L'argent du Ciel
"Il était une fois une petite fille qui avait perdu son père et sa mère, et qui était pauvre, mais si pauvre qu'elle n'avait plus rien : pas de petite chambre où demeurer, pas de lit pour dormir, rien, si ce n'est les habits qu'elle avait sur le dos et un petit quignon de pain qu'on lui avait donné par charité. Mais c'était une brave petite fille qui avait bon cœur et qui aimait le bon Dieu. Et comme elle se trouvait abandonnée de tous, elle s'en alla à travers la campagne sans perdre sa confiance en Dieu. Voilà qu'elle rencontre un vieillard qui lui dit : « Oh donne-moi quelque chose à manger : j'ai si faim ! » Elle lui tendit son quignon de pain en entier, lui disant : « Dieu te bénit ! » Un peu plus loin, c'est un garçon qui vient à elle en gémissant et qui lui dit : « J'ai si froid à la tête ! Donne-moi quelque chose pour me couvrir ! » Elle ôta alors son bonnet et le lui donna.
"Il était une fois une petite fille qui avait perdu son père et sa mère, et qui était pauvre, mais si pauvre qu'elle n'avait plus rien : pas de petite chambre où demeurer, pas de lit pour dormir, rien, si ce n'est les habits qu'elle avait sur le dos et un petit quignon de pain qu'on lui avait donné par charité. Mais c'était une brave petite fille qui avait bon cœur et qui aimait le bon Dieu. Et comme elle se trouvait abandonnée de tous, elle s'en alla à travers la campagne sans perdre sa confiance en Dieu. Voilà qu'elle rencontre un vieillard qui lui dit : « Oh donne-moi quelque chose à manger : j'ai si faim ! » Elle lui tendit son quignon de pain en entier, lui disant : « Dieu te bénit ! » Un peu plus loin, c'est un garçon qui vient à elle en gémissant et qui lui dit : « J'ai si froid à la tête ! Donne-moi quelque chose pour me couvrir ! » Elle ôta alors son bonnet et le lui donna.
Plus loin encore, ce fut un autre
enfant qui tremblait de froid, une fillette qui n'avait pas de corsage ; alors,
elle lui donna le sien. Et plus loin encore, il y eut une petite fille sans
jupe à laquelle elle donna la sienne également. Puis pour finir, elle était
arrivée dans une forêt et il commençait à faire bien sombre quand elle
rencontra encore un enfant qui lui demanda sa chemise. La brave petite fille se
dit que personne ne la verrait, puisqu'il faisait nuit noire ; alors elle
enleva sa petite chemise et la donna à l'enfant tout nu.
Mais comme elle était là, n'ayant
plus rien de rien, voilà soudain qu'il tomba une pluie d'étoiles devant elle.
Chaque étoile était un bel écu d'argent. Et en même temps, bien qu'elle eût
donné sa petite chemise, elle vit qu’elle en portait une pourtant, et de la
plus fine toile de lin encore ! Elle ramassa tous les beaux écus et fut riche
jusqu'à la fin de ses jours."
Source: J. & W. Grimm, Contes, Grand
format Flammarion, p. 313
L’histoire de la Lumière d’Automne
Il était une fois un petit garçon qui vivait avec sa mère, son père et sa petite sœur. Tout l'été, il avait joué nu-pieds et pouvait sentir la chaleur du soleil sur son visage. Puis, un jour, la terre a commencé à refroidir, et il a dû mettre des chaussures. Puis le vent a commencé à souffler! Il faisait froid! Il a dû mettre un chandail pour être au chaud. Les feuilles ont commencé à changer de couleur et à tomber des arbres.
« Qu'est-ce qui se passe? », demanda t-il à sa mère. « L'automne est là », dit sa mère, « et bientôt l'hiver sera sur son chemin. Vois-tu comment les écureuils font la collecte des noix pour l'hiver? Et les souris qui ramassent des graines ? Et notre chien qui a une couche de poils de plus en plus épaisse pour se réchauffer ? »
Le petit garçon réfléchi pendant quelques jours, et remarqua que l'écureuil collectait des noix. Et quand il caressait son chien, il remarquait que son poil devenait épais et touffu. Quelques jours passèrent encore, et le garçon dit: «Maman, il semble que le monde avait l'habitude d'être plein de soleil, mais que maintenant il commence à faire sombre. » Et sa mère répondit : « Oui, il va faire de plus en plus sombre chaque soir jusqu'à ce que ce soit le plein hiver. Le monde se prépare à dormir. »
Le garçon a encore pensé à cela pendant quelques jours, et il a ensuite demandé : « Maman, nous allons nous aussi être froids et sombres ? » « Non, dit sa mère, nous allons rester au chaud, mais ce ne sera pas le soleil qui réchauffera. Au cours de ces sombres mois d'hiver, nous devons trouver notre propre lumière! » « Comment pouvons-nous faire? », demanda le garçon.
