Contre l’utilisation abusive du mot crise, l’auteur d’ « un autre
monde est possible », ancien reporter de guerre, journaliste, écrivain
milite pour le recours à un « optimisme stratégique »
Il ne croit ni en “la crise” – concept
qui suppose un retour à la normale et évoque donc un état plus passager que
définitif -, ni en la fin annoncée de la démocratie et du vivre-ensemble.
Journaliste, écrivain, et auteur d’Un autre monde est possible, Jean-Claude
Guillebaud croit en une mutation d’une ampleur prodigieuse. Tellement
prodigieuse que pour l’heure, nous n’avons ni les mots ni les concepts pour la
nommer et la comprendre. Une mutation porteuse de menace mais aussi de
formidables promesses qui, pour se réaliser, requièrent autre chose que le
pessimisme et la dérision du moment. Autre chose que ce “cynisme tendance” qui,
“parce qu’il est à la fois auto-réalisateur et démobilisateur”, agit sur nos
sociétés comme un poison en alimentant la désaffection pour la chose publique
au risque de précipiter les démocraties dans la crise.
Son antidote : une autre grille
de lecture face à la réalité actuelle. Empreinte d’un optimisme non pas béat
mais lucide et donc, “stratégique”. De cette “énergie d’action” qui, selon lui,
“pousse les gens vers les urnes ou la place Tarir” et qu’il appelle
l’espérance. Explications.
Depuis quelques années, on
constate une récurrence du mot crise dans le langage public. Que ce soit dans
les journaux, à la radio ou à la télévision, il est utilisé plusieurs centaines
de fois par jour pour évoquer la réalité actuelle et même s’il est prononcé de
bonne foi, j’y vois un terme mensonger ; un terme qui nous induit en erreur
parce qu’il évoque un état passager et sous-entend qu’une fois cet épisode
passé, on en reviendra plus ou moins à la situation antérieure. En termes
économiques, cela équivaut à croire qu’on renouera avec la croissance, avec le
chômage à 4 % etc., ce qui est évidemment faux.
Pour la bonne raison que ce n’est
pas une crise que nous vivons mais une mutation gigantesque. Et je pense qu’à
condition de faire un effort d’analyse, en prendre conscience est plutôt
rassurant. Parce que nous vivons en réalité cinq mutations qui s’enchevêtrent,
qui interagissent les unes sur les autres jusqu’à, au final, n’en former plus
qu’une, prodigieuse. Ce qui est paradoxal c’est que tout le monde a plus ou
moins conscience de ces différentes mutations mais que personne ne les met en
perspective. D’où la méprise sur la situation actuelle.
Mutation géopolitique
La première mutation évidente que
nous vivons est de nature géopolitique et ses conséquences sont majeures
puisqu’elle implique que c’en est fini de la centralité du monde occidental ;
autrement dit d’une situation d’hégémonie économique, technologique, militaire
et même culturelle qui perdurait depuis quatre siècles et qui est aujourd’hui
révolue. Ce qui signifie que le monde tel que nous l’avions toujours connu
n’existe plus, qu’il est aujourd’hui décentré. Pour autant je ne pense pas
qu’il faille y voir le déclin de l’Occident – contrairement à ce qu’affirment
certains – car ce monde que nous avons dominé pendant des siècles, nous l’avons
profondément remodelé ; au point que même des pays qui nous paraissent
extrêmement éloignés de notre culture, comme l’Inde ou la Chine, sont
profondément occidentalisés.
Seconde mutation, la mondialisation
De cette première mutation en
découle une autre, évidente et tout aussi majeure : la mondialisation,
laquelle entraîne une critique d’ordre à la fois économique et idéologique,
certains y voyant uniquement une opportunité, d’autres uniquement une
catastrophe. Deux perceptions erronées, à mon avis. Pour moi la mondialisation
est à la fois une prodigieuse promesse qui a permis à des millions de gens de
sortir du sous-développement et une menace pour l’Europe puisqu’elle a
notamment eu pour effet d’accélérer sa désindustrialisation. Ce qui est certain
c’est que la mondialisation a non seulement un impact sur l’économie mais
qu’elle en a aussi un sur la démocratie.
