dimanche 9 septembre 2012

Aider les parents à être parents (rapport)



"Les parents ont-ils besoin d'être aidés pour s'occuper de leur progéniture ? En matière de soutien à la parentalité, un rapport remis lundi à la ministre déléguée à la Famille, Dominique Bertinotti, détaille ce qui se fait à l'étranger et retient quelques bonnes idées pour la France, en retard dans ce domaine.
Dans la plupart des pays industrialisés, l'aide à la parentalité fait partie désormais des politiques sociales publiques, constate l'étude d'environ 200 pages intitulée "Aider les parents à être parents" menée par le Centre d'analyse stratégique (CAS), dépendant des services du Premier ministre.
Il s'agit généralement d'assister les parents et de prévenir ainsi des comportements à risques pour la société de la part de jeunes qui n'auraient pas été suffisamment bien encadrés sur le plan familial.
Mais pour faciliter cette intervention publique dans la sphère privée, nombre de pays veillent à donner des conseils au plus grand nombre, pour éviter la stigmatisation de certains et trouvent le ton juste : "soutenir plutôt que prescrire"."

(Source : Libération, 03/09/12)

Extrait du rapport
« Aider les parents à être parents. Le soutien à la parentalité, une perspective internationale. » Septembre 2012, 196 p. Téléchargeable ici.

Notre deuxième ambition est de nourrir la réflexion par des exemples concrets. Une cinquantaine de pratiques sont ainsi clairement décrites dans ce rapport et répertoriées en annexe. Il s’agit de mettre en évidence les dispositifs les plus prometteurs mais également ceux qui ont le plus suscité notre curiosité. Ce projet a donc en partie été conçu comme une  « boîte à outils et idées » pour les acteurs de ces politiques publiques.

Notre troisième ambition est de porter un message : les pouvoirs publics ont intérêt à développer les services de soutien à la parentalité en complément des services visant à concilier vie personnelle et vie professionnelle, et en complément des prestations monétaires familiales. Il s’agit non seulement de répondre à une demande mais également de promouvoir le bien-être des parents et le « bien-devenir » des enfants. Pour ce faire, il convient de banaliser le recours à ce type de services en évitant tout risque de stigmatisation ou de prescription, et en répondant de manière concrète aux nouveaux besoins exprimés ou ressentis par les parents.

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