« Nous pouvons faire cela en allumant des feux dans la cheminée, en allumant des bougies tout autour, en portant des vêtements chauds et en faisant des lanternes pour prendre notre lumière avec nous dehors dans l'obscurité! Et nous pouvons nous tenir au chaud, et les autres aussi, en faisant des actes de bonté, pour réchauffer nos cœurs. »
Ce petit garçon et sa famille fabriquèrent des lanternes pour apporter leur lumière à l'extérieur. Et quand ils eurent terminé, ils prirent leurs lanternes et chantèrent des chansons, ils frappèrent à la porte de leurs voisins pour leur demander un peu de pain fraîchement sorti du four, pour les garder au chaud. Le garçon et sa famille gardèrent leurs lumières allumées et leurs cœurs se réchauffèrent tout au long de l'automne et de l'hiver.
Source: traduit et adapté depuis le blog joyfultoddlers
La légende de St Martin
Il y a longtemps, vivait un bon jeune homme qui s’appelait Martin. Par un très froid matin d’hiver, le jeune Martin retournait chez lui après avoir été longtemps parti. Pour ce faire, il devait traverser une petite ville entourée d’un grand mur. Il se dirigeait vers la ville sur son beau cheval fier. Il portait une armure étincelante et son casque brillait. Son beau manteau rouge était doublé de laine d’agneau. Il avait gelé cette nuit-là, mais son manteau le gardait au chaud. Il ne sentait pratiquement pas le froid. Là-haut dans le ciel, l’étoile du soir brillait pour le guider chez lui.
Quand il approcha des portes de la ville, il vit un pauvre homme, un mendiant, vêtu de vêtements en haillons, il était presque nu. L’homme tremblait de froid, mais personne ne venait l’aider. Dans ces yeux, la lumière de l’étoile du soir se reflétait.
En voyant cela, Martin sentit son cœur se remplir de compassion. Il se dirigea droit vers le pauvre homme et enleva son manteau rouge. Et avec un seul coup d’épée, il coupa le beau manteau en deux. Il enveloppa la moitié du manteau autour des épaules de l’homme qui avait si froid et l’autre autour de ses épaules à lui.
Les gens du village regardaient la scène avec stupéfaction, ils étaient touchés par la bonté de Martin. Martin retourna chez lui le cœur en paix. Après avoir mangé un bon souper avec sa famille, il donna de bonnes pommes sucrées à son cheval pour le remercier de l’avoir porté pendant son long voyage.
Cette nuit-là, Martin fit un rêve. Il entendait cogner à la porte de sa maison. Dans son rêve, il se leva pour aller ouvrir, et une lumière brillante l’aveugla. Un être de lumière se tenait devant lui. Il portait la moitié de son manteau qu’il avait donné au mendiant et dans ces yeux brillait la lumière de l’étoile du soir, la lumière du Divin, que nous portons tous en nous. Martin se frotta les yeux. Il réalisa qu’il ne dormait plus, mais qu’il se tenait vraiment à la porte de sa maison et le vent froid lui fouettait le visage.
Il referma la porte et vit que son grand manteau rouge doublé de laine d’agneau était accroché à côté de la porte, les deux morceaux avaient été réunis à nouveaux avec une belle couture d’or au milieu.
Après cette nuit-là, Martin devint lui aussi un être de lumière. Martin dévoua sa vie à s’occuper des pauvres, à s’assurer qu’ils avaient suffisamment de nourriture, un logis et des vêtements chauds. Et en vieillissant, la lumière de l’étoile du soir brillait dans ses yeux et dans son visage, et sa lumière était claire et étincelante, et elle se reflète encore aujourd’hui sur le monde.
On peut la voir dans chacune des flammes des chandelles.
Source: Le Journal des champs (via Catherine et les Fées)
L’histoire de la Lumière d’Automne
Il était une fois un petit garçon qui vivait avec sa mère, son père et sa petite sœur. Tout l'été, il avait joué nu-pieds et pouvait sentir la chaleur du soleil sur son visage. Puis, un jour, la terre a commencé à refroidir, et il a dû mettre des chaussures. Puis le vent a commencé à souffler! Il faisait froid! Il a dû mettre un chandail pour être au chaud. Les feuilles ont commencé à changer de couleur et à tomber des arbres.