Jusqu’à présent l’économie était
comparable à un cheval que nous avions appris à domestiquer en l’enfermant dans
un paddock appelé l’Etat-nation et progressivement discipliné à coups de lois
sociales et de code du travail ; jusqu’à parvenir à ce modèle européen d’après-guerre
qu’on appelle l’économie sociale de marché. Modèle qui n’était viable, encore
une fois, qu’à la condition qu’il demeure dans les limites de l’Etat-nation. Or
au début des années 80, le cheval a sauté par-dessus la barrière si
bien qu’il est désormais libre de toute attache et cavale à travers le monde en
créant beaucoup de richesses et en faisant beaucoup de dégâts. En Europe, nos
gouvernants – de droite comme de gauche – s’efforcent de retrouver la maîtrise
de cette économie en répétant “il faut réguler la mondialisation”.
Ce qui est affligeant c’est que,
pour y parvenir, ils multiplient les concessions comme autant de morceaux de
sucre qu’ils tendraient au cheval pour le faire revenir : conditions fiscales
avantageuses, droit social moins contraignant… Tout est bon pour parvenir à un
“détricotage” du code du travail supposé, comme le disent certains, “rendre à
nouveau la France compétitive”. Ce qui est fondamental c’est que, ce faisant,
la mondialisation nous oblige à refonder notre système actuel pour parvenir à
un nouvel équilibre démocratique. A quelque chose de moins pyramidal, de moins
autoritaire qui, pour l’heure, reste à inventer. Ce qui explique que cette
deuxième mutation constitue un bouleversement majeur pour l’ensemble de nos
sociétés modernes.
Le sixième continent
La troisième mutation est celle
liée au numérique, que l’on a d’abord pris pour un simple vecteur
d’amélioration de notre vie quotidienne et qui, en réalité, est beaucoup plus
que cela puisqu’il s’agit de l’informatisation de la société tout entière. Le
phénomène a débuté au début des années 80 et je pense qu’on commence seulement
aujourd’hui à prendre la mesure de son impact planétaire. C’est simple : il y a
7 milliards d’habitants sur la Terre et 5 milliards de téléphones portables
en service. Ce qui signifie que, si l’on exclut les enfants en bas âge, presque
tous les habitants de la Terre sont connectés. Non seulement au téléphone mais,
avec l’explosion des smartphones, à Internet. L’ampleur du phénomène est telle
que tout se passe comme si, avec Internet, un sixième continent était venu
s’ajouter aux cinq existants, créant un territoire mal défini ; dépourvu de
frontière physique – chaque jour s’ajoutent plusieurs dizaines de milliers de
sites sur Internet – et temporelle puisque, sur la Toile, la notion de temps,
“d’heure qu’il est”, tout comme celle d’espace et de lieu, devient friable,
évolutive.
Cette révolution est d’autant
plus prodigieuse que, depuis quelques années, toutes les activités humaines
quittent la terre ferme pour s’installer sur ce sixième continent :
les activités marchandes, les flux financiers, les professions qui, ce faisant,
se transforment toutes radicalement. C’est le cas pour l’éducation – tout élève
pouvant apprendre plus en dix minutes sur Google qu’en deux heures en salle de
cours, ce qui implique de repenser l’acte éducatif – mais aussi pour la
médecine – les patients s’autodiagnostiquant de plus en plus sur les forums et
sur les sites dédiés à la santé – et pour la quasi-totalité des secteurs d’activités
dits classiques. Au point que les fondamentaux de l’économie s’en trouvent
bouleversés et, avec eux, la nature même de l’économie.
La révolution biologique
A cela s’ajoute la révolution
biologique qui a commencé au milieu des années 50 avec la découverte de l’ADN
et qui n’a vraiment débouché sur des applications concrètes qu’à partir des
années 80. Là encore le bouleversement qu’entraîne cette révolution est majeur
pour nos sociétés modernes puisqu’il impacte jusqu’au concept d’identité individuelle.
