"Les parents ont-ils besoin d'être
aidés pour s'occuper de leur progéniture ? En matière de soutien à la
parentalité, un rapport remis lundi à la ministre déléguée à la Famille,
Dominique Bertinotti, détaille ce qui se fait à l'étranger et retient quelques
bonnes idées pour la France, en retard dans ce domaine.
Dans la plupart des pays
industrialisés, l'aide à la parentalité fait partie désormais des politiques
sociales publiques, constate l'étude d'environ 200 pages intitulée "Aider
les parents à être parents" menée par le Centre d'analyse stratégique
(CAS), dépendant des services du Premier ministre.
Il s'agit généralement d'assister
les parents et de prévenir ainsi des comportements à risques pour la société de
la part de jeunes qui n'auraient pas été suffisamment bien encadrés sur le plan
familial.
Mais pour faciliter cette
intervention publique dans la sphère privée, nombre de pays veillent à donner
des conseils au plus grand nombre, pour éviter la stigmatisation de certains et
trouvent le ton juste : "soutenir plutôt que prescrire"."
(Source : Libération,
03/09/12)
Extrait du rapport
« Aider les parents à être
parents. Le soutien à la parentalité, une perspective internationale. »
Septembre 2012, 196 p. Téléchargeable ici.
Notre deuxième ambition est de
nourrir la réflexion par des exemples concrets. Une cinquantaine de pratiques
sont ainsi clairement décrites dans ce rapport et répertoriées en annexe. Il
s’agit de mettre en évidence les dispositifs les plus prometteurs mais
également ceux qui ont le plus suscité notre curiosité. Ce projet a donc en
partie été conçu comme une « boîte
à outils et idées » pour les acteurs de ces politiques publiques.
Notre troisième ambition est de
porter un message : les pouvoirs publics ont intérêt à développer les services
de soutien à la parentalité en complément des services visant à concilier vie
personnelle et vie professionnelle, et en complément des prestations monétaires
familiales. Il s’agit non seulement de répondre à une demande mais également de promouvoir le bien-être des
parents et le « bien-devenir » des enfants. Pour ce faire, il convient de
banaliser le recours à ce type de services en évitant tout risque de
stigmatisation ou de prescription, et en répondant de manière concrète aux nouveaux
besoins exprimés ou ressentis par les parents.
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