« Vous dites : c’est fatigant de fréquenter les enfants. Vous
avez raison. Vous ajoutez parce qu’il faut se mettre à leur niveau, se baisser,
s’incliner, se courber, se faire petit.
Là, vous avez tort. Ce n’est pas cela
qui fatigue le plus.
C’est plutôt le fait d’être obligé de s’élever jusqu’à la
hauteur de leurs sentiments, de s’étirer, de s’allonger, de se hisser sur la
pointe des pieds pour ne pas les blesser. »
Janusz Korczak, Quand je redeviendrai petit, 1942.
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