Pour la première fois depuis l’histoire du monde, nous avons mis la main sur
les mécanismes de la vie, ce qui nous permet de fabriquer des espèces
nouvelles, d’en transformer d’autres et de modifier jusqu’aux structures de la
parenté avec, pour un même enfant, la possibilité d’avoir un père donneur de
sperme, une mère donneuse d’ovocites, une mère porteuse et un père adoptif… Si
bien qu’à travers la dilution du concept de parenté, c’est celui d’identité
même qui, comme les notions de temps et de lieu sur Internet, devient
fluctuant. Ce qui crée un bouleversement gigantesque et cette fois encore,
porteur à la fois de promesses formidables – notamment en termes d’avancées
médicales et de gains en espérance de vie – et de menaces sur les fondements de
nos sociétés.
La mutation écologique
Autre bouleversement de taille
dans notre façon de penser le monde et l’avenir : la mutation écologique qui,
tout à coup, nous donne à voir un monde non pas sans limites comme on l’avait
longtemps imaginé mais au contraire fini. Circonscrit par la diminution
irréversible de ses propres réserves. Si bien que désormais, nos entreprises
humaines, nos projets, butent sur les limites de ce monde, en matières
premières, en pétrole… Un célèbre économiste donnait sur le sujet un exemple
saisissant en indiquant que si, dans dix ans, les Chinois avaient autant de
voitures que les Américains par 100 000 habitants, alors la Chine, à elle
seule, consommerait toutes les réserves pétrolières du monde. Cette prévision
simple prouve qu’il existe désormais une barrière bien réelle à notre vision de
l’avenir et nous oblige à en tenir compte dans notre façon d’appréhender et de
bâtir cet avenir.
Un monde impensé
L’accumulation de ces cinq
mutations aboutit aujourd’hui non pas à une “crise” mais à un changement
radical et surtout définitif qui explique que nous vivions un immense
basculement de notre société. Aussi important que la fin de l’Empire romain ou
que la Renaissance. Peut-être même davantage puisque, de l’avis de Michel
Serres, la révolution sociétale que nous connaissons aujourd’hui serait aussi
importante que celle du néolithique. En prendre conscience rend un peu
dérisoires les empoignades sur la “crise” et le montant de la dette et,
surtout, nous renvoie à notre responsabilité politique et citoyenne puisqu’il
nous appartient de faire advenir les promesses et de conjurer les menaces que
véhicule cette révolution. Laurent Fabius m’avait dit un jour : “Ces problèmes
sont décisifs mais nous n’avons pas encore appris à les rendre lisibles démocratiquement.”
Et de fait personne, pas plus les philosophes que les politiques ou les
analystes, ne parvient aujourd’hui à formuler cette mutation et à expliciter
les enjeux qu’elle comporte ; si bien que nous sommes dans un monde encore
impensé. Bâti sur d’anciens schémas. Ce qui nous place dans une situation
nouvelle et prodigieusement complexe. Les concepts élémentaires – de temps, de
lieu, d’identité… – qui nous ont toujours permis de comprendre le monde sont
obsolètes. Il nous faut donc réinventer un mode de désignation du monde. Ce qui
explique sans doute que nous assistions à l’heure actuelle à un regain
d’intérêt pour la philosophie.
