des parents qui se tournent vers la pédagogie active ne le font que lorsque leurs enfants ont des difficultés dans le système traditionnel. Mais des parents toujours plus nombreux font aussi le choix de Montessori ou Freinet de plein gré et dès le début de la scolarité de l’enfant. Il reste à démocratiser cet enseignement.

Comment sont perçues ces pédagogies au sein de l'Education nationale ?
S. D. : De plus en plus de jeunes enseignants s’intéressent à la pédagogie active. Mais il faut bien dire que l’Education nationale ne leur facilite pas la tâche. Elle ne l’a d’ailleurs jamais fait. Ni les programmes officiels, ni le système de contrôles, d’examens et de notation ne les encouragent. Il existe des expériences officielles ponctuelles depuis des décennies. Elles font toutes la preuve éclatante des bienfaits de la pédagogie active, aussi bien en ce qui concerne l’acquisition des compétences et des connaissances, que dans la lutte contre la violence à l’école ou l’absentéisme. Mais elles ne sont jamais généralisées.

Pour en savoir plus : L'école vivante

Interview réalisée par Assmaâ Rakho-Mom le 7 mai 2012.

vendredi 24 août 2012

Stella et le cercle des femmes (livre)



Alliant avec simplicité poésie, apports théoriques, conseils pratiques et histoire romancée, ce livre s’adresse à toutes les adolescentes et à leur mère, ainsi qu’à tous ceux qui accompagnent des adolescentes. 
Illustration de la couverture minasmoke.com


Stella vient d'avoir ses règles et se rend dans la yourte des femmes. Accueillie par Mawani, elle écoute l'histoire des femmes et découvre tout le mystère des cycles féminins. Guidée par trois femmes dans l'antre de la Terre, elle vit une aventure inoubliable dont elle sort métamorphosée. Ce roman initiatique pour adolescentes apporte un autre éclairage sur le cycle féminin : il lui donne un sens qui invite à le vivre pleinement et en conscience. Ce cycle nous parle de la vie et de la mort, il nous accorde aux saisons, il anime notre quotidien. Il s'agit également d'une proposition à célébrer ce passage si délicat de l'arrivée des premières règles afin de lui redonner sa juste place et sa pleine importance: c'est le passage de la chrysalide au papillon. Alliant avec simplicité, poésie, apports théoriques, conseils pratiques et histoire romancée, il s'adresse à toutes les adolescentes et à leur mère, ainsi qu'à tous ceux qui les accompagnent.

Maïtie Trélaün est Coach en Féminitude, danseuse, sage-femme: elle accompagne les femmes à enfanter de leur enfant intérieur et à harmoniser leur Masculin-Féminin; elle propose des rituels pour les principaux passages de la vie (de la naissance terrestre à la naissance au Ciel). Elle est auteure de "J'accouche bientôt et j'ai peur de la douleur" ainsi que "Se préparer en couple à l'accouchement" (Editions Le Souffle d'Or!)

Maïté Trélaün, Stella et le cercle des femmes : Rituel de passage d’une adolescente. 2011. Ed. le Souffle d’Or. 9,13€

jeudi 23 août 2012

Ken Robinson: la créativité, trouver son élément (video)



Ken Robinson discute de la nécessité de reconnaître les différents styles d'apprentissage, et de pourquoi la créativité n'est pas seulement pour les artistes et ce que cela signifie pour trouver votre «élément».

mercredi 22 août 2012

Blogs de familles en voyage...

Parce que c'est une belle aventure, parce qu'on y pense tous parfois, parce que c'est inspirant, voici les blogs de 3 familles adeptes des longs voyages... 



La famille Neau ou l'école des Andes, passionnés de marche, ils font des randonnées depuis des années... à suivre dans les Andes, dans l'Himalaya... 

