mardi 11 septembre 2012

Choisir le changement avec confiance



Lorsque l’on choisit une voie différente de celle que propose l’Education Nationale, ce n’est pas toujours de gaieté de cœur, ni par envie de rébellion... Beaucoup de parents ont été confrontés à de sérieux problèmes, à la souffrance intense de leur enfant par exemple, que celle-ci soit d’ordre physique ou psychologique. Je pense aux enfants qui souffrent d’intolérances alimentaires ou encore d’un mal-être à l’école. Malheureusement, l’école ne peut répondre aux besoins de ceux-ci.

A l’école, les enfants sont passifs, dans tous les sens du terme : physiquement passifs toute la journée ou presque, mais également passifs dans le processus d’apprentissage, depuis la formulation jusqu’à l’intégration même des compétences. Comment bien comprendre et connaître quelque chose dont on ne fait pas l’expérience ?

L’élève n’a pas le droit non plus d’avoir une personnalité – ou si peu. Il doit se conformer et obéir aux codes. Il n’a pas d’espace d’expression ou de créativité. En clair, l’élève n’a pas la possibilité de penser par lui-même.

Comme il y a peu d’espace au sein de l’Education Nationale pour le moindre changement au quotidien, en attendant un changement essentiel – qui s‘amorce peu à peu - des parents ont bien été obligés de faire des choix. Parfois très difficile !

C’est ainsi que chaque jour naissent des initiatives éducatives créatives, novatrices. Que ce soit l’instruction en famille, ou des projets d’écoles innovantes. Je suis persuadée que ces initiatives – si différentes – sont porteuses de promesses. Par leur force, leur diversité, leur richesse, elles apportent un beau message de liberté, de souplesse, d’humanité aussi.

Le phénomène étant croissant, il est important de l’écouter, et surtout que l’Education Nationale entende. Tandis que l'on parle aujourd’hui de refonte, j’espère que de telles initiatives seront prises en compte. Pas seulement l’avis des « spécialistes » - on a maintes fois parlé de réformes si peu porteuses sur le long terme. J’aurais aimé que des enfants participent à cette refondation. Après tout, on parle d’eux, mais pas avec eux, ils n’ont pas encore droit à la parole. Cela viendra, j’espère ! Et je pense que malgré toutes les résistances, si nous oeuvrons tous pour le bien-être des enfants, les belles idées rayonneront au-delà des murs. 

Je suis très confiante face à ce vent de changement, ce souffle de liberté que l’on respire chaque jour un peu plus… Et très reconnaissante envers les enfants, qui expriment toujours la vérité avec tant de puissance. Voilà le principal message de toute cette petite révolution : écoutons les enfants. Faisons-leur confiance. 

2 commentaires:

  1. Magnifique et très intéressant !

    L'écoute et la confiance, j'adore !

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