La tentation du cynisme
Face à tout cela, la tentation du
cynisme est omniprésente et tragique. Rien n’est pire que cette mode de la
dérision permanente qui fait passer ceux qui ne s’y conforment pas au mieux
pour des naïfs, au pire pour des imbéciles. Pour moi, elle s’inscrit
parfaitement dans ce concept dit de la prophétie autoréalisatrice – The
self-fulfilling prophecy – théorisée par le sociologue américain Robert Merton,
qui désigne une catastrophe que l’on provoque en l’annonçant. En 2008, lorsque
l’annonce de la faillite de Lehman Brothers s’est répandue, on a entendu
beaucoup de personnes prédire la faillite des banques. Si l’on avait tous
succombé au pessimisme et avions cru à ce risque de faillite, nous nous serions
tous précipités dans nos banques pour y retirer nos économies et aurions
effectivement provoqué la faillite du système bancaire. C’est dans cette force
d’entraînement que réside toute la dangerosité du concept de prophétie
autoréalisatrice. De même, je pense que le pessimisme et le cynisme sont
autoréalisateurs. Si bien que si l’on persiste à répéter que tout est foutu,
qu’il n’y a plus d’avenir et que l’on s’en convainc, alors nous engendrerons ce
monde de plus en plus brutal, injuste et dépourvu de sens que nous redoutons.
C’est pour cela que je trouve extrêmement dangereux et nuisible de céder à
cette tentation collective du cynisme.
Dissidence démocratique
Le pessimisme, parce qu’il est à
la fois autoréalisateur et démobilisateur, est une composante de cette mutation
que nous sommes en train de vivre. Il fait partie du problème puisque l’enjeu
actuel consiste à refonder la démocratie et à réinventer le vivre-ensemble, et
que se complaire dans le pessimisme revient à s’interdire toute forme d’action
constructive. Pour que la démocratie fonctionne, qu’elle soit vivable, qu’elle
ait un sens, il faut que chacun ait le sentiment de participer aux choix collectifs.
Si l’on se persuade qu’il n’y a rien à faire, que tout est joué et perdu
d’avance, alors on s’exclut du jeu collectif et la démocratie entre en crise.
Ce qui est d’ailleurs le cas aujourd’hui puisqu’aux Etats-Unis, le taux
d’abstention atteint un niveau historique et que moins de la moitié des
citoyens votent.
Il y a donc une réelle
désaffection pour la chose publique ; une dissidence démocratique qui peut
prendre soit la forme de l’abstention, soit celle du populisme, qu’il soit
d’extrême droite ou d’extrême gauche ; ce qui constitue un réel danger pour les
sociétés. Voilà pourquoi je maintiens qu’il vaut mieux être idéaliste que
cynique et que je préfère m’entendre reprocher un côté Bisounours que venir
nourrir le pessimisme ambiant. Goethe lui-même le disait : “Le pessimiste se
condamne à être spectateur.” Et donc à laisser la décision aux marchés
financiers et au progrès technologique qui avance tout seul. Pour ma part, je
suis partisan d’un optimisme stratégique.
L’espérance
Bien évidemment, il n’est pas
question de tomber dans la niaiserie. Pour être constructif, l’optimisme doit
s’inscrire dans la lucidité. Prétendre qu’il n’existe ni obstacles ni
souffrances n’aurait aucun sens. C’est pour cela que je préfère employer le mot
espérance. A ce sujet, saint Augustin est l’auteur d’une phrase formidable qui
est plus que jamais d’actualité : “L’espérance a fabriqué deux beaux enfants :
la colère devant l’injustice du monde et le courage de la changer.” Pour moi
l’espérance est à prendre ainsi : comme une énergie d’action, une émulation qui
va pousser les gens vers les urnes ou la place Tahrir. Une énergie dont le
mouvement des Indignés ou le Printemps arabe sont des manifestations.
Car si nos sociétés paraissent
fatiguées et démobilisées, si nos politiques semblent en crise, les sociétés
civiles, elles, sont incroyablement dynamiques. Regardez le Vietnam.
Officiellement c’est toujours un pays communiste, gouverné par une bande de
vieux crabes du Parti ; c’est encore un régime capable d’attenter aux libertés,
d’emprisonner les gens, etc. Et pourtant la vitalité de la société civile
vietnamienne est incroyable. D’une créativité et d’un dynamisme fabuleux.