Une famille en camping-car autour du monde, c'est le périple

Et enfin, une famille canadienne, qui voyage, qui "free-schooling", au Canada, aux Etats-Unis, au Mexique, au Costa-Rica,... C'est le blog de Catherine et les fées.

lundi 20 août 2012

Le bâton de parole, un bel outil relationnel



Issu de la tradition amérindienne et africaine des palabres, le bâton de parole est un objet (en bois ou autre matériau solide), facile à prendre en main qui servira à représenter plusieurs principes ou règles de base pour rendre la communication plus fluide, à savoir que :
- celui qui le prend a quelque chose à dire et il attend: silence et écoute de la part de ceux à qui il s'adresse ;
- celui qui le demande en second accepte de parler de lui et non sur celui qui vient de parler ;
il est possible d'apprendre à exprimer une demande plutôt que d'accuser ou mettre l'autre en cause (l'emploi de l'accusation et du reproche signifie la plupart du temps que l'on a une demande ou une attente) ;

le bâton de parole qui circule entre les partenaires d'un échange est là pour montrer que chacun peut donner son point de vue, même s'il est différent de celui des autres et qu'il est d'accord pour ne pas l'imposer ou chercher à convaincre à tout prix. Ceux qui écoutent apprennent à se taire et à ne pas interrompre celui qui a la parole.

(Source : Jacques Salomé, pedagopsy.eu)



En résumé,
- il s’inspire de rituels africains et amérindiens,
- il signifie que celui qui le prend à quelque chose à dire et qu’il demande écoute, attention et respect.
- il confirme que la personne ne sera pas interrompue.
- il invite à préparer son intervention, à faire un effort de conscientisation, de clarification.
- il n’autorise pas à parler sur l’autre. Il m’autorise seulement à parler de moi dans le registre du témoignage d’un ressenti, d’un fait, d’un sentiment, d’une croyance,…

(Source : Jacques Salomé, méthode ESPERE)

"Le Bâton de Parole est l'instrument qui nous apprend à honorer le point de vue sacré de chaque créature vivante. Pendant les conseils si nous écoutons la Sagesse et les Enseignements des autres, nous élargissons notre compréhension et permettons de nouvelles relations avec les autres. La grande roue de la vie a beaucoup de rayons et chacun de nous aura à se tenir sur chaque rayon à un moment de la vie. Les leçons que nous apprenons sur chaque rayon nous amènent plus près  de l'unité et de l'harmonie."

La suite de ce beau texte  sur le blog de tikipelt


dimanche 19 août 2012

Peinture sur galets



On les trouve au bord de la mer, des torrents, ou dans les jardineries. Alliés de nos créations, les galets aiment surtout la peinture acrylique et l'encre.

Fournitures
- Matériel :
Pinceaux fins, en fonction de vos besoins. 
Palette (une assiette, un plastique, ...).
Chiffon
Gobelet d'eau
Plan de travail
Plan de séchage 

Consommables
- Galets  
- Au choix :
Peinture acrylique
Encre de Chine
Encres colorées
ou peinture pour maquettes
- Vernis universel avec fini brillant, à appliquer au pinceau ou en aérosol 
- White spirit

Comment faire ?

- Choix du galet 
Choisissons des galets en fonction de notre projet.
Pour les décors, choisissons n'importe quel galet.
Pour les marque-places, les petits galets réguliers et polis des jardineries sont parfaits.
Observons bien l'apparence du galet (sa forme, ses aspérités, ses veines, ses couleurs) et utilisons-les pour créer un objet unique. 

- Choix du matériel
Préférons la peinture acrylique qui adhère mieux que la peinture à l'eau, ou la peinture à l'huile. 

L'encre est une bonne alternative, pour un aspect graphique : lignes, dédales, aplats, silhouettes ou encore, lettres, mots, noms... Les encres colorées offrent des possibilités infinies. Attention : les couleurs des encres seront modifiées par le support, notamment les encres claires qui seront peu visibles.

Choisissons des pinceaux en fonction du dessin que nous voulons réaliser et en fonction de la technique choisie (acrylique ou encre). Nous aurons plus certainement besoin de pinceaux fins, pour les détails et les petits motifs.

