ce "grand débat" est-il souhaité par Aurore? est-ce avoir tourné le dos à cette "Joie simple" que d'avoir adhéré joyeusement à une religion? une religion qui insuffle la joie.
je crois qu'effectivement, la joie simple a été oubliée par nombre d'institutions religieuses, et par beaucoup de gens aussi, mais pas tous :)
La Joie n'est pas l'apanage de telle ou telle religion ou courant spirituel; ceux-ci sont des "outils" pour la retrouver et la vivre. Elle est la reliance au divin, je crois.
Reliance au divin, dites-vous, Aurore. Le divin est un concept transcendantal; comme le bien, le beau, le vrai, la liberté, le déterminisme, le ssublime, la gravitation; on peut en nier l'existence ou y croire; ce qui n'est pas le cas pour les concepts empiriques (tasse, crayon, couleur, ...) Il arrive que l'on abuse du mot (nom ou adjectif) comme on le fait, par exemple pour "adorer", "adorable"; un breuvage de ma région est déclaré "divin".; certaainss déclarent aadorer la mousse au chocolat. Au cours de l'histoire, ont été considérés comme divins certains êtres (ou étants): animaux, empereurs romains par exemple. A ce moment, ce qui était transcendental devenait empirique. Il y a(vait) polythéisme ou monothéisme. Cette approche du divin emprunte deux voies: la mystique ou la théologie; les mystiques ou les théologies.
Vous dites que le divin est un concept transcendantal. Mais peut-être est-ce là une définition de l'homme réfléchissant au divin, le pensant à l'extérieur de lui-même. Peut-être n'est ce pas aussi simple?
Nombre de saints dits mystiques ont été canonisés par l'Eglise, alors je ne crois pas que cette opposition mystique/théologie soit toujours si radicale. On peut aussi être mystique, et pourtant accepter pleinement les enseignements d'une religion et son discours sur Dieu (théologie, theo-logos). Je pense à Thérèse de Lisieux par exemple, ou encore à François d'Assise, à Thérèse d'Avila. La mystique ne me semble donc pas toujours uniquement ou essentiellement subjective.
Quant aux religions définies comme réalités communautaires, ne nient-elles pas l'individualité (la liberté et la responsabilité) de l'homme? On peut embrasser une religion et vivre une expérience très différente de ses autres co-religionnaires.
je me rends compte que j'ai employé le mot "mystique"; je vous en donne une définition, très englobante; il y a recherche d'un Absolu. Et, puisqu'il a été question antérieurement de religion, je vous en propose également une définition; montrant qu'il y a quelques différences entre ces deux démarches ou pratiques.
Considérer la mystique, c'est évoquer une démarche subjective qui vise un ultime caché et qui ne prétend pas dire l'indicible, encore qu'elle livre cette expérience dans un langage. Les religions sont des réalités communautaires qui prétendent, au contraire, donner accès à l'Ultime par la référence à des corps de paroles ou Ecritures.
Dommage que tant de religions et courants spirituels aient tourné le dos à cette Joie simple et spontanée...
RépondreSupprimerAh oui c'est un grand débat, mais je le pense aussi, très sincèrement! :)
Supprimerce "grand débat" est-il souhaité par Aurore?
RépondreSupprimerest-ce avoir tourné le dos à cette "Joie simple" que d'avoir adhéré joyeusement à une religion? une religion qui insuffle la joie.
François
Bonjour,
Supprimerje crois qu'effectivement, la joie simple a été oubliée par nombre d'institutions religieuses, et par beaucoup de gens aussi, mais pas tous :)
La Joie n'est pas l'apanage de telle ou telle religion ou courant spirituel; ceux-ci sont des "outils" pour la retrouver et la vivre. Elle est la reliance au divin, je crois.
[url]http://www.youtube.com/watch?v=iPeVIuRjUi4[/url]
RépondreSupprimerFrançoise
Reliance au divin, dites-vous, Aurore.
RépondreSupprimerLe divin est un concept transcendantal; comme le bien, le beau, le vrai, la liberté, le déterminisme, le ssublime, la gravitation;
on peut en nier l'existence ou y croire; ce qui n'est pas le cas pour les concepts empiriques (tasse, crayon, couleur, ...)
Il arrive que l'on abuse du mot (nom ou adjectif) comme on le fait, par exemple pour "adorer", "adorable"; un breuvage de ma région est déclaré "divin".; certaainss déclarent aadorer la mousse au chocolat.
Au cours de l'histoire, ont été considérés comme divins certains êtres (ou étants): animaux, empereurs romains par exemple.
A ce moment, ce qui était transcendental devenait empirique.
Il y a(vait) polythéisme ou monothéisme.
Cette approche du divin emprunte deux voies: la mystique ou la théologie; les mystiques ou les théologies.
F*
Cher F*,
SupprimerVous dites que le divin est un concept transcendantal. Mais peut-être est-ce là une définition de l'homme réfléchissant au divin, le pensant à l'extérieur de lui-même. Peut-être n'est ce pas aussi simple?
Nombre de saints dits mystiques ont été canonisés par l'Eglise, alors je ne crois pas que cette opposition mystique/théologie soit toujours si radicale. On peut aussi être mystique, et pourtant accepter pleinement les enseignements d'une religion et son discours sur Dieu (théologie, theo-logos). Je pense à Thérèse de Lisieux par exemple, ou encore à François d'Assise, à Thérèse d'Avila. La mystique ne me semble donc pas toujours uniquement ou essentiellement subjective.
Quant aux religions définies comme réalités communautaires, ne nient-elles pas l'individualité (la liberté et la responsabilité) de l'homme? On peut embrasser une religion et vivre une expérience très différente de ses autres co-religionnaires.
Au plaisir de vous lire,
Aurore
je me rends compte que j'ai employé le mot "mystique";
RépondreSupprimerje vous en donne une définition, très englobante;
il y a recherche d'un Absolu.
Et, puisqu'il a été question antérieurement de religion, je vous en propose également une définition; montrant qu'il y a quelques différences entre ces deux démarches ou pratiques.
Considérer la mystique, c'est évoquer une démarche subjective
qui vise un ultime caché et qui ne prétend pas dire
l'indicible, encore qu'elle livre cette expérience dans un
langage.
Les religions sont des réalités communautaires qui
prétendent, au contraire, donner accès à l'Ultime par la
référence à des corps de paroles ou Ecritures.
F*