Partout se vérifie ce divorce entre la politique officielle, les partis, les
syndicats, les institutions qui forment la carcasse du Vieux Monde et la
société civile qui invente, qui projette, qui fuse… La révolution arabe en est
un autre exemple. On s’inquiète aujourd’hui de la voir virer au fondamentalisme
religieux mais on oublie qu’en France, notre révolution a débouché sur la
Terreur et qu’il lui a fallu un siècle pour accoucher de la démocratie. On
voudrait donc que les pays arabes fassent en un an ce qu’il nous a fallu un
siècle à accomplir !
Lorsque j’étais grand reporter au
Monde, pendant des années j’ai couvert à peu près tous les conflits de la
planète. Et lorsque je repense à ces années, ce dont je me souviens le mieux
c’est de ces gens qui, dans les pires situations, trouvaient encore l’énergie
d’agir. Après cela, rentrer à Paris et sombrer dans le pessimisme tendance
était pour moi tout simplement impossible.
Reporters d’Espoir
En Europe le mouvement des
Indignés a produit des textes d’une grande intelligence qui réinvente la
non-violence avec des références récurrentes à Nelson Mandela, Martin Luther
King et Gandhi. C’est vrai que tout cela ne se traduit pas encore en programmes
politiques, que cela reste pour l’heure un bouillonnement confus. Mais nous
sommes dans un monde en devenir. Un monde qui est déjà là en partie et je
reproche aux médias d’en rajouter dans la noirceur et le pessimisme au lieu de
pointer son émergence. C’est pour cela que je me suis engagé il y a quelques
années dans une ONG appelée Reporters d’Espoir. Parce qu’il existe beaucoup de
bonnes nouvelles dont on ne parle jamais. On est convaincu – et les
éditorialistes nous le rappellent constamment – que le monde est à feu et à
sang.
Pourtant, statistiquement, il
apparaît que la décennie 2000-2010 est la moins meurtrière depuis un siècle et
demi. On sait que nos sociétés européennes sont beaucoup moins violentes
qu’autrefois. Que depuis des siècles, la violence n’a cessé de reculer. Mais
personne ne nous le dira parce qu’on est convaincu que seul le catastrophisme
fait vendre ; ce qui est faux ! Quand je m’occupais de Reporters d’Espoir nous
avions réalisé sur ce thème des partenariats avec plusieurs organes de presse,
dont Libé, avec qui nous avions sorti il y a quelques années un journal appelé
Le Libé des solutions. Il a été la meilleure vente de l’année. Nous avons réitéré
l’expérience avec Courrier international et, cette fois encore, le numéro a été
leur meilleure vente. Preuve que la course à la noirceur et au cynisme n’est
pas ce que les gens attendent.
Bio express
Homme de conviction
Après des études de droit et de
sciences criminelles, Jean-Claude Guillebaud fait son entrée dans le
journalisme en 1965. D’abord grand-reporter pour le journal Sud-Ouest, puis
reporter de guerre pour le Monde, il obtient le Prix Albert-Londres en 1972
avant de rejoindre le Nouvel Observateur à la fin des années 80. Quelques
années plus tôt, en 1985, il a créé avec Robert Ménard et Rony Brauman
l’association Reporters sans Frontières pour la liberté de la presse.
Association qu’il présidera
pendant des années et d’où il militera activement en faveur d’une démarche
autocritique des médias. Membre du comité de parrainage de la coordination
française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence ainsi que
du conseil de surveillance de Bayard Presse, il est également conférencier et
écrivain, auteur prolixe d’une vingtaine d’ouvrages sur les conflits qu’il a
couverts mais aussi de nombreux essais parmi lesquels La Force de la
conviction, Le Commencement d’un monde et, paru il y a quelques mois chez
l’Iconoclaste, Une autre vie est possible dans lequel il fustige la
“désespérance” qui pollue nos sociétés modernes.
Cette présentation donne vraiment envie de lire le livre. Merci de me l'avoir fait découvrir !
RépondreSupprimerBonjour ffcscnbqn :)
SupprimerAvec Joie, j'en suis ravie!
A bientôt,
Aurore