« Qu'est-ce qui se passe? », demanda t-il à sa mère. « L'automne est là », dit sa mère, « et bientôt l'hiver sera sur son chemin. Vois-tu comment les écureuils font la collecte des noix pour l'hiver? Et les souris qui ramassent des graines ? Et notre chien qui a une couche de poils de plus en plus épaisse pour se réchauffer ? »
Le petit garçon réfléchi pendant quelques jours, et remarqua que l'écureuil collectait des noix. Et quand il caressait son chien, il remarquait que son poil devenait épais et touffu. Quelques jours passèrent encore, et le garçon dit: «Maman, il semble que le monde avait l'habitude d'être plein de soleil, mais que maintenant il commence à faire sombre. » Et sa mère répondit : « Oui, il va faire de plus en plus sombre chaque soir jusqu'à ce que ce soit le plein hiver. Le monde se prépare à dormir. »
Le garçon a encore pensé à cela pendant quelques jours, et il a ensuite demandé : « Maman, nous allons nous aussi être froids et sombres ? » « Non, dit sa mère, nous allons rester au chaud, mais ce ne sera pas le soleil qui réchauffera. Au cours de ces sombres mois d'hiver, nous devons trouver notre propre lumière! » « Comment pouvons-nous faire? », demanda le garçon.
« Nous pouvons faire cela en allumant des feux dans la cheminée, en allumant des bougies tout autour, en portant des vêtements chauds et en faisant des lanternes pour prendre notre lumière avec nous dehors dans l'obscurité! Et nous pouvons nous tenir au chaud, et les autres aussi, en faisant des actes de bonté, pour réchauffer nos cœurs. »
Ce petit garçon et sa famille fabriquèrent des lanternes pour apporter leur lumière à l'extérieur. Et quand ils eurent terminé, ils prirent leurs lanternes et chantèrent des chansons, ils frappèrent à la porte de leurs voisins pour leur demander un peu de pain fraîchement sorti du four, pour les garder au chaud. Le garçon et sa famille gardèrent leurs lumières allumées et leurs cœurs se réchauffèrent tout au long de l'automne et de l'hiver.
La légende de St Martin
Il y a longtemps, vivait un bon jeune homme qui s’appelait Martin. Par un très froid matin d’hiver, le jeune Martin retournait chez lui après avoir été longtemps parti. Pour ce faire, il devait traverser une petite ville entourée d’un grand mur. Il se dirigeait vers la ville sur son beau cheval fier. Il portait une armure étincelante et son casque brillait. Son beau manteau rouge était doublé de laine d’agneau. Il avait gelé cette nuit-là, mais son manteau le gardait au chaud. Il ne sentait pratiquement pas le froid. Là-haut dans le ciel, l’étoile du soir brillait pour le guider chez lui.
Quand il approcha des portes de la ville, il vit un pauvre homme, un mendiant, vêtu de vêtements en haillons, il était presque nu. L’homme tremblait de froid, mais personne ne venait l’aider. Dans ces yeux, la lumière de l’étoile du soir se reflétait.
En voyant cela, Martin sentit son cœur se remplir de compassion. Il se dirigea droit vers le pauvre homme et enleva son manteau rouge. Et avec un seul coup d’épée, il coupa le beau manteau en deux. Il enveloppa la moitié du manteau autour des épaules de l’homme qui avait si froid et l’autre autour de ses épaules à lui.
Les gens du village regardaient la scène avec stupéfaction, ils étaient touchés par la bonté de Martin. Martin retourna chez lui le cœur en paix. Après avoir mangé un bon souper avec sa famille, il donna de bonnes pommes sucrées à son cheval pour le remercier de l’avoir porté pendant son long voyage.
Cette nuit-là, Martin fit un rêve. Il entendait cogner à la porte de sa maison. Dans son rêve, il se leva pour aller ouvrir, et une lumière brillante l’aveugla. Un être de lumière se tenait devant lui. Il portait la moitié de son manteau qu’il avait donné au mendiant et dans ces yeux brillait la lumière de l’étoile du soir, la lumière du Divin, que nous portons tous en nous. Martin se frotta les yeux. Il réalisa qu’il ne dormait plus, mais qu’il se tenait vraiment à la porte de sa maison et le vent froid lui fouettait le visage.
Il referma la porte et vit que son grand manteau rouge doublé de laine d’agneau était accroché à côté de la porte, les deux morceaux avaient été réunis à nouveaux avec une belle couture d’or au milieu.
Après cette nuit-là, Martin devint lui aussi un être de lumière. Martin dévoua sa vie à s’occuper des pauvres, à s’assurer qu’ils avaient suffisamment de nourriture, un logis et des vêtements chauds. Et en vieillissant, la lumière de l’étoile du soir brillait dans ses yeux et dans son visage, et sa lumière était claire et étincelante, et elle se reflète encore aujourd’hui sur le monde.
On peut la voir dans chacune des flammes des chandelles.
Source: Le Journal des champs (via Catherine et les Fées)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire