Féliciter son enfant pour ses
choix et son attitude serait plus bénéfique pour le développement de l’enfant
que des encouragements "gratuits", selon une étude américaine.
Encourager
son enfant a un impact sur la façon dont le futur adulte va se
construire et avancer dans la vie. Des chercheurs de l’University of Chicago et
de la Stanford University en sont parvenus à cette conclusion en étudiant les
relations mère-fils pendant des années. C’est la première fois qu’une étude
s’intéresse à l’éloge sur le développement de l’enfant. Les résultats de
l’enquête sont parus dans la revue Child Development.
Principal enseignement, féliciter
juste pour le plaisir de féliciter ne sert pas à grand-chose. Certains
compliments vont plus aider l’enfant à réussir sa vie. Ainsi le féliciter parce
qu’il a fait une bonne action ou s’est bien comporté dans une situation donnée
le rendrait solide pour affronter les situations difficiles les années qui
suivent. Ces encouragements basés sur des actions apporteraient plus à l’enfant
que les encouragements uniquement basés sur les qualités de la personne.
Autrement dit, il vaut mieux dire “ Tu as fait un bon travail” qui met
l’emphase sur les efforts entrepris, que des phrases du genre “tu es un bon
garçon” ou encore « tu es un garçon intelligent ».
Des encouragements mérités
"Louer les efforts, les actions et le travail accomplis par l’enfant lui est beaucoup plus profitable sur le long terme en lui donnant envie de travailler dur plus tard", explique Elizabeth Gunderson, professeur de psychologie à la Temple University à Philadelphie co-auteure de l’étude. On reconnaît bien là l’esprit méritocratique américain qui valorise avant tout la combativité et la compétitivité. Mais est-ce la même chose en France ?
"Louer les efforts, les actions et le travail accomplis par l’enfant lui est beaucoup plus profitable sur le long terme en lui donnant envie de travailler dur plus tard", explique Elizabeth Gunderson, professeur de psychologie à la Temple University à Philadelphie co-auteure de l’étude. On reconnaît bien là l’esprit méritocratique américain qui valorise avant tout la combativité et la compétitivité. Mais est-ce la même chose en France ?
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