Réalisation
Nettoyons au préalable nos galets. Réalisons notre peinture à l'encre et/ou à la peinture acrylique. Laissons sécher. Appliquons un vernis universel, au pinceau ou en aérosol, dans un endroit bien aéré. 





samedi 18 août 2012

Pour une éducation consciente: avant-propos



"D’une certaine manière, certains des conseils de base de mon approche de l’éducation sont liés au concept du continuum (cf. le livre The Continuum Concept, de Jean Liedloff) pour ce qui concerne le lien affectif avec nos enfants ; la pleine reconnaissance de leur « bonté fondamentale » (voir les écrits de Chogyam Trungpa Rinpotché) et la nécessité d’une attention suivie à l’égard des enfants aussi longtemps qu’ils la recherchent (sachant qu’un enfant élevé d’une manière saine ne sera ni possessif ni angoissé et cherchera à quitter le cocon familial dès qu’il (ou elle) est en mesure de se déplacer.

Fondamentalement, il s’agit de créer un environnement propice à la croissance, totalement dépourvu d’abus tant physiques que psychiques, de négligences bénignes ou sadiques, d’humiliations – qu’elles soient verbales, émotionnelles ou autres -, dépourvu de violence et de cruauté.

Autrement dit, hormis les tensions naturelles dues à la maladie, à la croissance, à l’adaptation sociale, aux élans de créativité, aux crises et autres demandes intérieures ou essentielles qui se présentent spontanément au cours de son développement, l’environnement éducatif d’un enfant est conçu pour être libre de toute pression venant des adultes au sens de la domination ou de la manipulation (conscientes ou inconscientes).

L’objectif est qu’un enfant grandisse en sachant tacitement et organiquement, au-delà de tout doute et de toute confusion, qu’il est aimé de manière absolue, aimé pour ce qu’il est et non pour ce qu’il devrait être en termes de demandes particulières, de performances, de réussites, voire de drames.

Il est bien sûr évident que ce n’est pas le cas pour la grande majorité et, à vrai dire, pour l’immense majorité des hommes et des femmes de notre époque. Nous-mêmes, notre génération et les générations précédentes (et peut-être bon nombre de générations précédentes) ne nous sentons pas aimés de la sorte. Nous nous sentons à la fois tacitement, mais aussi organiquement, mal aimés, mal appréciés, non accomplis, insatisfaits, vides et sans valeur. Nous avons été élevés dans l’idée que l’amour est une commodité accessible moyennant un certain prix, à savoir : « être de bons petits enfants bien sages », tranquilles, géniaux. Un prix qui pour la plupart d’entre nous se révélait inabordable.

Alors l’amour – la « chose » - nous était confisqué, parce que nous ne pouvions satisfaire les demandes insatiables venant du non-amour de notre communauté d’adultes. J’entends pas communauté : les parents, la famille élargie, les professeurs, les baby-sitters et même les inconnus rencontrés à l’épicerie, à qui nos parents s’empressaient de raconter nos échecs (selon eux), sans tenir le moindre compte de notre présence et de la honte qui en résultait pour nous.

Alors, ceux qui se sentent concernés par une éducation consciente tentent d’élever leurs enfants de manière radicalement différente, dans le but de créer une société de beauté, de joie, de ravissement, d’amour, de douceur, de gentillesse et de compassion, dans laquelle la confiance en soi, un bonheur naturel et une volonté forte et ouverte pour avancer dans la vie et expérimenter avec intérêt et compétence.""

Lee Lozowick, Journal, novembre 1993.

vendredi 17 août 2012

Les 10 Plus Gros Mensonges Sur l'Ecole à la Maison (livre)



De nos jours, l'école est un passage obligé, que nul n'ose remettre en question, passage auquel doivent se soumettre parents et enfants. Ne pas inscrire son enfant à l'école est le tabou par excellence. Transgresser ce tabou et oser défier cette institution est inconcevable pour la plupart des gens. Les clichés incriminant ceux qui se substituent à cette règle sont nombreux, avancés sciemment, ou par ignorance de ce que représente une vie sans école. Pourtant, l'école à la maison est un choix éclairé et réfléchi, qui bouscule profondément les croyances les plus ancrées sur l'apprentissage, et sur les enfants en général. Si vous croyez notamment que : l'école est obligatoire, sans école, les enfants n'apprennent rien, sans école, les enfants ne sont pas sociables, tout le monde ne peut pas le faire, les familles qui ne scolarisent pas sont embrigadées dans des sectes. Alors ce livre est fait pour vous. Ne vous laissez pas désinformer plus longtemps !

Biographie de l'auteur
Sortie à 16 ans du système scolaire, à sa demande, et forte de la certitude que les rêves sont réalisables, Sylvie Martin-Rodriguez a été bénévole dans différentes associations de sauvegarde des animaux et a beaucoup voyagé avec son compagnon, avant de créer une entreprise de fabrication d'habitats nomades. Elle est aujourd'hui maman de deux enfants de 8 et 5 ans qui ne vont pas à l'école. Avec une amie, elle a crée un site Internet (www.louves-online.com) où elles écrivent et traduisent des articles sur le respect des libertés des enfants dès leur naissance, afin de lutter contre les idées reçues concernant les chemins de l'enfance.

Sylvie Martin-Rodriguez, Les 10 Plus Gros Mensonges Sur l'Ecole à la Maison. 2008. Editions Dangles. 20,30€

Voir aussi le site Hors des Murs, créé par la famille Martin-Rodriguez.

jeudi 16 août 2012

Des sites pour cultiver le bonheur



Et si le bonheur était contagieux ! Rien de telle que la Toile pour partager sa joie de vivre ou trouver de nouveaux bonheurs à savourer.

PETITS PLAISIRS : 
www.happython.com
Manger une religieuse au café, faire du scooter dans Paris… Chacun raconte ses petits bonheurs dans ce site résolument positif qui rappelle que nous avons « le choix du regard que nous portons sur le monde », et offre aussi une foule d’idées pour propager le virus du bonheur.
Le plus : un « liquidator virtuel » pour évacuer le passé. Le principe : remplir – et laisser derrière soi – des listes de « regrets », de « remords » ou encore des « événements dont vous n’êtes pas fiers ».

PSYCHOLOGIE POSITIVE : 
www.artdubonheur.com
Des e-books à télécharger (gratuitement), des citations, des diaporamas d’images apaisantes, des annonces (conférences, ateliers, coaching, voyages pour se ressourcer…) ou encore un magazine (Jubilation?!) 
à recevoir chaque mois dans votre boîte aux lettres électronique… Le bonheur, ça se travaille, avec ce portail québécois bourré d’infos pour « augmenter votre aptitude au bonheur ».
Le plus : une mine de ressources où chacun trouvera celle qui lui parle.

BONNES NOUVELLES : 
www.reportersdespoirs.org
Voici le site de l’association Reporters d’espoirs, qui décerne chaque année un prix à des reportages de presse ou de télévision francophones porteurs d’initiatives positives. Il propose aussi un agenda d’événements constructifs et solidaires, une newsletter gratuite à recevoir chaque mois et une sélection de dépêches d’actualité « porteuses de solutions » pour éviter de sombrer dans la morosité.
Le plus : voir le verre à moitié plein en choisissant de s’informer autrement.

VALEURS SURES : 
www.forbetterlife.org
La Fondation pour une meilleure vie entend remettre au goût du jour des valeurs positives telles que le courage, le respect, la tolérance, la confiance, l’amitié, etc. Uniquement en anglais, 
en espagnol et en portugais, son site présente ainsi plus de cinquante valeurs illustrées de nombreux témoignages vidéo, audio et écrits. Du père « qui a appris à ne jamais abandonner » au meilleur ami « qui 
fait toujours passer les autres avant lui-même », il vous invite également à rendre hommage à vos « héros ».
Le plus : revenir à l’essentiel en faisant le point sur les valeurs importantes de sa vie.

Source : Psychologies janvier 2009 (actualisé)

mercredi 15 août 2012

Le rêve de Jo March


Petite, comme de nombreux enfants, j'ai adoré lire "Les quatre filles du Dr March", le roman de Louisa May Alcott.  J'ai pu aussi voir le dessin-animé de Petite bonne femme, traduction maladroite de Little Men, qui raconte la suite des soeurs March, et en particulier de Jo (publié en 1871). L'oeuvre inspira aussi une série, L'école du bonheur, les enfants de Plumfield (1998-2000).

Jo a fondé une école, Plumfield, qui répond à des "principes modernes" : cours en plein air, auto-responsabilisation des élèves, sports, participation aux travaux de la ferme, salle d'étude dans laquelle chacun va travailler à son rythme. Les enfants sont autonomes et découvrent par eux-mêmes leurs centres d'intérêt, allant même jusqu'à créer leur entreprise. Ils sont à la recherche de leurs qualités et de leur talent, pour savoir ce qu'ils pourront faire plus tard. Les batailles d'oreiller ont lieu tous les samedis. 
L'attitude des éducateurs, Jo March et son mari, est profondément bienveillante : ils accompagnent, ne punissent pas, s'interrogent,  se racontent honnêtement, et rient! Ils refusent catégoriquement de faire usage de la violence.

Une expérience qui n'est pas sans rappeler celle de l'école Summerhill. 

En réalité, Louisa May Alcott (1832-1888) s'inspire d'elle pour ce personnage de Jo March. Il faut aussi savoir qu'elle a été élevée par son père, Amos Bronson Alcott, écrivain, professeur, éducateur et philosophe, mais aussi par Henry David Thoreau. Elle a également eu pour maître Emerson. C'est donc dans un climat de réflexion, d'écriture, d'utopies aussi, que grandit Louisa. Son père sera à l'origine de deux projets communautaires avortés (dans les années 1830 et 1880) appelés Fruitland. On y prônait le végétarisme, et une éducation non conventionnelle. 

A lire donc, Le rêve de Jo March, 2004. Ed. Casterman. 7€


mardi 14 août 2012

Libérez votre créativité (livre)



Donnez-vous enfin la permission d'exister et de créer.
Avez-vous renoncé à vos rêves d'enfant et d'adolescent ? Vous laissez-vous influencer par vos peurs et votre raison ? Pour Julia Cameron, plus l'écart se creuse entre notre Moi créateur et notre Moi rationnel, plus notre goût de vivre s'émousse.
En levant nos blocages, nos mauvaises habitudes et nos inhibitions, on libère une vitalité et une créativité inestimables. Grâce à un programme en douze semaines et de nombreux exercices, Libérez votre créativité montre le chemin de l'élan créateur et libérateur.
Un livre précieux pour devenir enfin la personne que vous avez toujours rêvé d'être.

Biographie de l'auteur
Romancière, poète, scénariste et dramaturge, Julia Cameron enseigne l'art de la créativité depuis plus de trente ans. Ex-femme du réalisateur Martin Scorsese, elle a littéralement influencé des millions de gens à travers le monde avec son livre Libérez votre créativité, qualifié de "bible des artistes".


Julia Cameron, Libérez votre créativité. 2007. Ed. J'ai lu. 6,80€

dimanche 12 août 2012

Les enfants et la musique classique



Une demi-heure de musique classique par jour : c’est désormais obligatoire pour tous les enfants de Floride, aux Etats-Unis. Votée il y a quelques mois et surnommée Beethoven’s Babies Bill, la loi 660 n’a pas pour seul objectif d’aider les petits à s’endormir à l’heure de la sieste, elle vise également à stimuler d’une façon harmonieuse leur développement cérébral.



Un cerveau mélomane


Selon le psychologue américain Howard Gardner, la créativité musicale est l’une des fonctions fondamentales du cerveau, au même titre que le langage et la logique mathématique. Au Centre de neurobiologie de l’apprentissage et de la mémoire de Californie, le physicien Gordon Shaw et la psychologue Frances Rauscher ont mené une expérience auprès d’une cinquantaine d’enfants de 3 et 4 ans, répartis en trois groupes : pendant huit mois, le premier groupe a reçu des cours individuels de piano et de chant ; le deuxième, des cours d’informatique; le troisième n’a reçu aucune formation spécifique. Les enfants ont ensuite subi des tests de reconnaissance spatiale (arrangement de puzzles, assemblages de volumes, mise en couleurs d’éléments en perspective, etc.). Le groupe des pianistes en herbe a obtenu un résultat supérieur de 31 % à celui des autres enfants ! L’apprentissage précoce de la musique favoriserait donc le développement des circuits neuronaux dans les zones de représentation spatiale du cerveau.

Par ailleurs, une équipe de chercheurs chinois vient de démontrer qu’en stimulant la mémoire, l’apprentissage de la musique favorisait celui du langage. Ces études montrent surtout que, au cours des premières années de la vie, le cerveau – donc la façon de penser, de réagir, de se comporter – ne se construit pas seulement à partir des stimuli visuels et de l’ambiance familiale, mais aussi en fonction de l’environnement sonore. La manière dont il est structuré peut ainsi correspondre au style de certaines musiques. Par exemple, un cerveau « logique » et analytique se sent dans son élément avec une musique dite « intellectuelle ». C’est pourquoi beaucoup de mathématiciens adorent Bach ! Un cerveau « intuitif » ou « émotionnel » est plutôt touché par des musiques romantiques…

Initier les enfants à la musique classique ne peut donc que leur être profitable. S’il n’y a pas d’âge pour apprendre à écouter, il ne faut pas commencer par des œuvres trop « chargées ». Choisir des œuvres « simples » (Prokofiev ou Schumann ont aussi écrit pour les enfants) et varier les styles pour voir celles qu’ils préfèrent. Il en va de même pour l’apprentissage d’un instrument : la limite d’âge n’est fixée que par le développement des capacités motrices. Dès qu’un enfant sait s’asseoir sur une chaise et se servir de ses mains, il peut, par exemple, apprendre le piano. Mais il faut lui laisser le temps de découvrir l’instrument par lui-même avant de l’envoyer chez un professeur…

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samedi 11 août 2012

Temps et éducation dans une pensée non-dualiste

Un texte de René Barbier, juin 2009, Le Journal des chercheurs

"La question du temps nous pousse à réfléchir sur les notions d'instant et de durée. Depuis longtemps les philosophes se sont penchés sur le problème.

Il semble bien que le temps se donne à voir et à comprendre de façon radicalement différente suivant que nous sommes dans une approche dualiste ou non-dualiste de la vie.

Les philosophes occidentaux, depuis la Grèce, celle d'Aristote et de Platon (plus que celle des pré-socratiques ou des philosophes de l'expérience comme les épicuriens ou les stoïciens), et sa retraduction par le christianisme, ont pensé le temps dans la coupure entre l'être et le temps, la raison et l'imaginaire, la matière et l'esprit, Dieu et sa création.

Les Orientaux, depuis Shankara et l'advaïta Vedanta en Inde (8e siècle après JC) et ses continuateurs jusqu'à nos jours (Nissargadatta, Prajnanpad, Ramana Maharshi), Jean Klein, mais aussi, en fin de compte Krishnamurti, comme ceux qui se rattachent à la tradition bouddhique ou taoïste, valorisent la non-dualité et conçoivent le temps d'une toute autre manière. En Occident chrétien, c'est la tradition apophatique des mystiques rhénans (notamment Maître Eckhart, 1260-1327) qui semble la plus proche de ce mode d'être.

Le thème de la Conscience revient souvent dans cette problématique de la non-dualité. Mais le mot Conscience n'est pas approprié pour ce qu'il a à nommer. Il est trop connoté par notre façon religieuse de penser en Occident en fonction des religions du Livre. Les Chinois de la tradition parlent de Tao. En vérité, Ramana Maharshi, parle plutôt de "Cela".

Je me rattache à la tradition orientale mais principalement par la vision du monde de Krishnamurti, plus acceptable aujourd'hui. Il parle, lui, d'"autreté" (Otherness). Ma conception de l'éducation s'en ressent nécessairement depuis des décennies.

L'exposé vidéo sur youtube qui suit présente l'essentiel de mon argumentation"



Source: Site de René Barbier, le Journal des Chercheurs.